Outils Best Practices Analyser
par Michael Otey - Mis en ligne le 23/03/2006 - Publié en Décembre 2004
Si vous débutez en tant qu’administrateur SQL Server ou si vous exercez votre activité de DBA à mi-temps et que vous n’êtes pas un pro de SQL Server, le nouvel outil d’administration SQL Server 2000 Best Practices Analyzer de Microsoft va vous rendre des services inestimables. Ce produit est téléchargeable à l’adresse http://www.microsoft. com/dowloads/details.aspx?familyid=b352eb1f-d3ca-44 ee- 893e-9e07339c1f22&displaylang=en. Cet outil utilise un ensemble de règles destinées à contrôler la mise en oeuvre des meilleures pratiques courantes, la plupart ciblant l’utilisation et l’administration. Ces règles incluent plus de 70 meilleures pratiques et directives fournies par Microsoft pour la gestion et l’utilisation de votre système. Vous pouvez également définir votre propre ensemble de règles. Voici mes sept règles de prédilection contrôlées par l’outil Best Practices Analyzer.
Amélioration des performances d’interrogation d’Analysis Services
par Herts Chen - Mis en ligne le 23/03/2006 - Publié en Décembre 2004
Analysis Services est un moteur de requête multidimensionnel haute performance. Il prend le relais du moteur SQL relationnel pour assurer le traitement des requêtes analytiques et statistiques. Lorsque ces requêtes sont simples ou comportent des pré-agrégations, Analysis Services peut vous faciliter la tâche. En revanche, dès que le niveau de complexité des requêtes augmente, il peut s’enliser. Par exemple, une requête SQL SELECT qui inclut une clause GROUP BY et agrège des fonctions peut nécessiter plusieurs minutes, voire plus. Il est possible de récupérer le même ensemble de résultats en quelques secondes seulement si vous exécutez une instruction MDX sur un cube MOLAP (Multidimensional OLAP) Analysis Services. L’astuce consiste à passer une requête MDX à un serveur Analysis Services lié à partir de SQL Server, en utilisant la fonction OPENQUERY dans une instruction SQL SELECT, comme l’explique la documentation en ligne de SQL Server. Analysis Services précalcule alors les agrégations nécessaires au cours du traitement et de la création du cube MOLAP, de sorte que les résultats sont disponibles en tout ou partie avant qu’un utilisateur demande à les consulter.Toutefois, il est impossible de précalculer toutes les agrégations imaginables. Même un cube MOLAP complètement traité ne peut précalculer des agrégations telles que celles présentes dans les cellules calculées, les membres calculés, les formules de cumul personnalisé, les formules de membres personnalisés, ainsi que dans les instructions FILTER et ORDER. Si vous êtes habitués aux performances associées à la seule récupération d’agrégations précalculées, les performances découlant d’une requête MDX qui intègre ces types de calcul au moment de l’exécution peut sembler beaucoup trop lentes. L’origine du problème ne réside peut-être pas dans l’impossibilité d’Analysis Services à gérer efficacement les calculs au moment de l’exécution, mais dans une conception non optimisée de votre cube MOLAP.
Au cours de mon travail de création et de gestion de data warehouse pour la ville de Portland, Oregon (Etats-Unis), j’ai optimisé Analysis Services afin que les ingénieurs de la circulation puissent accéder rapidement à une multitude de statistiques sur les accidents de la circulation en agglomération. Après de nombreux essais, j’ai découvert que l’une des clés de l’optimisation de MOLAP réside dans le partitionnement des cubes. L’objet de cet article est de présenter et de comparer différentes stratégies de partitionnement de cube MOLAP et leur incidence sur les performances d’exécution des requêtes. Il aborde ensuite quelques recommandations pour la conception de partitions
Publication de SQL Server dans Active Directory
par Chad Miller - Mis en ligne le 07/12/2005 - Publié en Décembre 2004
Vous avez peut-être remarqué la présence de l'onglet Active Directory dans la boîte
de dialogue SQL Server Properties de la console Enterprise Manager et vous vous
être peut-être interrogé sur le rapport existant entre Active Directory (AD) et SQL
Server ainsi que sur l'avantage d'ajouter SQL Server avec ses bases de données à
AD. Les services réseau tels que les serveurs de fichiers et d'impression se servent
d'Active Directory pour publier et stocker des informations relatives aux ressources
qu'ils proposent. Celui-ci contient une liste des comptes utilisateur et un annuaire
des ressources réseau disponibles.
