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Sauvegarde et restauration avec Split Mirror

Sauvegarde et restauration avec Split Mirror

par Ron Talmage - Mis en ligne le 10/06/2002
SQL Server 2000 peut sauvegarder de très grandes bases de données (VLDB, very large databases) rapidement et sollicitant très peu le serveur de base de données. Mais en restaurant à  partir de ces sauvegardes, on risque de réduire la disponibilité de la base de données.

En effet, l'un des principaux inconvénients de la restauration d'une VLDB est de la rendre indisponible pendant cette opération, c'est-à -dire pendant plusieurs heures. Pour résoudre le problème de l'indisponibilité de la base de données pendant une restauration, Microsoft s'est unie avec trois importants fournisseurs de SAN (Storage Area Network) - Compaq, EMC, et Hitachi Data Systems (HDS) - pour permettre la sauvegarde et la restauration en mode split-mirror. La restauration split-mirror peut se faire en quelques secondes, réduisant donc considérablement le temps d'indisponibilité de la base de données. Pour tous ceux qui veulent une grande disponibilité de la base de données et ne peuvent pas se permettre le temps d'interruption qu'impose la restauration, la technologie split-mirror offre une solution simple fondée sur le hardware.

Toutes les éditions de SQL Server 2000 possèdent la fonction splitmirror. Contrairement à  l'interface de sauvegarde et de restauration bien connue de SQL Server 2000, le procédé split-mirror a besoin de matériel spécialisé et de logiciel tierce partie. Pour effectuer une sauvegarde ou une restauration split-mirror, il faut stocker le contenu de la base de données sur des jeux de lecteurs en miroir, en configuration SAN. Les opérations de sauvegarde et de restauration se déroulent dans le sous-système de stockage sur disque, et donc concernent peu le serveur de base de données SQL Server 2000.

Les deux types de sauvegarde diffèrent également par leur mécanismes sous-jacents. Dans une sauvegarde SQL Server 2000 classique, SQL Server écrit des pages de données sur l'unité de sauvegarde, qui peut être un fichier disque ou un lecteur de bande. En revanche, dans une sauvegarde splitmirror, SQL Server laisse au logiciel et au matériel du fournisseur du sous-système disque la responsabilité du stockage des données.

La sauvegarde split-mirror préserve la disponibilité de la base de données car elle la sauvegarde en quelques secondes. On peut donc se permettre des sauvegardes plus fréquentes. Et la restauration d'une base de données à  partir d'une sauvegarde split-mirror est tout aussi rapide. La sauvegarde split-mirror permet pratiquement de se dispenser des ressources du serveur de base de données pour cette opération. De plus, on peut initialiser un serveur secondaire beaucoup plus rapidement qu'avec la méthode de sauvegarde et de restauration SQL Server standard.

Mais n'oubliez pas que la sauvegarde split-mirror demande du matériel et du logiciel spécialisés. Il faut que la base de données soit stockée sur un sous-système disque avec miroir - en principe RAID 10 sur un SAN. En outre, elle nécessite un utilitaire logiciel de gestion de volumes spécialisé pour communiquer avec SQL Server 2000. Il faut donc mettre en balance les avantages de la technologie split-mirror et le coût du logiciel et du matériel système disque qui l'accompagnent.

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Gérer votre base de données MSDE

Gérer votre base de données MSDE

par William Vaughn - Mis en ligne le 23/10/02
Le scénario est le suivant : vous avez développé une application qui utilise SQL Server. Vous développez sur le MSDE (Microsoft SQL Server Data Engine), la version desktop de SQL Server, sur votre propre système ; mais votre application tourne sur un système cible sans MSDE installé et n'ayant pas accès à  SQL Server sur le réseau ...

Découvrant que vous devez installer MSDE sur le système cible, vous rassemblez des informations et bâtissez une stratégie pour installer MSDE sur le système cible. Fort bien, mais avant de démarrer, réfléchissez aux points suivants :
• redémarrer ou non MSDE avant d'exécuter votre application
• connecter l'instance MSDE sur le système cible
• installer la base de données initiale
• mettre en place les comptes utilisateur et les autorisations sur votre base de données pour les utilisateurs et l'administrateur système
• arrêter MSDE quand l'application se termine
• sauvegarder la base de données et la restaurer

J'ai écrit un exemple de code pour illustrer la gestion d'une installation MSDE au moyen de SQL-DMO (SQL Distributed Management Objects) et d'autres techniques plus classiques. Voyons quelques explications détaillées des techniques que j'ai utilisées et quelques conseils pour que tout se passe bien pour les applications et utilisateurs longtemps après la fin de l'installation. Vous pouvez également utiliser ces techniques avec des applications SQL Server non MSDE afin que, quand vous effectuerez une mise à  niveau à  partir de MSDE, vous n'ayez pas à  apporter beaucoup de modifications aux routines servant à  gérer le serveur.

