
Installation d’une nouvelle release, deuxième partie : le grand jour
par Gary Guthrie
Dans l'article " Installation d'une nouvelle release, première partie : planifier
la réussite" Systems Journal, Mars 2001, je présentais une check-list en 12 étapes
pour vous aider à installer avec succès une nouvelle version de l'OS/400 ainsi
que des nouveaux logiciels sous licence. Cet article couvrait les huit premières
étapes décrites figure 1 : toutes les tâches à exécuter la veille de l'installation.
Il vaut mieux exécuter les opérations restantes (9 à 12) le jour même de l'installation.
Ces étapes, ainsi que la procédure d'installation elle-même, sont décrites dans
cet article.

Etendre les applications RPG héritées avec Java !
par Thomas R. Curry et Janet C. Guido
Ces exemples peuvent aider à développer des interfaces Java pour des applications
RPG
Quand Java est entré dans l'univers AS/400, certains se sont demandés si ce langage
n'allait pas rendre leurs connaissances et les applications RPG obsolètes. Qu'ils
se rassurent : le RPG est là pour longtemps, pour la simple et bonne raison qu'une
grande partie des logiciels AS/400 et iSeries sont écrits en RPG.
Mais alors, quelle est la pertinence de Java sur AS/400 ? Java est le langage
des applications Internet, à la fois indépendant des plates-formes et efficace
en informatique distribuée. De plus, Java et le RPG fonctionnent côte à côte sur
l'AS/400. On peut donc parfaitement écrire des programmes Java qui permettent
au reste de l'entreprise, employés et clients compris, de profiter des applications
RPG existantes.
L'AS/400 Toolkit for Java contient tout le nécessaire pour intégrer les
applications RPG avec Java

Quelques canevas d’utilisation des DataLinks SQL pour programmeurs RPG IV
par Mike Cravitz
On peut accéder aux fonctions DataLinks d'UDB/400 depuis des programmes en RPG
IV, sans mettre les données en péril.
La prise en charge des DataLinks UDB propose une alternative aux LOB (Large Objects
Columns) utilisés en SQL/400. Pour plus d'informations sur les LOB, voir l'article
" Quelques canevas d'utilisation des LOB SQL pour programmeurs RPG IV ". Il existe
une différence entre les LOB SQL/400 et les DataLinks. Avec des DataLinks, les
données "non classiques" comme des images et des clips vidéo sont simplement référencées
dans la base de données relationnelle et elles n'y sont pas réellement stockées
comme c'est le cas avec SQL/400.
Par souci de clarté, je précise que DataLinks (avec la lettre s) est le nom officiel
du support DataLink. Le terme DataLinks est donc utilisé ici non pas comme pluriel
de DataLink mais pour désigner la structure architecturale UDB (Universal Database).
L'architecture DataLinks est décrite en détail dans l'article " Utilisation des
datalinks avec DB2 UDB pour AS/400 ", NEWSMAGAZINE, octobre 2000.
Ici, nous allons en apprendre davantage sur DataLinks en examinant un exemple
de programme RPG qui accède à un fichier lié de la manière prescrite. Nous allons
successivement créer une table avec une colonne DataLink, peupler cette table
avec des données, puis extraire les données dans un programme RPG. Mais revoyons
d'abord quelques points élémentaires.
DataLinks est une architecture UDB décrivant un DLFM (DataLinks File Manager)
qui se charge de lier et de délier les colonnes de DataLink

