L’inflation actuelle est un fléau pour les consommateurs mais aussi les entreprises. Ces dernières doivent être très attentives à leur budget et souvent elles doivent faire des choix et couper sur des dépenses non essentielles.
Conseils aux entreprises pour limiter l’augmentation des coûts d’infrastructure cloud
Il est évident que pour celles qui ont transitionné et sont passées au cloud privé, public ou hybride, elles ne peuvent plus s’en passer mais elles voient les coûts augmenter avec une réelle inquiétude.
Tytus Kurek, chef de produit chez Canonical a accepté de partager son expertise et ses conseils sur le sujet
Le cabinet Gartner estime que d’ici 2025, 51 % des budgets des entreprises seront consacrés au développement et au déploiement de solutions cloud. Ainsi, les dépenses liées à cette technologie passeront de 1,3 milliard de dollars en 2022, à 1,8 milliard de dollars en 2025. Cela représente une augmentation de 500 millions de dollars en seulement 3 ans.
Selon l’étude mondiale de Veritas Technologies, étude incluant des entreprises françaises dans le panel, 97 % des entreprises reconnaissent dépasser le montant initialement prévu de 43 % en moyenne pour leurs dépenses liées au cloud. Et ce, en raison d’une mauvaise compréhension des responsabilités de chacun. Cette étude montre que les entreprises ont du mal à évaluer les coûts liés au cloud et que dans la plupart des cas, ces coûts se développent de manière exponentielle.
Vous l’aurez compris, le cloud est une part importante du budget des entreprises, il devient essentiel qu’elles soient en mesure de le maîtriser, le contenir voire le réduire. Quel que soit le mode de fonctionnement d’une entreprise, les coûts liés au cloud peuvent être en augmentation pour diverses raisons, notamment des ressources surprovisionnées, des capacités inutiles et une mauvaise visibilité de l’environnement. Pour optimiser les dépenses liées au cloud, les entreprises doivent tout d’abord connaître le coût exact de leur infrastructure cloud.
Pour ce faire, elles doivent calculer leur coût total de possession (TCO) – sur la base du nombre actuel de charges de travail et de leurs prévisions de croissance – en tenant compte des dépenses d’investissement (CAPEX) et des dépenses d’exploitation (OPEX). Les dépenses d’investissement représentent les principales dépenses à long terme d’une organisation, tandis que les dépenses d’exploitation représentent les dépenses quotidiennes. Les deux jouent un rôle important dans l’optimisation des coûts du cloud – c’est par là que les entreprises devraient commencer.
Ce n’est que lorsqu’une entreprise comprend ses dépenses actuelles qu’elle peut se tourner vers l’avenir et commencer à établir son budget pour l’année à venir. C’est pourquoi de nombreuses organisations adoptent des stratégies d’optimisation des coûts du cloud afin de mieux contrôler les coûts de leur infrastructure cloud tout en garantissant le niveau de performance et d’efficacité souhaité.
Voici un aperçu de la manière dont on peut optimiser les dépenses liées au cloud en utilisant une infrastructure de cloud public, de cloud privé ou encore de cloud hybride.
Cloud public
Le transfert de données vers et depuis un cloud public peut être coûteux. Pour transporter des données hors de leurs plateformes ou même entre régions, les cloud providers imposent des frais de sortie des données. Les entreprises doivent s’efforcer d’éviter d’envoyer des données inutiles dans le cloud.
L’aspect libre-service du cloud public est l’un de ses principaux attraits, mais il peut entraîner des coûts inutiles. Si, pour des raisons pratiques, les entreprises donnent souvent aux utilisateurs individuels et aux parties prenantes l’accès au cloud afin qu’ils puissent approvisionner, déployer, contrôler et déboguer la charge de travail, cela n’est pas sans conséquences financières.
Fournisseur de services gérés (MSP) et cloud privé
Ils permettent aux entreprises de bénéficier d’une expérience similaire à celle d’un cloud public, avec les avantages économiques d’un cloud privé. Un MSP permet à une entreprise de rendre son propre cloud opérationnel en quelques semaines. Le cloud privé peut être difficile à mettre en place et nécessite une équipe d’exploitation qui travaille généralement par équipes ou se trouve dans des fuseaux horaires différents.
Alors que les deux modèles nécessitent des coûts initiaux et de fonctionnement importants pour leur mise en place et leur maintenance, l’utilisation d’un MSP avec une présence mondiale permet à une entreprise d’avoir des opérations étendues à un coût compétitif par rapport à l’embauche d’une équipe dédiée aux opérations dans le cloud.
Cloud hybride
Le cloud hybride est plus économique à plusieurs égards, car il permet d’optimiser les processus dans l’ensemble de l’organisation. Par exemple, l’offre excédentaire de ressources informatiques peut être réduite grâce à une infrastructure cloud à la demande qui peut être adaptée en fonction des besoins, tout en conservant l’option sur site ou en cloud privé avec tous ses avantages. Un cloud hybride offre des solutions intelligentes car les charges de travail peuvent être déplacées relativement facilement et de manière transparente de l’environnement local vers le cloud public si nécessaire. Les entreprises peuvent également économiser de l’argent en limitant l’accès au cloud à des personnes familiarisées avec la gestion des coûts, comme les experts en architecture et en ingénierie du cloud. Ces experts savent quels fournisseurs de services cloud offrent le meilleur rapport qualité-prix, de sorte qu’ils peuvent concevoir une infrastructure qui répond aux besoins de l’organisation.
À l’avenir, les organisations devront être plus conscientes des dépenses qu’elles consacrent au cloud, mais surtout comment réduire ces coûts. En optimisant le cloud et en utilisant des outils pour renforcer leur impact, les entreprises seront en mesure de libérer tout leur potentiel et de générer de la croissance, tout en économisant de l’argent – une situation gagnant-gagnant.
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