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Omtool lance Genidocs 1.2

Omtool lance Genidocs 1.2

Omtool lance Genidocs 1.2, logiciel sécurisé pour email qui se caractérise par le support Microsoft Office XP, une passerelle pour message « server-to-server » et une authentification améliorée.

Cette nouvelle version offre également un support de cryptage PDF 128-bit, la création de messages et le suivi de la livraison, le support SQL Server et Microsoft Access.

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OLAP pour développeurs

OLAP pour développeurs

par Dan Fox - Mis en ligne le 23/10/02
SQL Server 2000 Analysis Services supporte de nombreuses nouvelles options pour OLAP, dans le domaine de l'architecture, de la sécurité et de l'administration; y compris des cubes liés, des cellules calculées, des ensembles nommés, et des cubes partitionnés distribués ...Analysis Services n'a pas oublié les développeurs, en leur permettant de voir des lignes de détails par drillthrough (analyse approfondie) et de laisser les utilisateurs agir sur des cellules dans un cube, au moyen d'actions. Dans les deux cas, ces fonctions offrent des possibilités qui étaient difficiles sinon impossibles auparavant.
Dans cet article, je montre comment les développeurs peuvent s'en remettre à  Analysis Services pour des applications Web en ajoutant le support drillthrough et en mettant en oeuvre des actions.

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Actualités – Juin 2002

Actualités – Juin 2002

Les actualités SQL Server pour le mois de juin

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Toujours plus sur SQL Server

Toujours plus sur SQL Server

Trucs et astuces pour SQL Server : Créer une propriété étendue dans SQL Server 2000, Extraire certaines lignes dans un resulset, Se connecter programmatiquement avec l’authentification Windows, Eviter d’utiliser datetime comme clé primaire, Capturer une trace SQL, Changer l’ordre de tri dans SQL Server 7.0, Détacher et rattacher des bases de données, Présenter la taille de colonne d’une table ...

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Log Shipping dans SQL Server 2000 (Partie II)

Log Shipping dans SQL Server 2000 (Partie II)

par Ron Talmage - Mis en ligne le 29/04/2002
Quand votre serveur de base de données de production s'arrête - pour cause de maintenance programmée ou d'événement inattendu - il faut être sûr que la base de données est intacte sur un serveur standby. Une opération log shipping bien conçue, qui transfère les journaux de transactions d'une base de données du serveur primaire sur un serveur standby, peut vous procurer cette confiance ...SQL Server 2000 Enterprise Edition et SQL Server 2000 Developer Edition supportent log shipping comme un utilitaire Enterprise Manager intégré. Le Microsoft SQL Server 2000 Resource Kit est livré avec un ensemble de procédures cataloguées non supporté pour log shipping dans d'autres éditions de SQL Server 2000 (pour plus de détails, voir l'encadré « Log Shipping simple dans SQL Server 2000 Standard Edition »), et le Microsoft BackOffice Resource Kit (BORK) 4.5 offre une méthode non supportée de log shipping pour SQL Server 7.0. Dans l'article « Log Shipping dans SQL Server 2000, 1ère partie », j'ai décrit comment installer, reconfigurer et superviser log shipping. Dans cet article, nous allons voir comment changer les rôles des serveurs primaire et secondaire, comment inverser complètement leurs rôles, et où placer le serveur moniteur pour qu'il soit le plus utile possible.

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Log Shipping dans SQL Server 2000 (Partie I)

Log Shipping dans SQL Server 2000 (Partie I)