Une suite pour développeurs RPG
De nouveaux produits pour compléter les offres iSeries.
Six-Axe Consultants annonce Zebranet, solution Intranet. Cette solution ouvre l'iSeries à l'Intranet. Sa flexibilité permet d'intégrer et de diffuser rapidement des applications Web au sein de l'entreprise.
Lire l'article
Des Suites bureautiques sous Linux de l’acabit de Microsoft Office
par Mireille Boris
Un certain nombre d'entreprises bravent les conventions, en décidant d'utiliser une suite bureautique sous Linux au lieu du standard dominant, le Office de Microsoft . Une offre relativement abondante leur est proposée. Deux produits dominent le lot des logiciels en Open Source, Star Office 5.2 rebaptisé Open Office, de Sun, et WordPerfect Office 2000, aujourd'hui 2002. Ils sont stables, fiables et d'une très grande richesse fonctionnelle.
Applixware, Tex, Latex, TROFF, NROFF, GROFF et dérivés, NeXs, etc.. proposent des solutions bureautiques sous Linux en Open Source, téléchargeables depuis le Web. Les entreprises utilisatrices de suites bureautiques sous Linux ont toutefois tendance à se fier à des éditeurs plus connus, depuis plus longtemps dans la place, tels Sun ou Corel.
"La suite Wordperfect Office 2000 sous Linux n'est pas en Open Source", précise Frédéric Rossot, Directeur commercial Corel France. "A vrai dire, très peu de clients souhaitent modifier le code du logiciel. Notre logiciel sous Linux n'est pas différent de ce qu'il est sous Windows et sous Mac OS."
Les clients choisissent de l'utiliser, exclusivement ou avec d'autres suites bureautiques, pour des raisons de prix et de facilité d'administration de l'OS. Il est en test dans un certain nombre de ministères, de banques et d'assurances. Ces prospects satisfaits des essais en cours veulent d'abord voir ce que peut leur apporter Linux. Le principe de fonctionnement du Corel Licence Program (CLP) est le même que celui de Microsoft Office. Le prix est 50% moins élevé. "Nous n'avons pas les moyens, comme Sun, de proposer un logiciel gratuit et de nous rémunérer en services. Nous préparons en revanche une proposition d'ASP, location évolutive de logiciels applicatifs pour la fin de l'année" note Frédéric Rossot. Corel Linux OS en Open Source, en revanche est gratuit. Mais sa ligne de produits va peut-être être cédée à un partenaire. Tournent sous Linux, non seulement la suite bureautique proprement dite, mais Corel Draw (60% des parts de marché du graphique sur PC) et autres produits graphiques, tel Corel Painter, et Bryce 3D racheté à Metacreation.
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Le réglage des performances sous windows NT
Le kit de ressources standard de Windows 2000 et NT renferme de nombreux utilitaires d'administration à distance.
par Cris Banson
Pour illustrer les performances d'un système informatique, imaginons une chaîne : le composant le plus lent (ou le maillon le plus faible) dicte les performances de l'ensemble. Ce maillon faible dans la chaîne de performances est aussi appelé goulot d'étranglement. Il se manifeste chez l'utilisateur final par la perception d'un délai dans le temps de réponse du système ou de l'application. Pour régler les performances d'un système, il faut débusquer le goulot d'étranglement : CPU, mémoire, disque, réseau, applications, clients, ou ressources Windows NT. Et il ne sert à rien d'ajouter des ressources à un segment qui ne ralentit pas les performances.
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De La Rue Cash Systems : Un SAV mieux géré grâce au CRM
La société De La Rue Cash System, filiale française du groupe britannique De La Rue, est spécialisée dans le traitement des pièces et billets de banque. Ses équipes de techniciens SAV gèrent notamment la maintenance des automates bancaires, soit près de 350 interventions quotidiennes. La PME a décidé de se doter d'une nouvelle solution de CRM pour mieux anticiper les demandes de ses clients, optimiser la planification des interventions sur site, et améliorer la qualité de service.La notion de service client est un leitmotiv chez De la Rue Cash System. C'est même son fond de commerce, puisque l'entreprise fournit au monde de la banque, des machines utilisées pour le comptage, le tri et le conditionnement des espèces et billets de banques. L'entreprise se charge également de la maintenance des machines sous contrats, incluant près de 6000 automates bancaires. " L'univers de la banque n'autorise aucune approximation. Chez De la Rue Cash System, nous avons toujours souhaité privilégier la notion de qualité de service rendu aux clients " explique Roland De Bost, directeur du service clientèle, chez De La Rue Cash System.
En 1999, l'entreprise décide de rénover son ancien système de gestion de la relation client, dans une problématique de passage à l'an 2000. " Notre ancien système était obsolète, et la qualité du support technique n'était plus satisfaisante. Nous avons donc saisi l'opportunité du passage à l'an 2000, pour migrer vers une nouvelle solution de CRM, adaptée à la taille de notre entreprise, et accompagnée d'un support technique de qualité et de proximité. " C'est le progiciel de CRM Services Alliances V 4.1 de l'éditeur Astea qui sera retenu. D'autres critères fonctionnels ont motivé le choix de cette solution, et notamment sa modernité, son architecture ouverte, et sa facilité de mise en oeuvre. " Nous recherchions une solution de CRM, qui nous permette d'ouvrir notre système d'information vers nos clients et fournisseurs, de manière à créer une transparence et une interactivité dans la chaîne de livraison du service. "
Nous recherchions une solution de CRM, qui nous permette d'ouvrir notre système d'information vers nos clients et fournisseurs
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JD. Edwards joue la carte de l’entreprise étendue
La conférence des utilisateurs de logiciels JDE qui s'est récemment tenue à Denver
(Colorado) a permis de faire le point sur la nouvelle stratégie de l'éditeur ERP
américain.
Rachat de la société Numetrics Limited, investissement majeur sur l'e-business,
multiplication des partenariats dans le domaine du Knowledge Management, la conférence
utilisateurs JD.Edwards qui s'est tenue à Denver (Colorado) au mois de mai dernier
a permis de faire le point sur la nouvelle stratégie de l'éditeur ERP américain.
Comme l'a souligné C. Edward Mc Vaney, directeur et cofondateur de JD.Edwards,
lors de la session d'ouverture : “ L'e-business est véritablement la technologie
d'avenir pour le marché des ERP.
Grâce aux technologies Java, XML et HTML, l'enjeu n'est plus simplement d'améliorer
l'organisation interne de l'entreprise, mais d'améliorer les processus de l'entreprise
étendue, les relations de l'entreprise avec ses partenaires, clients et fournisseurs
externes. ” Si aujourd'hui le souhait majeur de l'éditeur est de “ devenir le
leader mondial de la fourniture de solutions ERP ”, sa nouvelle stratégie s'oriente
vers ce qu'IDC appelle l'XRP pour eXtended Resource Planning, c'est à dire l'élargissement
de la couverture fonctionnelle des ERP, vers la gestion externe des processus
d'entreprise ( SCM, e-business …).
Ce nouveau positionnement marketing se traduit notamment par différentes opérations
commerciales de poids, et notamment le rachat de Numetrics, l'éditeur canadien
spécialisé dans la fourniture de solutions Supply Chain orientées Web. De cette
acquisition d'un montant de 80 millions de dollars résultera l'intégration des
produits Supply Chain de Numetrics dans l'offre ERP Oneworld. “ La solution de
Numetrics permet de planifier, de synchroniser et d'optimiser la gestion des chaînes
logistiques de manière intuitive sur Internet. Elle vient donc naturellement compléter
nos propres efforts de développements dans le domaine des solutions e-business
” souligne ainsi Doug Massingill, CEO de JD.Edwards.
Une acquisition qui permettra non seulement à l'éditeur d'ERP d'adresser le nouveau
marché de l'Internet et du Business to Business, mais aussi d'attaquer plus facilement
les grands comptes, cible privilégiée de Numetrics.
L'enjeu n'est plus simplement d'améliorer l'organisation interne de l'entreprise,
mais d'améliorer les processus de l'entreprise étendue et les relations de l'entreprise
avec ses partenaires