MS Analysis Services : Hors des sentiers battus
par William Sheldon - Mis en ligne le 07/12/2005 - Publié en Décembre 2004
PARTIE I : LES « CUSTOM MEMBERS »
MS Analysis Services recèle un grand nombre de fonctionnalités avancées.
Certaines peuvent sembler gadget de prime abord mais s'avèrent en fait particulièrement
utiles dans la pratique.
Cette série d'articles s'adresse en priorité à ceux d'entre vous qui utilisent déjà
MS Analysis Services et qui souhaitent élargir
leur connaissance du produit. Il permettra
également à ceux qui découvrent
l'OLAP avec les technologies Microsoft de
se familiariser avec de nouveaux concepts.
Il ne s'agit pas bien entendu d'un exposé
complet sur les fonctionnalités avancées
de MS Analysis Services (la documentation
en ligne livrée avec le produit est
faite pour cela) mais d'un retour d'expérience
sur l'utilisation concrète de certaines fonctions clés du produit qui sont souvent
sous-estimées ou tout simplement méconnues.
Les paramètres en première ligne
par Rodney Landrum - Mis en ligne le 25/10/2005 - Publié en Décembre 2004
En tant qu'administrateur de base de données (DBA) et analyste de données,
je ne peux pas, en dépit de tous mes efforts, toujours éviter d'écrire du code pour
résoudre des problèmes complexes ou tirer parti de la richesse des outils de gestion
proposés par SQL Server. Au fil des années, j'ai écrit des scripts de solutions
pour toutes sortes de projets liés à SQL Server, allant de la création de lots DTS
(Data Transformation Services) à l'écriture de code ASP (Active Server Pages), me
réjouissant chaque fois que je suis parvenu à me dépêtrer des erreurs de syntaxe et
de la logique des boucles imbriquées. Toutefois, lorsque Microsoft a sorti SQL
Server 2000 Reporting Services, une solution qui requiert Visual Studio .NET 2003
pour l'élaboration de rapports, j'ai craint d'être obligé de franchir le pas et de devenir
un développeur accompli. Mais, en fait, vous n'avez pas besoin d'être un programmeur
pour développer un rapport Reporting Services. Cet outil propose deux
fonctionnalités de rapports puissantes, les paramètres et les expressions, qui une
fois combinées permettent aux créateurs de rapports d'ajouter des fonctionnalités
sophistiquées à leurs rapports sans écrire du code à rallonge.
L’automatisation des traces en 9 étapes
par Steven Berringer - Mis en ligne le 25/10/2005 - Publié en Décembre 2004
Le Générateur de profils, la fonctionnalité de trace intégrée
de SQL Server, constitue un outil précieux pour l'optimisation
des performances et le débogage des applications
SQL Server. Vous pouvez ainsi tracer chaque requête soumise
par une application de base de données à SQL Server et
exploiter ces informations pour améliorer les performances.
Par exemple, si vous exécutez une trace du Générateur de
profils au cours d'un processus de longue durée, vous pourrez
constater que SQL Server utilise une analyse de table,
rencontrant ainsi des verrous de table ou aboutissant à
d'autres événements nuisibles pour les performances. Dans
la majorité des cas, je me sers du Générateur de profils à la
demande d'un développeur qui essaie de déboguer du code
de base de données épineux. Parfois, si j'ai le temps, j'adopte
une approche préventive et j'exécute ma trace favorite, à savoir
la trace Duration. Celle-ci recherche les processus accédant
à SQL Server et dont la durée d'exécution est supérieure
à 1 seconde. Cette valeur d'une seconde semble une
limite appropriée, car cela vous permet de voir les processus
qui consomment le plus de ressources sans tout monopoliser.
YUKON : une mine d’or
par Michael Otey - Mis en ligne le 10/10/2005 - Publié en Octobre 2004
Yukon, dont la livraison est prévue en 2005, est la dernière version de
Microsoft SQL Server. Il marque la fin d'un cycle de développement de 5 ans
pour Microsoft. La firme a ajouté tellement de nouvelles fonctions à Yukon
qu'il est impossible de les énumérer toutes dans un seul article. Voici donc 13
pépites d'or que l'on risque fort de trouver dans la prochaine release notable
de SQL Server.
