La décision de virtualiser Exchange peut se révéler difficile, mais elle peut être payante pour certaines structures.
Le présent article passe en revue les points à examiner pour l’exécution d’Exchange dans un environnement windows virtualisé.
La décision de virtualiser Exchange peut se révéler difficile, mais elle peut être payante pour certaines structures.
Le présent article passe en revue les points à examiner pour l’exécution d’Exchange dans un environnement windows virtualisé.
Pour installer Microsoft Exchange dans un environnement virtuel, vous allez commencer par faire ceci, puis faire cela, etc., etc., mais inutile d’aller plus loin ! De toute évidence, vous n’avez aucune envie de lire un article concernant la procédure d’installation de Microsoft Exchange sur un serveur virtuel. En fait, le processus de virtualisation d’Exchange proprement dit n’a rien de passionnant. Il est, pour la plus grande partie, identique au processus d’installation sur un serveur physique classique. Ensuite, une fois l’environnement installé et opérationnel sur un système d’exploitation invité virtualisé, que ce soit Microsoft Hyper-V ou VMware ESX, nous avons quasiment fait le tour de la question. Bien évidemment, vous devez assurer la gestion et la maintenance de l’environnement virtualisé comme pour un serveur physique, mais les aspects réellement intéressants de la virtualisation d’Exchange interviennent bien avant de double-cliquer sur setup.exe.
En effet, tandis que l’installation proprement dite d’Exchange dans un environnement virtuel n’a rien de nouveau, le point intéressant est que jusqu’en août 2008, Microsoft ne supportait pas officiellement ce type d’installation. Cela signifiait que la virtualisation d’Exchange était souvent reléguée dans les laboratoires de test et d’autres environnements non productifs, à moins que vous ne fussiez un de ces informaticiens renégats qui avait décidé de passer outre et d’employer cette approche en production. Certains pros de l’informatique avaient suffisamment confiance dans leur plate-forme de virtualisation d’entreprise pour aller vaillamment de l’avant et pour placer la plate-forme Exchange virtualisée en production, mais ils le faisaient sans la bénédiction de Microsoft et risquaient, en cas de problèmes, de rester en rade sans aucune assistance.
Toutefois, avec le développement fulgurant de la virtualisation des serveurs, Microsoft n’avait pas d’autre choix que de commencer à supporter Exchange dans les installations virtuelles, notamment avec tous les efforts consentis par Redmond dans Hyper-V, sa propre plate-forme de virtualisation. Alors que l’éditeur pouvait et aurait dû s’engager sur cette voie plus tôt, on peut louer le fait qu’il ait finalement pris ce parti il y a près de deux ans, au lieu de se contenter, par exemple, d’attendre la sortie de Hyper-V Server 2008 R2. Le facteur décisif est que les clients Exchange souhaitaient une prise en charge des installations virtuelles et que Microsoft leur a donné ce qu’ils voulaient. En d’autres termes, mieux vaut tard que jamais.
Dans un monde parfait, Exchange serait désormais exécuté par tous dans un environnement virtualisé et tout irait pour le mieux. Les e-mails circuleraient avec bonheur jusqu’à la fin des temps et l’histoire s’arrêterait là. Mais au vu de la réalité des modes de déploiement d’Exchange, c’est là que toute l’histoire commence.
Dans le contexte actuel, l'expérience client est un levier clé de réussite. Pour rester compétitives, les entreprises doivent adopter des stratégies CX audacieuses, en s'appuyant sur le cloud, le digital et l'IA. Alors quelles stratégies mettre en place pour garder une longueur d’avance ?