ONET fiabilise son ERP en client-serveur
Souhaitant mettre fin à plusieurs années d'une architecture informatique vieillissante, centralisée sur mainframe, le groupe ONET a opté pour l'implémentation d'un ERP en environnement client-serveur. Exit les applications comptables « maisons » ne passant pas l'an 2000. La rénovation du système d'information de l'entreprise passe par la mise en place du progiciel de gestion intégré People Soft sur Windows NT. Une alternative qui impose cependant à la direction des systèmes d'informations, de trouver une solution de sauvegarde de donnée adaptée à ces nouveaux environnements informatiques.C'est à la fin de l'année 1998, que l'entreprise de nettoyage industriel ONET, décide de mener une stratégie de downsizing, et de migrer son informatique centralisée basée sur mainframe DOS-VSE, vers une architecture ouverte client-serveur. En parallèle, elle fait le choix du progiciel intégré People Soft en environnement Windows NT, pour assurer la rénovation d'un système comptable qui ne passait pas l'an 2000, « Nous avons choisi d'intégrer toute notre comptabilité générale, client et fournisseur via l'installation des modules GL, AP et AR de People Soft » témoigne Christian Lacambre, directeur des systèmes d'information du groupe ONET. Les autres applications « maisons » ont également subit des évolutions pour s'adapter à la nouvelle architecture informatique. L'application de comptabilité analytique a été portée sur Adabase avec l'aide de Software AG, et celle de rapprochement bancaire a été remplacée par le progiciel Concept. « Nos applications comptables tournant sur mainframe ne passaient pas l'an 2000, et nous ne savions pas, s'il était possible d'implémenter notre ERP à l'échéance prévue. » Deux options se présentent alors : soit initier un plan de migration an 2000 des applicatifs mainframe, soit tout miser sur la mise en oeuvre de l'ERP. « Notre projet de migration An 2000 s'est rapidement avéré trop lourd à supporter en terme de délais de mises en oeuvre et de coûts, puisqu'il représentait un investissement d'environ 3 Millions de francs. Nous avons donc opté pour la solution la moins risquée, de mise en place de People Soft. La SSII Cap Gemini est alors chargée d'accompagner l'entreprise dans la mise en oeuvre de son ERP. Un projet qui aura nécessité un investissement de 4000 jours/hommes, et impliqué en interne, une démarche importante de conduite de changement. Nos 70 comptables étaient habitués à travailler avec un système franco-français maison en architecture centralisée. Il leur fallait à la fois se familiariser avec l'univers micro et à un nouveau système comptable d'origine anglo-saxon » précise Christian Lacambre.
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Mes dix outils chouchous du Kit de Ressources pour l’ administration à distance
par Darren Mar-Elia
Je suis prêt à parier que la très grande majorité des administrateurs systèmes,
et en particulier ceux qui gèrent des centaines ou des milliers de systèmes distants,
font énormément appel au Kit de ressources Microsoft Windows 2000 Server ou Windows
NT Server 4.0 pour mener à bien leurs tâches.Je découvre constamment de nouveaux utilitaires très utiles pour effectuer des
tâches cruciales d'administration à distance. Les kits de ressources regorgent
d'outils d'administration à distance très précieux, j'ai même du mal à me souvenir
de tous. J'ai réuni ici mes 10 outils favoris - 5 pour Windows 2000 et 5 pour
Windows NT 4.0. La plupart des administrateurs à distance les trouveront inestimables
pour leurs tâches quotidiennes d'administration des systèmes.
J'ai sélectionné des outils dont je me sers beaucoup pour administrer un grand
environnement Windows 2000 et NT, en citant des exemples d'utilisation pour chacun
d'eux, afin de donner une idée de leur potentiel et de leurs utilisations possibles.
Certes, mon propos part du principe que vous avez téléchargé le Kit de ressources
de Microsoft Windows NT Server 4.0 Supplément 1 et Supplément 4, mais la plupart
des outils dont je parle se trouvent dans les kits de ressources de base.
Avant de m'engager dans la discussion, permettez-moi une remarque : le kit de
ressources de Windows 2000 Server a mis la barre plus haut pour le nombre d'outils
utiles inclus. Certains de ces nouveaux outils ne fonctionnent exclusivement qu'avec
Windows 2000, mais d'autres fonctionnent aussi bien avec Windows NT 4.0. Aucun
des outils Windows 2000 que je mentionne ne fonctionne sous Windows NT, mais d'autres
le font. Si vous découvrez d'autres outils du kit de ressources de Windows 2000
que vous aimeriez utiliser avec Windows NT, n'hésitez pas à tester leur compatibilité
amont, cela en vaut la peine.