Bibliothèque Patterns and Practices
par Michael Otey - Mis en ligne le 10/10/2005 - Publié en Octobre 2004
A mesure que les solutions Microsoft gagnent en richesse fonctionnelle, elles
deviennent également plus complexes à mettre en oeuvre. Mais une véritable mine
d'informations en ligne peu connue, située sur le site de Microsoft et intitulée
« Microsoft Patterns and Practices Library », peut vous aider. Cette collection d'ouvrages
écrits par le personnel du Support technique
de Microsoft, des consultants Microsoft
et des membres des équipes produits contient
les meilleures pratiques de Microsoft et des
conseils qui ont fait leurs preuves dans la mise
en oeuvre de technologies clé, allant de la planification
d'Active Directory à l'architecture
des applications en passant par des exemples
de code. Vous pouvez télécharger l'ensemble
des ouvrages de la section « Patterns and
Practices Library » gratuitement sous forme de
fichiers PDF ou les acheter en versions CDROM
ou imprimée à l'adresse http://www.microsoft.com/patterns. Vous trouverez
ci-après mes cinq guides favoris traitant des bases de données
Commandes DBBC
par Michael Otey - Mis en ligne le 14/09/2005 - Publié en Octobre 2004
Les commandes DBCC (Database Consistency Checker) peuvent fournir de précieuses
informations sur le fonctionnement interne de votre système SQL Server. Elles comportent
toute une série de fonctions documentées puissantes, mais aussi de nombreuses
possibilités non documentées, dont vous n'avez peut-être pas connaissance. Pour en
savoir plus sur ces dernières, utilisez la commande DBCC HELP avec l'indicateur de
trace 2520 activé. Voici sept commandes DBCC non documentées qui vous donneront
un aperçu de votre système SQL Server. Pour les employer, commencez par activer l'indicateur
de trace 3604 à l'aide de la commande DBCC TRACEON (3604).
Comment renforcer la sécurité de SQL Server
par Michael Otey - Mis en ligne le 14/09/2005 - Publié en Octobre 2004
La sécurité demeure un sujet brûlant dans le monde informatique. Internet et des
protocoles tels que SOAP (Simple Object Access Protocol) et XML poussent encore plus les
utilisateurs à rester connectés en permanence. Par ailleurs à mesure que les nouvelles
technologies rendent vos systèmes plus accessibles, la menace des virus et des pirates n'a
jamais été aussi grande. Les sept étapes suivantes vous aideront à renforcer la sécurité
de vos systèmes SQL Server.
Pagination côté serveur avec SQL Server
par Andrew Rosca - Mis en ligne le 6/07/2005 - Publié en Octobre 2004
Une procédure stockée simple vous permet de contrôler les flux de données et
d'accéder à des millions d'enregistrements
Les applications Web utilisent fréquemment la pagination d'enregistrements
afin de présenter de très grandes quantités de données aux utilisateurs. Par
exemple, il n'est pas rare qu'un moteur de recherche Internet retourne des dizaines
de milliers de résultats en réponse à une requête d'un utilisateur. Si le
moteur renvoyait l'ensemble des résultats en une seule fois, le système destinataire
serait complètement saturé. C'est pourquoi la pagination décompose
les données en blocs de taille fixe rendant possible la gestion des résultats et
réduisant la quantité d'informations transférées en une seule fois du serveur
vers le client ...L'application ne propose que quelques enregistrements à la fois
aux utilisateurs, en commençant de préférence par les informations les plus
pertinentes. Non seulement la pagination facilite la compréhension et la
consultation des données, mais elle améliore également les performances de
l'application, car la récupération et l'affichage de volumes élevés d'informations
créent une charge inutile qui peut ralentir votre système. Si ce dernier pagine
les enregistrements correctement, les utilisateurs d'un moteur de recherche
n'auront vraisemblablement pas besoin de consulter plus d'une ou
deux pages de résultats.
Malheureusement, de nombreux programmeurs n'ont pas conscience de
certains aspects importants de la pagination sur le plan des performances.