par Ron Talmage - Mis en ligne le 29/04/2002
Log Shipping augmente la disponibilité d'une base de données SQL Server en copiant et en restaurant les journaux de transactions de la base de données dans une autre base sur un serveur standby. Comme la base de données standby reçoit toutes les modifications apportées à  la base de données originale, elle en est le double exact ...... sauf pendant le court laps de temps de l'opération de copie/chargement. Donc, en cas d'indisponibilité du serveur primaire original, on peut transformer le serveur standby en un nouveau serveur primaire. Quand le serveur primaire original redevient disponible, on peut en faire un nouveau serveur standby - et inverser ainsi les rôles des deux serveurs. Dans les éditions SQL Server 2000 Enterprise et Developer, Microsoft fournit un utilitaire Log Shipping dans Enterprise Manager - dans le cadre du Database Maintenance Plan Wizard. Auparavant, il fallait construire votre propre système Log Shipping ou - dans le cas de SQL Server 7.0 - utiliser les outils de Log Shipping non supportés disponibles dans le Microsoft BackOffice 4.5 Resource Kit. Le nouveau wizard facilite les opérations de préparation, configuration et supervision du Log Shipping de SQL Server 2000. (Pour vérifier les détails techniques de cet article, j'ai utilisé SQL Server 2000 Enterprise Edition avec Service Pack 1 - SP1. Néanmoins, d'après la liste de corrections, SP1 ne corrige aucun des bogues associés au log shipping.)

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Xora présente Xora Platform

Xora présente Xora Platform

Xora présente Xora Platform, série de modules qui fournit aux travailleurs mobiles un accès sans fil aux informations en temps réel à partir de leurs applications d'entreprise.

Il est possible d'accéder aux données au moyen d'un téléphone cellulaire, d'un pager ou PDA.

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Actualités – avril 2002

Actualités – avril 2002

Les actualités SQL Server pour le mois de mai

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Les fondations du futur

Les fondations du futur

Une interview exclusive de Gordon Mangione, vice-président de SQL Server, à propos de l'avenir et du présent de SQL Server 2000, de l'implémentation de XML dans les systèmes de gestion de base de données, des problèmes d’évolutivité associés à ADO.NET.Tout à fait chez lui dans un bureau le long du même hall où il a commencé sa carrière chez Microsoft voilà 10 ans, Gordon Mangione dirige une équipe SQL Server qui est au coeur de la stratégie .NET de Microsoft. A peine sorti du rôle de vice-président de l’équipe Microsoft Exchange Server, Mangione plonge dans sa nouvelle fonction de vice-président de SQL Server. Dans cette interview exclusive, il parle à Systems Journal de la réussite de SQL Server 2000, construisant une fondation pour le futur avec XML et .NET, et ce qu’apportera la nouvelle release de SQL Server, au nom de code Yukon.

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SQL, 10+1 astuces pour la sécurité

SQL, 10+1 astuces pour la sécurité

par Michael D. Reilly
Les données sont bien protégées par le puissant mécanisme de sauvegarde et de restauration de SQL Server. Si votre stratégie de sauvegarde et de restauration est efficace, sachez qu'en cas de problèmes, vous pourrez redresser la situation avec un minimum d'interruption et de perturbations pour les utilisateurs. Les 11 astuces suivantes permettent de tirer le meilleur parti possible de l'utilitaire de sauvegarde et de restauration qui accompagne SQL Server.

Retrouvez les figures explicatives dans l'édition papier de cet erticle

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Le renouveau des technologies server : les serveurs d’entreprise

Le renouveau des technologies server : les serveurs d’entreprise

par MICHAEL OTEY
Redmond pénètre dans le domaine de l'entreprise.
La nouvelle politique .NET de Microsoft est animée par la stratégie suivante : passer du statut de fournisseur de technologie pour service ou département de taille moyenne, à  celui de fournisseur de logiciels et de technologie d'entreprise tous azimuts.

Les produits BackOffice de Microsoft sont jugés simples d'emploi, parfaitement adaptés au créneau départemental, mais dépourvus de l'évolutivité et de l'interopérabilité indispensables pour se hisser au niveau de l'entreprise globale. C'est pour changer cette perception que Microsoft a conçu sa nouvelle gamme d'Enterprise Servers .NET. Au cours de la dernière année, Microsoft a d'ailleurs revitalisé tout son groupe de produits serveurs. On reconnaîtra la plupart des serveurs d'entreprise .NET (.NET Enterprise Servers) comme les dernières versions des produits BackOffice établis, mais d'autres sont entièrement nouveaux.
On trouvera des informations complémentaires sur .NET Enterprise Servers de Microsoft à  l'adresse http://www.microsoft.com/servers.

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10 astuces de réglage pour 90 % de gains de performances

10 astuces de réglage pour 90 % de gains de performances

par Kalen Delaney
La règle des 90/10 pour les performances de SQL Server :
Le réglage de Microsoft SQL Server 2000 et de SQL Server 7.0 pour doper les performances peut être ardu mais, le plus souvent, on peut obtenir d'importants avantages en contrepartie d'un effort minime.