Procédures et prototypes RPG IV et au delà
par Gary Guthrie
Bien organiser les sources et les objets ILE facilite grandement le développement
des applications RPG IV
Il est bien connu qu'avec le couple ILE (Integrated Language Environment) et RPG
IV, on peut écrire des applications plus modulaires et plus robustes. Les modules
et programmes de service permettent de construire très simplement des programmes
à l'aide de plusieurs petits fragments de code faciles à maintenir et réutilisables.
Quant aux procédures RPG IV, elles permettent de scinder facilement des applications
en fonctions bien définies.
Si tout cela favorise le développement d'applications, il faut aussi en payer
le prix. Avec ces améliorations, gérer le code source et les objets devient une
tâche indispensable. Plus on étendra le développement pour y inclure davantage
le RPG IV, plus les procédures seront utilisées dans les applications. Et, face
à l'augmentation du nombre de procédures, on constate qu'il devient difficile
de suivre les procédures disponibles et les programmes de service qui les contiennent.
Pour alléger le travail de développement, il faut choisir les bonnes techniques
d'administration.
La manière dont on nomme les procédures influence grandement le travail
de développement

L’ES7000, l’argument choc d’Unisys pour Windows 2000 DataCenter
propos receueillis par René Beretz
Systems Journal a rencontré Patrick Reitter, Directeur Marketing Serveurs dans
la division Systèmes et Technologie chez Unisys. Il a répondu à nos questions
sur la stratégie de l'entreprise autour de Windows 2000 DataCenter.