Dans un environnement IIS et SQL Server classique, la méthode la plus fréquente
de mise en oeuvre de la pagination
consiste à utiliser les fonctionnalités
de pagination de l'objet ADO Recordset
standard, notamment les propriétés
AbsolutePage, PageSize et PageCount.
Pour les volumes de données relativement
faibles (entre quelques dizaines et
quelques centaines d'enregistrements),
ces fonctionnalités sont parfaitement appropriées
et la charge qu'elles génèrent
n'affecte pas sensiblement les performances.
Toutefois, à mesure que le
nombre d'enregistrements augmente, cette technique perd en efficacité et entraîne
une baisse sensible des performances de l'application.
Dans les applications gérant des volumes importants de données, par
exemple une application d'approvisionnement qui affiche des nombres élevés
de commandes, un site de rencontres gérant des milliers d'utilisateurs ou un
site de commerce électronique qui affiche des centaines de produits en réponse
à une recherche d'un utilisateur, vous avez besoin de techniques de pagination côté serveur sophistiquées.
Cet article présente un exemple simple
de technique de codage que j'utilise
pour des tables contenant plusieurs
millions d'enregistrements.
Les files d’attente
par Sameer Dandage - Mis en ligne le 6/07/2005 - Publié en Octobre 2004
Si une légère attente n'est pas critique, la solution de réplication TRQU est faite
pour vous
Aujourd'hui, de plus en plus d'entreprises doivent rendre leurs données disponibles
sur de multiples serveurs et sur des sites distants, en préservant une synchronisation
la plus étroite possible entre les données de chacun des sites. Dès
lors qu'il existe plusieurs copies des données stratégiques, la disponibilité de ces
dernières s'en trouve améliorée. Par exemple, en cas de défaillance d'un site, vous
pouvez dévier le trafic vers un autre site ou serveur ...Par ailleurs, les administrateurs
de base de données (DBA) peuvent répartir la charge sur plusieurs serveurs,
afin d'éviter la surcharge de l'un deux et améliorer les temps de réponse aux requêtes
des utilisateurs, en particulier si le serveur est situé à proximité de ceux-ci.
Envisageons quelques instants un scénario illustrant les besoins de failover et
de répartition de la charge pour un système de base de données qui inclut une application
à trois niveaux sur deux sites géographiquement
distincts. Chaque site utilise un
serveur Web, un serveur d'applications et un
serveur de base de données. Lorsque le fonctionnement
du système est optimum, le serveur
Web et le serveur d'applications de
chaque site distribuent leurs requêtes utilisateur
entre les deux serveurs de base de données
afin qu'ils puissent se répartir la charge
de travail. Toutefois, en cas d'indisponibilité
d'un des deux serveurs de base de données ou
d'une des bases de données, les serveurs Web
et d'applications peuvent basculer toutes leurs requêtes vers le serveur de base de
données de l'autre site. Dès que le premier serveur de base de données est de
nouveau opérationnel, le processus de répartition des requêtes utilisateur entre
les deux est rétabli.
Lorsqu'une organisation utilise un site actif et maintient l'autre en lecture
seule, les tâches du DBA sont relativement simples. En revanche, son travail devient
très vite complexe si l'organisation décide de placer plusieurs sites en mode
actif et de synchroniser les données entre eux. Pour répondre à ce cas de figure,
SQL Server propose une option : la réplication transactionnelle. L'objet de cet article
n'étant pas d'expliquer les fondements de ce mécanisme, vous trouverez plus
d'informations sur le sujet en lisant la rubrique « Réplication transactionnelle » de
la documentation en ligne de SQL Server.
SQL Server 2000 propose deux options de réplication transactionnelle permettant
d'actualiser les données au niveau de l'abonné (Subscriber). Pour la première,
intitulée « Réplication transactionnelle avec mise à jour immédiate des
Subscribers », SQL Server utilise une validation à deux phases afin de mettre à jour
simultanément dans la même transaction l'éditeur (Publisher) et le Subscriber. La
validation à deux phases verrouille la ligne concernée sur tous les sites participant à la réplication lorsqu'une mise à jour est effectuée sur l'un
d'eux. Ce mécanisme de verrouillage élimine toute latence
entre le moment où un Subscriber est mis à jour et le moment
où le Publisher reflète la mise à jour en question. Pour
que cette option fonctionne, le Publisher et le Subscriber
doivent toutefois être en cours d'exécution et connectés en
permanence, faute de quoi les utilisateurs ne peuvent pas effectuer
de mises à jour sur le Subscriber.
