Dans le cadre d’une enquête portant sur 8 millions d’utilisateurs d’IBM developerWorks, 91 pour cent des personnes interviewées prévoient que le cloud computing supplantera l’informatique locale comme principal moyen d’acquisition de l’IT au cours des cinq prochaines années.
Les clouds de l’IBM i
Vous avez bien lu : le cloud dominera l’informatique d’entreprise en 2015.
Dans un autre rapport — fruit d’une enquête d’Harris Interactive auprès de 200 responsables IT de grands comptes — soixante dix-sept pour cent déclarent utiliser actuellement une certaine forme de cloud computing. Et 34 pour cent des interviewés mélangent l’informatique cloud privée et publique, avec 43 pour cent qui envisagent d’accentuer cette approche combinée.
Les clouds de l’IBM i
Pour les clouds publics, 87 pour cent des interviewés pensent que le cloud computing accompagnera, au lieu de remplacer, les datacenters propres aux entreprises, et 92 pour cent indiquent une augmentation du cloud public au fur et à mesure du remplacement des plates-formes IT actuelles. Près de 31 pour cent de ces personnes considèrent que l’un des avantages principaux du cloud computing privé est la possibilité de gérer une infrastructure hétérogène.
Les enquêtes sur le sujet ne manquent pas et, bien qu’aucune d’elles ne soit probablement définitive, une chose est certaine : tout ce qui touche au cloud est en train de monter en puissance.
Trois couches vers le cloud
IBM a publié un livre blanc qui, bien que destiné essentiellement aux IBM Business Partners, est utile pour aider les professionnels de l’IBM i à élever leurs têtes « dans les nuages ». Le document, intitulé « IBM i and SaaS: Positioning IBM i as a software as a service platform » (« IBM i et SaaS : Positionner l’IBM i comme une plate-forme SaaS »), est écrit par Jon Rush, un consultant technique IBM pour l’équipe Systems & Technology Group ISV.
Au milieu d’une foule de détails, Rush explique les trois couches principales d’une offre cloud. La première est une couche IaaS (infrastructure as a service) constituée des serveurs, du réseau, du stockage, etc., suivie d’une couche PaaS (platform as a service) constituée du middleware, de la base de données, des outils de développement, plus des fonctions comme des runtimes d’application Java et Web 2.0. Quant à la troisième, c’est la couche SaaS (software as a service) bien connue, constituée d’applications.
« Si, comme l’opinion actuelle le suggère, toutes ces couches doivent être présentes pour avoir un environnement cloud, IBM i a été conçu pour inclure des fonctions et un support de système d’exploitation permettant aux applications IBM i d’être déployées dans un cloud IBM i », écrit Rush. « En se documentant pour ce livre blanc, l’auteur a identifié plus de 90 fournisseurs de SaaS/Hosting sur l’IBM i. Et ils déploient leurs applications dans ce modèle depuis plus de 15 ans (voir les études de cas citées en exemple), aussi la réponse à la question est loin d’être simple. Depuis le début, l’IBM i a été construit pour fournir des couches cloud aux éditeurs. L’investissement stratégique dans l’IBM i se poursuivra pour apporter de nouvelles infrastructures et possibilités cloud à la plate-forme, pour l’améliorer et en faire un environnement d’hébergement SaaS encore meilleur », ajoute-t-il.
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