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BYOD : Une lumière au bout du tunnel de la sécurité informatique ?

Mobilité - Par François Morel - Publié le 24 avril 2013
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Une écrasante majorité des entreprises françaises est confrontée à des pertes de données considérables chaque année, parfois au-delà de 7TB de volume envolé.

BYOD : Une lumière au bout du tunnel de la sécurité informatique ?

L’avènement du BYOD augmente la fréquence de ces disparitions, les salariés stockant facilement des informations à caractère professionnel sur leur terminal mobile sans avoir conscience des risques qu’ils encourent dans le cas de perte ou vol de l’appareil. Il revient donc aux services informatiques de ces entreprises de définir une politique claire concernant la sécurisation des terminaux mobiles utilisés par leurs collaborateurs, ainsi que des outils transparents pour l’ensemble des métiers.

BYOD

La seconde édition de l’enquête annuelle d’EVault sur la sauvegarde et la récupération de données révèle que le BYOD reste une grande inconnue pour les organisations françaises, bien que l’Hexagone soit le premier investisseur européen dans le BYOD, avec environ $227 000 investis dans ces politiques en 2012 (contre $244 000 aux États-Unis, plus gros investisseur occidental). Malgré l’ampleur du montant investi, les entreprises françaises restent les moins régulées parmi les grands marchés européens, seulement 52% des entreprises encadrant cette activité. Cela se traduit par une faible proportion des salariés informés de leur responsabilité dans la sécurisation de leur terminal mobile (27%), la plupart étant livrés à eux-mêmes.

Pourtant, les Français ont une fâcheuse tendance à perdre des données sur leur terminal mobile : 26% des sondés admettent avoir perdu des informations à caractère professionnel sur un terminal mobile en 2012, dont 42% des données critiques. Qui plus est, le volume perdu sur un terminal mobile, s’il est nettement inférieur à celui d’une infrastructure classique, reste alarmant : 20% des sondés estiment ainsi avoir perdu entre 50 et 100MB d’informations sur mobile. Les services informatiques doivent donc s’assurer que ces données ne sortent pas du cadre de l’entreprise, notamment en cas de perte ou de vol dudit appareil. Cette question est actuellement adressée par une proportion conséquente d’entreprises, 46% des personnes interrogées incluant déjà la gestion de la perte de données sur mobile dans leur stratégie globale, et 27% envisageant la mise en place de solutions spécifiques.

Il résulte de ces considérations une pression particulièrement forte au sein des DSI françaises, la question des coûts étant au centre de leurs préoccupations : 26% des sondés ne déclarent pas qu’ils dépensent plus dans la récupération de données que le budget convenu avec leur Direction Générale, et 10% dans celle de la flotte mobile. Avec la généralisation du BYOD au sein des organisations, la tendance va tendre à s’accentuer, aussi est-il important que les mesures envisagées par les décideurs informatiques pour la sauvegarde et la récupération de données soient mises en place le plus rapidement possible. Par ailleurs, il semble nécessaire de s’armer d’une solution de tracking des appareils mobiles, une question adressée par 42% des Français interrogés.

La route semble encore longue, mais la résolution des principales contraintes liées à la sécurisation des données professionnelles sur mobile est en bonne voie, 48% des entreprises françaises ayant prévu d’investir dans un dispositif de récupération des données sur mobile d’ici fin 2013.

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