La deuxième option est la « Réplication transactionnelle
avec mises à jour en file d'attente », que j'abrégerai en TRQU
(Transactional Replication with Queued Updates) dans cet
article. A la différence de la première option, la solution
TRQU requiert une certaine latence entre le moment d'une
mise à jour sur le Subscriber et le moment où celle-ci est répercutée
sur le Publisher. Mais cette approche présente un
inconvénient : une ligne peut être mise à jour avec des données
différentes sur plusieurs sites simultanément et la cohérence
des données entre les sites ne sera pas assurée tant
qu'un mécanisme de résolution des conflits n'aura pas
éliminé cette incohérence. Vous définissez des règles de
résolution, telles que « l'éditeur gagne » (Publisher wins) ou
« l'abonné gagne » (Subscriber wins), dans la configuration
TRQU. En conséquence de quoi, les mises à jour sur un site
peuvent remplacer celles effectuées sur un autre. L'approche
TRQU présente l'avantage suivant : le Publisher et le
Subscriber ne doivent pas être connectés en permanence
et le Publisher peut être arrêté pendant la mise à jour d'un
Subscriber. Par conséquent, la réplication TRQU garantit aux
utilisateurs une disponibilité plus élevée d
Matérialisez vos vues
par Michelle A. Poolet - Mis en ligne le 22/06/2005 - Publié en Octobre 2004
Si vous êtes prêt à mettre le prix, les vues indexées peuvent dynamiser vos requêtes
SQL Server 2005, la prochaine version du système de base de données de
Microsoft, inclura de nombreuses fonctions et extensions destinées à accroître
votre productivité, en particulier si vous développez des applications Web
orientées base de données. Toutefois, Microsoft a retardé la sortie de la version
définitive du produit jusqu'au premier semestre de l'année prochaine et
il faudra encore attendre au moins un an après le lancement pour voir de nombreux
services de production migrer vers cette nouvelle mouture. Entre
temps, vous pouvez faire beaucoup en vue d'optimiser vos bases de données
SQL Server 2000 ...En tant que modéliseur de données et architecte de conception, mon instinct
me pousse à examiner et optimiser le schéma des tables. Vous savez que
je plaide en faveur d'une normalisation poussée des tables, une démarche essentielle
pour préserver l'intégrité des données au cours des activités d'insertion
et de gestion. Les avantages de la normalisation sont supérieurs au surcroît
de travail généré par les jointures
multitables nécessaires à l'extraction
des données. Il est néanmoins possible
de réduire sensiblement le temps système
consacré à la création d'une jointure
entre quatre ou cinq tables en vue
d'extraire des données d'une base de
données fortement normalisée ou lié à
l'agrégation de quantités importantes
de données dans un rapport récapitulatif.
Pour cela, vous pouvez créer une
vue et, au lieu de laisser au moteur SQL Server le soin de la reconstruire dynamiquement
chaque fois qu'elle est utilisée dans une requête, vous pouvez
la « matérialiser ». Dans ce cas, il ne s'agit plus d'une table virtuelle, mais d'une
table physique.
Une vue constitue assurément une table virtuelle dérivée. Son objet est
d'améliorer la visibilité des données en les présentant dans un contexte plus informatif et de contrôler l'accès auxdites données en empêchant
les utilisateurs non concernés de visualiser celles
ayant un caractère critique ou sensible. SQL Server « matérialise
» ou rend réel une vue en créant un index ordonné en
clusters unique sur celle-ci. C'est pourquoi ce type de vue est
parfois appelé vues indexées. Comme pour un index ordonné
en clusters, des données sont associées à une vue matérialisée.
Les vues matérialisées ne constituent pas une nouveauté
dans le monde des bases de données. Même si les vues indexées
faisaient figure de nouveauté dans SQL Server 2000,
elles existent depuis des années dans d'autres systèmes de
gestion de base de données (SGBD), notamment dans les
systèmes Oracle et DB2 d'IBM. Les fournisseurs de SGBD
destinés aux grandes plates-formes ont développé les vues
matérialisées en vue d'améliorer leurs systèmes de data warehousing.