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Une introduction aux vues indexées

Une introduction aux vues indexées

par Karen Delaney
SQL Server 2000 ouvre une voie alternative pour atteindre des performances maximales


Remarque : Les auteurs ont basé leurs articles SQL Server 2000 sur des versions antérieures à  la Bêta 2. Aussi, il se peut que vous remarquiez quelques différences entre la Bêta 2 et le comportement ou les interfaces décrits dans cet article. En particulier, veuillez noter que la fonction vues indexées ne sera disponible que dans SQL Server 2000 Enterprise Edition. Toutefois, on peut installer Entreprise Edition sur un serveur NT 4 ou Windows 2000 (W2K). On n'est pas obligé d'utiliser NT 4.0 Enterprise ou W2K Advanced Server.

Le puissant et récent support de SQL Server 2000 des vues indexées promet de nous faciliter la tâche tout en exécutant les applications et requêtes plus rapidement. Cela vous semble trop beau pour être vrai ? Les vues indexées permettent de précalculer toutes sortes de jointures, agrégations et formules pour que l'on n'ait plus à  écrire ces conditions dans chaque requête. De plus, Microsoft déclare obtenir des gains de performance de 10 à  100 fois supérieurs au sein des applications et requêtes accédant aux vues indexées par rapport aux tables de base. Bien qu'Oracle supporte une fonctionnalité similaire, appelée vues matérialisées, les nouvelles vues indexées de SQL Server vont bien au-delà  de ce qu'offre la concurrence.

Les nouvelles vues indexées de SQL Server vont bien au-delà  de ce qu'offre la concurrence


Vues indexées ou vues matérialisées ?

Vous avez peut-être entendu parler du concours doté d'un prix d'un million de dollars organisé par Oracle lorsque Microsoft a lancé SQL Server 7.0. Ce concours a été modifié trois fois, mais la version finale ressemble à  ceci :
"Oracle Corp. versera la somme d'un million de dollars à  la première personne capable de démontrer que SQL Server 7.0, avec une base de données TPC-D d'un Tera-octets peut se rapprocher à  1/100 près des meilleures performances publiées à  ce jour par Oracle pour la requête n°5 du standard TPC-D actuel (version 1.3.1). Pour être éligible, le candidat doit réaliser un test TPC-D sur 1 To complet, répondant à  toutes les contraintes de chargement, de mise à  jour et de recherche des données, et publier un rapport intégral de toutes les mesures de performances. Le candidat peut utiliser n'importe quelle plate-forme habilitée à  héberger SQL Server 7.0. Les tests doivent être validés par un organisme certifié TPC".

Oracle était sûr de son fait, car son système prenait déjà  en charge une fonctionnalité appelée "Vues matérialisées". Etant donné que le TPC (Transaction Processing Performance Council) documente de manière exhaustive les spécifications de ses benchmarks, Oracle a été en mesure de créer des vues matérialisées correspondant aux requêtes exécutées au cours du benchmark. Ainsi, il suffit à  la base de données de lire les résultats pré-calculés depuis le disque, sans avoir à  effectuer aucun traitement. Si SQL Server 7.0 avait pris en charge les vues indexées, Oracle n'aurait jamais organisé ce concours.
Les vues indexées de SQL Server 2000 présentent plusieurs avantages par rapport aux vues matérialisées d'Oracle. Tout d'abord, les vues matérialisées ne sont pas dynamiques. Il faut les rafraîchir manuellement pour prendre en compte les modifications intervenues dans les données. Ensuite, l'optimiseur de requêtes d'Oracle ne prévoit pas de façon automatique l'utilisation d'une vue matérialisée si on ne précise pas directement le nom de la vue dans la clause FROM de la requête.

Qu'on utilise des vues indexées ou matérialisées, dans les deux cas, il faut con

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Résolution de problèmes avec SQL Profiler

Résolution de problèmes avec SQL Profiler

par Itzik Ben-Gan
Retrouvez le coupable en reconstituant le crime… L'utilisation de l'outil de traçage SQL Profiler de SQL Server 7.0 est comparable à  l'aide qu'apporterait un enquêteur privé, permettant d'optimiser, de dépanner et de gérer un environnement SQL Server. L'article "Comment suivre un événement à  la trace avec SQL Server Profiler" présente l'architecture de suivi de SQL Server 7.0, et indique comment définir au moyen d'une interface graphique une fonction de suivi avec Profiler. Désormais, vous êtes prêt à  plonger dans des eaux plus profondes, et à  réexécuter les actions enregistrées par Profiler, et définir des actions de suivi automatique avec les procédures cataloguées étendues de suivi de SQL Server 7.0. Avec ces bases solides, on peut mettre à  profit Profiler et les procédures cataloguées étendues pour examiner différents cas de figure, allant des requêtes dont l'exécution est anormalement longue aux situations de blocage.

