Tolérance aux pannes : l’essor
Le monde de la tolérance aux pannes 24 x 7 est loin d'être surpeuplé. Les principales solutions banalisées qui s'offrent aux entreprise sont les systèmes NonStop Integrity de Compaq, les variantes des systèmes SPARC de Sun Microsystems et les systèmes Windows NT à base de composants Intel de Marathon Technologies. Les annonces récentes de Stratus Computer sont donc susceptibles de faire du bruit.
Stratus Computer a annoncé son entrée sur le marché des systèmes d'entrée de gamme et intermédiaires à tolérance de panne sous Windows 2000 avec trois nouveaux systèmes. Une annonce importante puisque Stratus réalise allègrement son milliard de dollars de chiffre d'affaires et bénéficie d'une excellente image sur le marché des serveurs haut de gamme depuis plus de 20 ans avec le système d'exploitation VOS (Virtual Operating System) et des serveurs UNIX. Dans le cadre de son développement de produits, Stratus entend suivre le plan d'annonce des processeurs d'Intel - les premières machines seront basées sur l'architecture Intel 32 bit (IA-32), puis sur les processeurs 64 bit IA-64 lorsque ces derniers seront disponibles.
Lire l'articleLe grand Monopoly de la bande passante
Le réseau à large bande passante est l'accès à Internet à haut débit du 21ème
siècle, équivalent au système des autoroutes dans les années 60. Ils sont déjà
aux Etats-Unis l'enjeu d'une bataille de titans.
Les services réseau à large bande passante permettent l'accès à haut débit par
les câbles de télévision au moyen de modems câble, par satellite au moyen d'une
antenne parabolique et par les connexions téléphoniques numériques sur fil de
cuivre (ligne d'abonné numérique asymétrique - ADSL - et ligne d'abonné numérique
symétrique - DSL) et de modems.
Les câbles de télévision et les DSL permettent la transmission bidirectionnelle
rapide alors qu'une antenne parabolique par satellite n'offre la transmission
à haut débit que pour réceptionner un téléchargement. Elle nécessite une connexion
par modem pour émettre. Ces deux types de transmission offrant également l'accès
rapide au contenu, le marché s'y intéresse de près.
Construire un help desk avec Netmeeting
La plupart des utilisateurs connaissent NetMeeting pour ses fonctions audio et
vidéo, souvent décevantes compte tenu de la qualité des transmissions sur une
connexion lente. Cependant, NetMeeting offre de nombreuses autres fonctions qui
peuvent s'avérer très pratiques pour votre entreprise.
Microsoft fournit NetMeeting 3.01 comme un outil gratuit permettant de communiquer
sur un réseau avec des images et de la voix en temps réel, l'échange ou l'annotation
de documents sur un tableau blanc, le transfert de fichiers, la discussion basée
sur l'échange de textes (chat), le partage d'applications Windows entre utilisateurs
distants et la connexion distante à d'autres ordinateurs.
Mais ces fonctions exigent des capacités réseau que n'ont pas de nombreuses entreprises.
En revanche, le produit comporte d'autres fonctions moins connues et très utiles,
notamment pour l'assistance aux utilisateurs.
Par exemple, NetMeeting peut simplifier votre vie grâce à l'accès distant et au
partage d'applications qu'il permet, sans devoir acquérir une solution spécifique
payante. NetMeeting est un outil génial pour le personnel de support aux utilisateurs
ou pour que des employés situés dans des bureaux distants puissent collaborer
sur un projet.
Un bref survol de NetMeeting permet de comprendre ses fonctions et de voir vous
pouvez vous servir de NetMeeting dans votre LAN comme outils de help desk.
Terminaux Windows contre NC : combat de poids légers
Dans les environnements multiutilisateurs, la majeure partie du traitement des données se passe côté serveur et le rendu des images se fait côté client. On peut donc penser que les choix hardware côté client ne comptent pas beaucoup. A voir ! Selon ce qu'on attend d'un client léger, les capacités du matériel côté client peuvent avoir beaucoup d'importance. Cet article compare les Terminaux Windows et les Network Computers (NC), deux systèmes de client léger que le public a souvent du mal à distinguer. (Pour des informations sur une troisième possibilité de client léger, voir l'encadré " Quelle est la place du NetPC ? "). Je vais décrire les utilisations de chacun des systèmes et les composants matériels nécessaires dans les deux cas. Les différents systèmes à base de clients légers ne sont pas identiques et ce n'était d'ailleurs pas l'intention de leurs concepteurs.