Un data warehouse regroupe dans un même référentiel
de grande taille des données techniques que vous
avez intégrées à partir de sources multiples.
Ce référentiel peut héberger des
données détaillées d'applications opérationnelles,
des données récapitulatives
de systèmes d'aide à la décision
ou une combinaison des deux. Dans
un data warehouse, les données sont
généralement synthétisées selon plusieurs
dimensions (par ex., date, emplacement,
produit), puis stockées
pour les interrogations agrégées par
OLAP et les applications d'aide à la décision.
Nous allons maintenant examiner
l'utilité d'une vue matérialisée
dans d'autres environnements que les
data warehouse.
Des richesses insoupçonnées à portée de la main
par Brian Lawton - Mis en ligne le 22/06/2005 - Publié en Octobre 2004
SQL Server 2000 est en service depuis déjà 4 ans. Avec cette version, Microsoft a
apporté un ensemble d'outils puissant, mais souvent sous-employé. Réfléchissez
quelques instants à votre environnement d'entreprise. Votre logiciel SQL Server sert-il
à d'autres tâches plus créatives que des sauvegardes occasionnelles ou encore des
opérations basiques de lecture et d'écriture de données ? Selon Microsoft, la prochaine
version majeure de SQL Server ne devrait pas être commercialisée avant le milieu de
l'année 2005. Si l'on ajoute à ce retard le temps de latence fréquent nécessaire aux
clients avant qu'ils adoptent le nouveau produit, SQL Server 2000 a encore de beaux
jours devant lui, au moins jusqu'en 2007. En attendant la prochaine version, examinons
donc sept fonctionnalités souvent ignorées proposées par SQL Server 2000 et la
manière dont elles peuvent vous aider dans vos tâches d'administration et de développement,
afin d'accroître le retour sur vos investissements logiciels existants ...
Création d’un mauvais exemple
Mis en ligne le 23/11/2005 - Publié en Décembre 2004
Lorsque vous écrivez un exemple de code afin de reproduire
une violation de la sécurité, l'un des défis à relever réside
dans le fait qu'un tel code, par définition, intègre de mauvaises
pratiques. En lisant les exemples de code de l'article
principal, vous pouvez être amené à effectuer des commentaires
du type « Je ne ferais pas... » ou « Cela ne poserait pas
de problème de... ». Toutefois, le rôle d'un exemple susceptible
de soulever les critiques des lecteurs est de montrer
toute l'utilité de certaines bonnes pratiques.
Comment éviter les attaques par injection de code SQL
par William Sheldon - Mis en ligne le 23/11/2005 - Publié en Décembre 2004
Au moment de définir votre infrastructure de sécurité, la protection des
données de votre organisation constitue votre principal objectif. SQL Server, en tant
que référentiel de données, devient le centre de votre univers axé sur la sécurité.
Pour sécuriser vos données, vous avez exécuté l'outil MBSA (Microsoft Baseline
Security Analyzer), limité les communications avec la base de données, mis en
oeuvre le protocole IPSec (Internet
Protocol Security) afin de crypter vos communications
et peut-être même ajouté un
pare-feu séparé. Malgré tout, il reste un
moyen pour les intrus d'attaquer votre
base de données : par le biais des applications
qu'elle prend en charge. Toute stratégie
de sécurité comporte un maillon
faible et, du point de la conception, l'élément
le plus faible de votre stratégie sera
l'application Web car elle constitue le principal
point d'entrée pour les intrus, les autres chemins d'accès possibles ayant normalement
été verrouillés. Toutefois, une gestion incorrecte de ce point d'entrée
peut rendre vos données vulnérables à l'attaque potentiellement dévastatrice
qu'est l'injection de code SQL. Ce type d'attaque est extrêmement dommageable
car elle permet aux intrus d'exécuter des commandes directement sur votre base
de données.
SQL Server Actualités – Semaine 13 – 2005
Les actualités SQL Server pour le mois d'Avril 2005
Lire l'articleContrôler la réplication avec Active X
par Jeannine Hall Gailey - Mis en ligne le 02/02/2004 - Publié en Février 2004
Offrez la synchronisation à la demande à partir des applications client
En ces jours d'informatique distribuée,
il est très important d'obtenir les
bonnes données et de les collecter à
partir des points éloignés de l'entreprise.
