Après les premières CTP d’Azure, Microsoft lance une plate-forme moins ambitieuse avec des révisions importantes basées sur les commentaires des développeurs.
De l’avis général, le travail effectué sur cette plate-forme est remarquable. Lors de la PDC 2008, l’éditeur avait déclaré qu’il s’appuierait sur les commentaires des développeurs afin d’aider à arrêter la feuille de route. Un an après la première CTP d’Azure, Microsoft lançait une plate-forme avec des révisions technologiques majeures. La bonne nouvelle est que la plus grande partie de ces modifications sont basées sur les retours des développeurs. « Il est très encourageant de voir qu’ils tiennent compte des commentaires à mi-parcours et qu’ils apportent les modifications nécessaires », explique Ranjith Ramakrishnan, cofondateur et directeur des technologies chez Cumulux. Cette start-up est l’une des premières sociétés à avoir adopté Azure et a porté vers cet environnement son application MobileAxis basée sur .NET Framework 3.0 et Microsoft Office SharePoint Server 2007. Le service fournit une passerelle unifiée aux applications d’entreprise pour les utilisateurs de smartphones.
Au cours de la PDC 2009, Microsoft a dévoilé la passerelle vers le modèle de tarification basé sur la consommation pour la plate-forme d’informatique via Internet, ou « cloud computing ». Avec ce nouveau portail « métier », les responsables peuvent déterminer comment acheter la plateforme Azure, convenir des conditions d’utilisation, fournir les autorisations de paiement telles que les informations de carte de crédit, puis affecter la plate-forme à un développeur ou à une équipe de développement, en saisissant leurs ID Windows Live respectifs.
Les développeurs accèdent alors à l’intégralité de la plate-forme Windows Azure via une nouvelle interface unifiée (commune) menant vers les portails de développeurs Azure Services. Ils peuvent alors utiliser tout ce dont ils ont besoin à partir du PaaS (Platform as a Service), lequel sera constitué au démarrage du système d’exploitation pour le cloud Windows Azure, du stockage de données relationnelles SQL Azure et de la connectivité .NET Services. Le compteur se met en route dès que le développeur déploie une application ou un compte de stockage vers l’environnement intermédiaire Azure, lequel est constitué de machines virtuelles (VM). Les mesures d’utilisation et de facturation seront « poussées » (mécanisme Push) vers le portail métier quasiment en temps réel (selon Microsoft) et les développeurs n’ont, dans une très large mesure, pas à se préoccuper des aspects financiers et juridiques d’Azure. « Le modèle métier pilote la technologie », affirme l’architecte logiciel Microsoftien George Moore, lequel a présenté une vue d’ensemble du nouveau portail métier au cours d’une interview sur Channel 9 en septembre. « Dans une large mesure, la forme du produit final, autrement dit le fonctionnement réel de la fabrique, son mode de déploiement et son mode de comptage, ou encore le fonctionnement des contrats de niveau de service [SLA], tout cela incombe à l’équipe métier. »
Cela explique peut-être certains des revirements depuis la PDC 2008. Windows Azure et la plate-forme de services Azure (Azure Services Platform) sont désormais appelés « plate-forme Windows Azure » (Windows Azure Platform). Le système d’exploitation Windows Azure, lequel est hébergé sur Windows Server 2008 dans les centres de données de Microsoft, arbore certaines des améliorations technologiques pressenties lors de la PDC 2008. Les services développeurs de plus haut niveau, à savoir .NET Services, SQL Data Services (désormais SQL Azure), Live Services, SharePoint Services et Dynamic CRM Services, ont été ramenés à deux pour le lancement : .NET Services et la version restylée de SQL Azure.
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Cloud - Par
Kathleen Richards - Publié le 26 janvier 2011