Faire coexister Windows 2000 et Windows NT 4.0
par Paula Sharick
Il y a quelques mois, je me suis posé la question de savoir si Windows 2000 et
NT 4.0 pouvaient coexister. Après avoir testé un environnement mixte Windows 2000
et Windows NT 4.0, j'ai fait part de mes expériences et j'ai eu l'agréable surprise
de constater que les deux technologies fonctionnent bien ensemble. Vous envisagez
peut-être de migrer, mais vous avez besoin de quelques conseils ? Jetons donc
un coup d'oeil sur les raisons de migrer, les principales différences entre les
plates-formes et quelques astuces pour une migration en toute confiance.

Traduction des logiciels : vers une meilleure compréhension
par John Ghrist
Quel est l'un des plus grands obstacles aux ventes de logiciels américains sur
les marchés internationaux ? La langue, bien sûr. Bien que reconnu comme une langue
internationale, l'anglais n'est en fait pas aussi universel que cela.
Sur les marchés extérieurs aux pays anglo-saxons, les logiciels ne proposant que
des interfaces en anglais ont un net handicap, même s'ils s'agit d'applications
plus performantes, tout simplement parce que la plupart des utilisateurs demandent
une interface leur permettant de travailler dans leur propre langue.
Pour un éditeur anglo-saxon, la solution logique est donc de fournir une version
des produits les plus stratégiques dans les différentes langues. Mais trouver
les personnes compétentes pour traduire des supports techniques comme des interfaces
utilisateurs, des fichiers d'aide et de la documentation relève de la mission
impossible. Faut-il s'allouer les services de traducteurs en interne ? Faut-il
avoir recours à des services de traduction ? Ou encore utiliser un logiciel de
traduction ? Et une fois le choix effectué, comment mesurer l'impact et la qualité
du travail, des outils et des services de la solution retenue ?
Mapics, Inc. (et les sociétés l'ayant historiquement précédée) est venue à bout
de ce problème, en diffusant avec succès à l'étranger une solution de gestion
industrielle réputée sur AS/400.
Le produit a d'abord été traduit dans quelques-unes des langues européennes
vers le milieu des années 80