Lire l'articleQue devient ZAW ?
Microsoft a commencé à parler sérieusement d'une baisse du coût global de possession
(TCO) il y a plus d'un an, en annonçant ses projets Zero Administration for Windows,
un ensemble de technologies pour aider les administrateurs à exercer un contrôle
centralisé des nombreux PC de leur entreprise.
Les technologies associées à ZAW (Zero Administration for Windows) se composent
d'un certain nombre d'outils déjà existants (comme les stratégies système de Windows
NT 4.0, Windows 95, et Win98), et de certains outils, comme Systems Management
Server (SMS). Par ailleurs, Configuration and Control Management (CCM) est un
ensemble important de fonctions ZAW qui fera son apparition dans Windows 2000.
Microsoft utilise cette appellation pour décrire un certain nombre d'éléments
de l'initiative globale ZAW.CCM se composait à l'origine de plusieurs technologies
et d'un ensemble de directives pour les ISV. CCM est né de l'espoir de Microsoft
de pouvoir résoudre certains problèmes d'administration communément rencontrés
par ses clients. Une année de discussion avec ces partenaires a permis à Microsoft
d'améliorer ces idées et d'aboutir à une vision de CCM moins grandiose que le
concept original de ZAW, mais plus réaliste. (Pour en savoir plus sur les concepts
de départ de ZAW, voir l'article " ZAW : Windows NT sans administration " de février
1998).
CCM, le ZAW révisé, porte sur la résolution de trois problèmes : l'installation
d'un nouvel OS sur un nouvel ordinateur ou sur le nouveau disque dur d'un ordinateur
existant, le déploiement d'applications à partir de serveurs centraux sur les
ordinateurs de bureau, et la distribution de modifications ou de mises à jour
des applications au moyen d'IntelliMirror.
Active Directory arrive : adaptez vos services DNS
Windows 2000 est désormais prêt. Vos systèmes le sont-ils ? Pour déployer Windows 2000 vous devez auparavant régler deux problèmes liés à Active Directory : vos noms de domaines et vos serveurs DNS
Lire l'articleTirer le meilleur de la console de reprise
Dans Windows 2000 Microsoft introduit un nombre important de fonctions et de possibilités attendues depuis longtemps. Mais quels que soient les nouveaux avantages pour les administrateurs et les utilisateurs, l'arrivée d'une nouvelle version de système d'exploitation présente inévitablement un inconvénient majeur : celui de rendre obsolète une bonne partie des compétences, des techniques et des outils développés par les administrateurs réseau pour la maintenance quotidienne du système d'exploitation.
Considérons, par exemple, la récupération du système après incident. On n'oserait imaginer le déploiement massif d'un nouveau système d'exploitation sur un réseau, tant que l'on ne maîtrise pas les mesures de base nécessaires pour réparer le système quand les choses tournent mal. Les raisons de cette approche sont simples. D'abord, aucun système d'exploitation n'est à l'abri d'une panne ou d'une altération (pas encore en tous cas). Deuxièmement, le déploiement à grande échelle d'un système d'exploitation se traduit nécessairement par une dépendance proportionnelle vis-à-vis de la disponibilité de ce système - en particulier dans le cas des serveurs.
Si une organisation dépend de Windows 2000, il faut pouvoir réparer les systèmes Windows 2000 lorsqu'ils tombent en panne. Bien que Microsoft ait nettement amélioré la fiabilité et les possibilités de récupération des systèmes sous Windows 2000, des incidents peuvent malgré tout encore bel et bien se produire. Dans ce cas, il ne faut pas se trouver pris au dépourvu. C'est à cela que servent certains des nouveaux outils proposés par Microsoft dans Windows 2000.