Si on souhaite réexécuter des traces, il faut d'abord mener quelques tâches préliminaires à  bien

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Comment suivre un événement à  la trace

Comment suivre un événement à  la trace

par Itzik Ben-Gan
Tracez les problèmes de base de données avec les puissants outils de suivi inclus dans SQL Server 7.0 Suivre à  la trace les requêtes des clients et les réponses du serveur n'est pas chose facile avec les versions de SQL Server antérieures à  la version 6.5. Un outil de suivi freeware, appelé SQLEye, analyseur de trames réseau ODS (Open Data Services) peut permettre de s'en sortir mais il est difficile à  configurer et compliqué à  utiliser, même pour des opérations de suivi de base.

SQL Server 6.5 a apporté un outil graphique, SQL Trace, facilitant l'utilisation de SQLEye. SQL Trace, qui peut sauvegarder ses résultats dans un fichier trace ou un fichier script SQL, peut gérer un nombre limité d'événements et de filtres ; il indique également, par exemple, les instructions SQL passées par un client et les procédures cataloguées exécutées par le serveur. En revanche, on ne pourra pas savoir ce qui se passe à  l'intérieur du serveur. On ne saura pas par exemple quelles procédures cataloguées ont été appelées par d'autres procédures cataloguées, ou quand une connexion a mis en place ou libéré un verrouillage (à  moins d'utiliser SQL Server 7.0).

Profiler capture des informations détaillées à  propos des événements se produisant sur le serveur

Les puissantes fonctions de suivi de SQL Server, et en particulier de son nouvel outil de traçage, SQL Profiler, améliorent les fonctionnalités de SQL Trace et introduisent de nouvelles fonctions de suivi, d'analyse et d'optimisation de SQL Server. Profiler capture des informations détaillées à  propos des événements se produisant sur le serveur. Cela permet ainsi de passer dans les coulisses du problème ; on peut découvrir les requêtes aboutissant à  un blocage, les raisons de la lenteur de certaines requêtes, les opérations effectuées dans une procédure cataloguée, etc... Non seulement peut-on déterminer si un événement s'est produit, mais on peut également analyser les opérations ayant conduit à  cet événement. Outre l'interception des requêtes client et des réponses du serveur, Profiler enregistre les événements générés par les composants internes du serveur.

La configuration d'une trace Profiler de base est relativement simple. Mais on peut rapidement se retrouver noyé dans la masse des données générées par cet outil. Profiler résout le problème en fournissant des filtres permettant de contrôler la quantité et le type des données incluses dans le suivi. Le présent article permet de se familiariser avec SQL Profiler, et montre comment définir graphiquement une trace. L'encadré "Boîte noire SQL Server", décrit la fonction Flight Recorder de SQL Server, qui trace les 100 dernières requêtes. L'article "Résolution de problèmes avec SQL Profiler", analyse plus en détail les fonctions de suivi de Profiler et de SQL Server.


Boîte noire SQL Server


Les traces permettent d'analyser le comportement du système. Toutefois, l'analyse d'un problème donné peut se révéler difficile, car les événements ayant conduit au problème se sont déjà  produits. Pour parer à  toute éventualité, on peut créer une trace qui fonctionne en tâche de fond et de façon permanente. En plus de consommer des ressources systèmes, une telle trace génère trop d'informations difficiles à  analyser efficacement. Une autre alternative consiste à  essayer de reproduire le problème. Cependant, la solution la plus simple consiste à  utiliser la fonction Flight Recorder de SQL Server, qui enregistre les 100 dernières requêtes traitées. Les informations de Flight Recorder sont particulièrement utiles lorsque le système s'arrête brutalement.

Pour démarrer Flight Recorder, exécutez la procédure cataloguée étendue xp_trace_setqueryhistory 1. Cette procédure démarre automatiquement la fonction Flight Recorder à  chaque fois que SQL Server démarre. Pour arrêter la trace, exécutez xp_trace_setque

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Le triple objectif du commerce électronique

Le triple objectif du commerce électronique

par Nahid Jilovec
Le succès du e-business est subordonné à  un plan d'action à  trois volets : retenir, élargir et étendre Décider comment intégrer le commerce électronique dans une organisation peut s'avérer être une entreprise très décourageante. Avant même d'envisager la création ou l'achat d'une solution, il est indispensable de définir précisément les futures fonctions des applications de commerce électronique.
Celles-ci peuvent varier considérablement en fonction de la nature de l'entreprise, mais les programmes d'action de commerce électronique doivent se fonder sur trois principes de base : élargir la marge de manoeuvre des employés, retenir les clients et étendre l'entreprise.