Issu de Monterey, AIX 5 L rallie Caldera et les OEM Intel
par Mireille Boris
Le projet Monterey qui a réuni IBM, SCO et Intel pour le développement d'un Unix
64 bits standard donne naissance à un AIX 5 L. Volens nolens, tous les OEM Intel,
de Compaq à Unisys, vont supporter de l'AIX…IBM l'avait-il imaginé il y a un an?
Monterey a été le nom de code de l'action concertée entre IBM, SCO et Intel. Au
coeur du programme de développement, un Unix 64 bits dont AIX d'IBM, flanqué d'Unixware
de SCO et de Dynix ptx de Sequent, était l'élément le plus important. Objectif
: approcher en OEM les machines Intel.
Or, il s'est avéré que le nom le plus porteur était… AIX
Cet Unix collectif étant prêt à sortir en juillet dernier, il s'est agi de le
baptiser. Des agences de communication ont été consultées. Or, il s'est avéré
que le nom le plus porteur était… AIX. "Avec le succès du S80, AIX avait une image
très forte sur le marché", note Jean-Marc Ferré d'IBM. AIX 5, à cause de sa composante
Power PC dont l'AIX en était à la V4 et AIX 5 L pour bien indiquer que l'affinité
Linux est incluse dans cette nouvelle version. AIX 5L for Power, AIX 5L for IA
64 en attente de machines Itanium prévues pour le 10 octobre étaient disponibles
en août. Mais les 2000 machines 64 bits Intel en circulation étant toujours considérées
comme expérimentales et leur sortie en volume étant une fois de plus retardées
jusqu'en avril 2001, la décision fut prise de ne pas se presser. Aix 5.0L for
Power, 5.0L IA-64 restent des versions d'évaluation pour éditeurs. Les versions
de production d'Aix 5.1L for Power et for IA-64 sortiront en avril en même temps
que les serveurs Intel.
"Notre objectif premier est toujours un Unix standard, partagé par un marché plus
large, avec un Unix qui a déjà fait ses preuves sur Power", affirme Jean-Marc
Ferré. Rien de changé dans l'accord avec Intel, qui apporte de l'argent pour financer
les approches des éditeurs, ni dans l'adhésion d'un certain nombre de constructeurs.
Compaq a communiqué sur ce sujet. Les Proliant supporteront AIX. Il n'y a pas
d'autre alternative, Compaq ayant cessé de développer Tru64 sur plate-forme Intel.
SCO apporte à AIX 5 L un support constant. La stratégie de Caldera est de supporter
des plates-formes Linux 32 bits, mais la composante SCO est plus robuste. Il va
falloir un certain temps pour que Linux 64 bits monte en puissance de la même
manière.
Benoît Maillard, de SCO-Caldera, confirme : "La division Serveurs et Professional
Services de SCO est devenue Caldera Inc.. Le travail continue. Quand le nommage
de l'OS Monterey 64 a été décidé, le choix s'est porté sur AIX 5L, malgré une
petite résistance de la part de SCO. Mais prendre un nouveau nom aurait été perturbant
dans un marché Unix en phase de consolidation. La bannière AIX est haut de gamme,
ouverte, avec une connotation Linux. La filiation AIX est rassurante, et l'ouverture
multiplates-formes d'IBM réelle à tous les OEM du marché. Les OEM ont fait un
peu la tête. Mais le business Unix sur Intel est profitable. Le volume des ventes
de matériel avec SCO a dépassé les 4 milliards de $. Cela ne peut que continuer
vers le haut. Unisys, Dell, Compaq, Bull, Fujitsu ou encore Acer jouent dans la
pièce, et avalisent ce support. Plutôt que de fragmenter, ils participent à la
consolidation. "
Une partie importante du travail de Monterey a porté sur les applications. Oracle,
BEA, BMC, CA, Cygnus pour les outils de développement, IBM logiciel, JDEdwards,
I2, Informix, Software AG, Brio, Candle, Sybase, etc.., ont adopté la plate-forme
très tôt. Actuellement, un système accessible à distance depuis le Web est mis
en place pour les développeurs. De leur centre de portage, IBM et Bull reçoivent
les développeurs de logiciels avec représentation locale des programmes de recrutement
des partenaires. Des centres semblables utilisant des octoprocesseurs Intel ont
ouvert à San Mateo, dans le Massachussets, en Allemagne et en Angleterre. Le catalogue
de logiciels sera prêt en même temps que la V 5.1 et les machines Intel.
Les fonctionnalités NUMA et LPart sont inscrites dans AIX 5.0 L

La revanche des I/O
par Frank G. Soltis
Un système équilibré exige une mémoire et des entrées/sorties rapides
Depuis toujours, les entrées/sorties (I/O : Input/Output) ont été les parents
pauvres des modèles des systèmes informatiques. La vedette étant presque toujours
le processeur. Pourquoi ? A cause de la suprématie du Mégahertz (MHz), la mesure
des performances informatiques la plus répandue. Comme il est impossible de mesurer
la qualité du système des I/O d'un ordinateur avec des MHz, les concepteurs ont
le plus souvent ignoré cet aspect pour se concentrer sur les performances du processeur.
Après tout, c'est quand même le MHz qui fait vendre. Qui, devant un nouvel ordinateur
cherche à savoir quelle est la bande passante des I/O plutôt que les prouesses
en MHz du processeur ?
Pourtant, un ordinateur sans I/O, c'est comme une voiture sans roues, malgré toute
la puissance du moteur, elle n'ira pas loin. Au même titre que la mémoire, le
système des I/O détermine le temps de réponse et le débit de la plupart des ordinateurs.
Ce sont ces mesures qui intéressent le plus les clients, même si les concepteurs
de processeurs ne l'admettent pas.
La puissance des I/O pourrait alors bien devenir le seul critère distinctif
Heureusement, les choses sont en train de changer. Dans un futur proche, tous
les ordinateurs, des PC d'entrée de gamme aux superordinateurs les plus rapides,
utiliseront les mêmes briques de microprocesseur. La puissance des I/O pourrait
alors bien devenir le seul critère distinctif.
Même les concepteurs de processeurs commencent à prendre les I/O plus au sérieux.
C'est ainsi que les concepteurs de la prochaine génération de puces microprocesseur
PowerPC (appelées POWER4) mettent davantage en avant les largeurs de bande de
leurs nouvelles puces plutôt que leur performance en MHz. La situation s'est inversée,
et les I/O ont enfin leur heure de gloire. Et comme le système des I/O de la nouvelle
iSeries 400 est très différent de celui de l'AS/400, il convient d'examiner les
modifications apportées pour juger de leurs conséquences sur nos modèles de systèmes
futurs.