Et il n'est pas facile de tenir
toutes ces données synchronisées,
particulièrement avec des connexions
réseau à faible bande passante ou incohérentes.
La situation est même pire
pour les utilisateurs mobiles, comme
les commerciaux, qui travaillent souvent
en mode déconnecté puis transfèrent
en bloc leurs changements vers
la base de données ...SQL Server
offre une solution de réplication
souple qui permet de distribuer les
données aux utilisateurs dans toute
l'entreprise. Ceux-ci peuvent ensuite
modifier ces données et synchroniser
leurs modifications entre tous les serveurs
participants dans votre topologie
de réplication.
La réplication SQL Server est un
ensemble de solutions dont la terminologie
s'inspire du monde de l'édition.
Les données de réplication se
trouvent dans une base de données (la
base de données de publication) sur
un serveur de réplication central (le
Publisher). Un serveur de distribution
(le Distributor) distribue ensuite les
données dans une base de données
d'abonnements qui se trouve sur un
ou plusieurs serveurs pratiquant
l'abonnement (Subscribers). Dans ce
modèle, les publications sont constituées
d'un ou plusieurs objets base de
données (c'est-à -dire, tables, procédure
stockées et vues) appelés articles.
Les abonnés reçoivent les articles en
s'abonnant à une publication. (Pour un
aperçu rapide des concepts et des
termes de réplication, voir l'encadré
« Principes de base de la réplication »).
Un ensemble d'agents de réplication
- hébergés par le SQL Server
Agent - gèrent le mouvement des données
dans une topologie de réplication.
Et les contrôles d'ActiveX offrent
une interface orientée objet pour gérer
programmatiquement la plupart
des agents de réplication utilisés couramment
: Distribution, Snapshot et
Merge. Un contrôle séparé gère l'agent
de réplication qui fonctionne sur SQL Server 2000 Windows CE Edition.
Comme avec le contrôle ActiveX, vous
pouvez accéder à ces contrôles de réplication
programmatiquement à partir
de vos applications - même celles
qui sont imbriquées dans des pages
Web. En utilisant des contrôles ActiveX
en même temps que la fonctionnalité
administrative fournie par SQL Distributed
Management Objects (SQLDMO),
vous pouvez administrer et
contrôler programmatiquement toute
une topologie de réplication.
Bien que vous puissiez gérer la
réplication et contrôler les agents de
réplication à partir d'Enterprise Manager,
il est intéressant d'accéder programmatiquement
aux fonctionnalités
de réplication par l'intermédiaire de
contrôles ActiveX. Par exemple, vous
pourriez écrire une application personnalisée
pour qu'un administrateur
distant puisse contrôler les agents de
réplication. Vous pouvez aussi utiliser
le contrôle ActiveX Merge pour fournir
la synchronisation à la demande à partir
des applications client tournant sur
le Subscriber, afin que les utilisateurs
puissent synchroniser manuellement
les abonnements « pull » (ceux qui sont
gérés par le Subscriber), choisir le
Publisher auquel se synchroniser, et
même ajouter des abonnements. Ainsi,
en ajoutant des contrôles de réplication
aux applications, vous pouvez
donner aux utilisateurs un certain
contrôle de la réplication sans toutefois
leur offrir l'ensemble des fonctionnalités
qu'apporte Enterprise Manager.
Pour voir comment utiliser les
contrôles ActiveX de réplication dans
vos applications, voyons un exemple
qui utilise le contrôle ActiveX Merge
pour synchroniser manuellement des
abonnements par fusion et le contrôle
Error qui traite les erreurs de réplication.
Versant Open Access
Versant Corporation annonce la disponibilité de Versant Open Access, middleware de gestion de la persistance objet pour la plate-forme .Net.
Avec Versant Open Access .NET, l'éditeur Versant apporte à la communauté Microsoft .NET une efficacité accrue et la maturité dans le domaine de la persistance objet.
Lire l'articleSQL Server Actualités – Semaine 5 – 2005
Les actualités SQL Server pour le mois de Février 2005
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