par Carson A. Soule - Mis en ligne le 13/05/2004
La semaine dernière, alors que la
deuxième salle d'ordinateurs de ma société
débordait et qu'on commençait à
rechercher une troisième salle, il nous
a semblé que le moment était venu
d'inventorier les serveurs. Un recensement
rapide a montré des boîtes un
peu partout : certaines dans des racks,
d'autres sur le plancher, d'autres sur
les UPS et d'autres nulle part.Il y avait
10 iSeries (dont une boîte CISC), 6
pSeries, un zSeries, une poignée de
xSeries et diverses boîtes Intel.
Par la même occasion, nous avons
inventorié les systèmes d'exploitation.
Ce n'était pas brillant : six versions différentes
d'OS/400, trois versions d'AIX,
deux versions seulement de Windows
NT (mais plusieurs niveaux de packs
de service différents), Novell NetWare,
un couple de serveurs Linux, trois versions
de Lotus Domino, trois versions
de WebSphere et quelques OS dans
nos appareils Internet. Bien entendu,
très peu de documentation, de clés de
licence et autres documents d'autorisation
et de support.
Il nous fallait donc consolider les
serveurs. Mais comment ? La consolidation
des OS semblait tout aussi nécessaire,
mais chaque personne et chaque
application a ses propres dépendances
vis-à -vis de l'OS. Combien de matériels
et de logiciels pouvions-nous nous
permettre de laisser sur le plancher
pendant une transition ? Il nous fallait
une cible, un but à atteindre, un plan
qui informerait sur chaque décision
concernant les serveurs et les OS, pris
en cours de route.
Consolidez-moi ça !
Pour parler peu et bien, nous sommes
encore en train d’y travailler. Il a fallu
longtemps pour créer ce désordre et il
faudra probablement longtemps pour
le corriger.
Nous avons décidé de commencer
par nous fixer quelques orientations.
Tout d’abord, les SAN (storage area
networks) sont très pertinents dans un
environnement hétérogène. Nous
avons donc décidé de tout raccorder à
notre SAN, afin qu’il puisse servir de
mécanisme de sauvegarde/reprise
consolidé au travers des plates-formes.
La boîte CISC devra disparaître,
ainsi que les anciens RS/6000. Mais de
toute façon, ils sont de moins en moins
utiles. Il serait bon d’éliminer simplement
les dépendances vis-à -vis des versions
et d’adopter une seule grande
boîte exécutant une charge de travail
mixte, mais ce n’est pas faisable. LPAR
pour iSeries et pSeries est le seul
moyen d’éliminer les serveurs. De
plus, certains systèmes xSeries supportent
désormais VMWare, qui permet de
multiples partitions NT ou Linux sur
du matériel Intel.
Deuxièmement, nous savons que
nous devrons toujours accepter de
multiples systèmes d’exploitation,
mais pas forcément tous. Nous avons
donc décidé d’abandonner Novell et
NT (autant que nous le pouvons) et de
nous concentrer sur OS/400, AIX et
Linux.
Aujourd’hui, nous ne pouvons pas
consolider nos quatre systèmes d’exploitation
sur un seul matériel (bien que ce soit l’orientation exprimée par
IBM). Toutefois, iSeries et pSeries supportent
tous deux le partitionnement
logique LPAR et, si les exigences des
OS/400 sont raisonnablement modernes,
de multiples systèmes d’exploitation
peuvent exister en tant que
partitions sur le matériel actuel.
Le transfert des services d’impression
et de fichiers à partir de Novell entraîne
la question : « Vers où ? ». En effet,
l’iSeries n’a jamais fait merveille en
tant que serveur d’impression et de fichiers,
sauf s’il est sur un IXS
(Integrated xSeries Server) sous Windows
NT, et nous avons écarté NT. Par
conséquent, nous devons tester le
nouveau support d’IFS type 2 en V5R2
pour voir s’il résout le problème ou
passer à quelque chose du genre
Samba, qui fonctionnera sur AIX ou
Linux. C’est un choix difficile. (Note à
l’attention d’IBM : s’il vous plait, laissez-
nous utiliser Linux sur le IXS afin
que je ne sois pas obligé d’utiliser LPAR
pour des applications Linux simples
comme la gestion de l’impression et
des fichiers, le pare-feu et l’administration
de réseau !)
Domino est un peu plus difficile.
Comme Sametime et QuickPace ont encore
besoin de Domino 5.x et que nous
avons transféré le e-mail sur ND6, nous
sommes obligés d’exécuter des partitions
OS/400 multiples ou de transférer
certaines tâches Domino sur AIX ou
Linux. (Plusieurs versions de Domino ne
peuvent pas coexister dans une même
partition OS/400.) En outre, Domino sert
notre site Web et doit être isolé pour
d’évidentes raisons de sécurité. Bien sûr,
LPAR peut résoudre ce problème, mais il
semble coûteux et complexe par rapport
à un serveur dédié.
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