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Gérer des hiérarchies

Gérer des hiérarchies

par Itzik Ben-Gan
Avec des déclencheurs et T-SQL, on peut mettre sur pied une solution de gestion des données hiérarchiques fonctionnelle, et qui assure sa propre maintenance. Une start-up Internet attire Andrew vers un nouveau poste ; Steven et Michael, qui étaient sous sa responsabilité, ont besoin d'un nouveau manager. Super Janet prend Steven et Michael sous son aile bien qu'elle supervise déjà  directement Robert, Laura et Ann Robert, à  son tour, va diriger sa propre équipe. Mais récemment, Robert a commencé à  chercher un poste proposant des horaires plus attrayants et un meilleur salaire. Si Robert quitte la société, qui va chapeauter David, Ron et Dan, sans compter James, l'assistant de David ? Et, plus important encore, comment le service informatique va-t-il répercuter tous ces changements de managers dans l'organigramme de la société ?

Les structures hiérarchiques, également appelées arbres, présentent des dépendances hiérarchiques entre leurs membres. Une structure hiérarchique classique est constituée d'un organigramme décrivant les relations entre les employés d'une entreprise. Un manager est chargé de superviser certains employés, ces employés peuvent à  leur tour être chargés de gérer d'autres employés, etc…

Ni, le langage SQL, ni SQL Server ne dispose d'un support intégré pour ces structures hiérarchiques

Ni, le langage SQL, ni SQL Server ne disposent d'un support intégré pour ces structures hiérarchiques. Alors, comment traiter les hiérarchies avec des systèmes de gestion de base de données relationnelle (SGBDR), tels que SQL Server ? Considérez la figure 1, qui montre un organigramme simple. On remarque que chaque employé a un supérieur hiérarchique, sauf Nancy qui est la responsable au niveau le plus haut. La façon la plus courante de représenter une telle structure dans une base de données relationnelle est d'utiliser des paires de colonnes : une colonne comportant les ID des employés (les enfants) et l'autre, les ID de leurs managers (les parents). Le problème avec cette solution est que Nancy n'a pas de supérieur hiérarchique, mais qu'il faut tout de même mettre une valeur dans sa colonne Manager ID. Pour résoudre ce problème, il suffit de mettre un NULL dans la colonne Manager ID. Une autre solution serait d'enregistrer l'ID de Nancy dans la colonne Manager ID et faire ainsi de Nancy son propre chef.

Pour bien voir comment maintenir les hiérarchies avec SQL Server, créez une table simple contenant les informations concernant les employés de l'organigramme de la figure 1. On peut alors utiliser des déclencheurs, des requêtes T-SQL et des procédures cataloguées pour suivre une ID d'employé, un nom d'employé, une ID de manager et le salaires de l'employé et de son supérieur hiérarchique lorsqu'un nouvel embauché rejoint la société, change de poste dans l'entreprise, ou lorsqu'il quitte la société. Pour les besoins de notre exemple, utilisez NULL comme valeur de l'ID du manager de Nancy.

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Les fonctions définies par l’utilisateur

Les fonctions définies par l’utilisateur

par Robert Vieira
Maîtrisez les UDF de SQL Server 2000 J'ai commencé à  travailler avec SQL Server en version 6.0. Bien que j'aie antérieurement déjà  utilisé le langage SQL en environnement VMS en 1989, la majeure partie de mon expérience relative aux bases de données s'était déroulée dans un environnement de fichiers plats. J'ai été étonné de constater que les opérations sur les enregistrements de type curseur ne me manquaient pas autant que la capacité de définir simplement des fonctions. Avec SQL Server 2000, je peux enfin créer des UDF (User-Defined Functions : fonctions définies par l'utilisateur) utilisables non seulement dans les scripts, mais aussi en ligne dans des instructions DML (Data Manipulation Language). SQL Server 2000 possède deux types d'UDF. Le premier type renvoie une valeur scalaire et le second des tables. Dans le présent article, je présente des exemples de chacun des deux types et décris brièvement la manière d'utiliser les UDF dans des applications SQL Server 2000.

à€ bien des égards, les UDF ressemblent à  des procédures cataloguées

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