Les solutions de clustering de Microsoft
par Greg Todd
Au fil des ans Microsoft s'est efforcé d'étendre la capacité de montée en charge,
la disponibilité et la fiabilité de ses solutions serveurs. Le clustering est
un moyen éprouvé d'atteindre cet objectif et Microsoft l'a adopté en vue d'en
faire un élément à part entière de ses systèmes d'exploitation et de ses offres
produits. Avec la sortie de Windows 2000, les solutions de clustering de Microsoft
ont fait un bond en avant considérable vers la maturité.

Pour un contrôle d’accès efficace à Windows 2000 et NT
par Randy Franklin-Smith
La question la plus importante concernant la sécurité au sein du réseau interne
d'une entreprise consiste à se demander qui a accès et à quoi. Dans de nombreuses
entreprises, il manque une méthode cohérente pour contrôler l'accès à certains
fichiers. Des domaines contenant des dizaines de milliers de fichiers et de répertoires
peuvent avoir des dizaines de milliers d'utilisateurs.
Certains outils produisent un énorme rapport indiquant chaque fichier auquel un
utilisateur peut accéder, mais les administrateurs ont souvent du mal à faire
le tri dans des rapports aussi détaillés, qui, d'ailleurs, mettent habituellement
l'accent sur un serveur au lieu de prendre en compte la totalité d'un réseau.
Les rapports n'indiquent pas si des niveaux d'accès variés sont appropriés pour
les utilisateurs.
Windows 2000 et NT contrôlent l'accès au niveau des fichiers. Mais pour que le
contrôle d'accès soit efficace et contrôlable, les administrateurs système doivent
gérer l'accès à des niveaux plus élevés, tels que les applications, les bases
de données et les zones de partages de fichiers de départements ou de groupes
de travail. Le contrôle d'accès peut se gérer facilement dans Windows 2000 et
NT avec des outils shareware et une structure de groupes à deux niveaux. Cette
méthode crée un système de contrôle facile à maintenir, à vérifier et à apprendre.
On peut également mettre en oeuvre la nouvelle structure de contrôle d'accès parallèlement
à celle qui existe sur un système, puis supprimer cette dernière.

L’initiative Biztalk de Microsoft
par Tao Zhou
Le commerce électronique Business-to-business (B2B) permet aux entreprises d'effectuer leurs transactions commerciales par l'Internet sans processus manuels. Dans bien des cas, les entreprises utilisent des applications et des formats de documents différents, et l'intégration d'applications faisant appel à diverses structures de données pose au commerce électronique B2B un véritable défi. Traditionnellement, les grandes entreprises utilisent les standards d'échange de documents EDI pour mettre en oeuvre l'intégration des applications commerciales et l'exploitation. Mais l'implémentation de l'EDI est onéreuse et rares sont les petites et moyennes entreprises pouvant se permettre cette solution.
Pour régler le problème de l'intégration des applications et minimiser le coût de développement d'un système de e-commerce B2B, l'industrie informatique considère le standard XML du World Wide Web Consortium (W3C) comme langage standard pour les données du commerce électronique B2B. XML est gratuit, facile à utiliser et supporte la description des données pour toutes les applications et plates-formes. Lorsque deux partenaires commerciaux utilisent la même spécification de document XML pour échanger des informations, leurs applications supportant XML peuvent recevoir et traiter des données sans transformation manuelle ni saisie.
Plusieurs éditeurs, dont IBM, SoftQuad et Microsoft, offrent des applications de commerce B2B utilisant XML. En 1999 Microsoft a annoncé le développement de sa solution de commerce électronique B2B en XML, répondant au nom de code BizTalk Initiative, et a sortie, en 2000, BizTalk Framework et BizTalk Server 2000, les deux principaux éléments constitutifs de l'initiative BizTalk. BizTalk Framework est une spécification technique qui définit l'architecture et la structure des messages BizTalk. BizTalk Server 2000 est un serveur qui intègre les applications et automatise les processus commerciaux en acheminant et en transformant automatiquement les documents. Avant d'utiliser BizTalk, pour donner libre cours à une activité de commerce électronique, il importe de bien comprendre les composants de cette solution.
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