Les utilisateurs sont de plus en plus habitués à obtenir l’information partout, tout le temps. D’où l’intérêt de BI dans le cloud.
Business Intelligence dans le cloud
Nous croulons sous la terminologie. A la même vitesse que le progrès technologique, notre monde se nourrit de plus en plus de termes et d’acronymes. Dans la communauté IBM i, les PME ont généralement hébergé la plupart de leurs applications de gestion sur une plate-forme unique avec un outillage limité et des exigences relativement simples. La crise économique globale a changé les règles du jeu pour les entreprises, lesquelles continuent à vouloir toujours plus avec moins. Dès lors que les cadres et dirigeants possèdent des iPads et autres smartphones, ils réclament plus d’accès à plus d’information. L’IT doit répondre prestement à ces demandes, tout en améliorant l’efficacité des utilisateurs, en raccourcissant le ROI, en réduisant les coûts à long terme, et tout cela avec beaucoup d’agilité.
Bien que l’informatique (aujourd’hui IT) ait démarré avec les tâches de base, à savoir la collecte et le traitement des données, celles-ci sont aujourd’hui plus faciles et moins chères et profitent d’une longue expertise et compétence. Notre dernier défi consiste à faire le tri dans la terminologie. Cette année, c’est le « cloud » qui est à la mode. Ce terme recouvre d’ailleurs des réalités très diverses comme la publicité grand public et les bulletins météo. L’IT continue à mettre l’accent sur la fourniture de l’information et l’accès sécurisé aux données, n’importe où, à tout moment. Le concept de cloud sera donc bénéfique dans l’environnement concurrentiel actuel.
Regardez là-haut, dans le ciel !
Le cloud, sous sa forme élémentaire, est simplement la représentation d’un réseau. Quand un utilisateur exécute une application, une partie du travail se déroule sur son appareil, et une autre sur un ou plusieurs serveurs dans des lieux non connus. Les données peuvent être stockées en plusieurs endroits et connectées par Bluetooth, sans fil, signaux radio, satellite, voire un câblage physique. Le cloud est le concept qui relie de façon invisible ces technologies et emplacements disparates.
La terminologie du cloud est déconcertante : clouds privés, clouds publics, informatique en cloud, Software as a Service (SaaS), Platform as a Service (PaaS), Infrastructure as a Service (IaaS), applications cloud, plates-formes cloud, infrastructures cloud, hébergement dans le cloud, stockage dans le cloud et même, page trois d’une recherche Google, des clouds girlfriends ! Décidément, le nuage fait de plus en plus de bruit. Des ténors informatiques vendent carrément leur version du cloud au grand public. Alors même que personne ne s’accorde sur la définition et la signification de ce terme, il semble que chaque consommateur de données et de calculs considère que le cloud est … là où se trouve toute chose.
Lorsqu’on se demande si le cloud convient à une organisation, la principale interrogation porte sur la sécurité. En effet, il est important de savoir où se trouvent les données et qui peut y accéder. Au cours de ces derniers mois, des vols de données ont été signalés dans le monde. Heureusement, indépendamment des news et de la crainte, il semble que, bien pensé, le cloud peut assurer la sécurité du stockage des données et de leur accès.
Davantage de données, s’il vous plaît !
Au-delà du cloud, le sujet le plus chaud cette année est la tablette. C’est dû pour beaucoup au succès remporté par l’iPad d’Apple. Les services IT de la planète sont maintenant assaillis par une nouvelle demande des utilisateurs : Bring Your Own Computer (BYOC) (Apportez votre propre ordinateur). BYOC pourrait bien être le futur moyen d’accès des utilisateurs aux applications. Et les fournisseurs de matériel et de logiciel se ruent sur cette prestation. Aujourd’hui, où qu’un utilisateur se trouve dans le temps ou dans l’espace, le désir d’être connecté et d’accéder à l’information est plus fort que jamais.
Donner aux utilisateurs l’accès à l’information, est la principale mission de l’IT. Avec l’omniprésence des nouvelles générations d’appareils mobiles (tablettes et téléphones en tête), la demande d’accès aux applications, n’importe quand et partout, s’est fait pressante. D’ailleurs, bien plus rapidement que l’IT ne s’y attend, l’exigence d’accès à toujours plus d’informations va exploser.
Et c’est là que la Business Intelligence (BI) redevient à la mode. Son rôle a été de collecter, d’organiser et de synthétiser les données de gestion, tout en fournissant aux utilisateurs les outils leur permettant d’extraire, de filtrer et d’analyser le fruit de cette collecte. Tout simplement, l’IT se sert de BI pour permettre aux utilisateurs de transformer des données en information. Face à cette triple réalité : de nouveaux appareils d’accès à l’information, le cloud permettant d’obtenir l’information de partout, et toujours plus d’agilité demandée à l’entreprise, la BI fait son grand retour.
Un autre tableur ? Sûrement . . .
Le principal obstacle que la BI doit franchir dans le monde IBM i est le manque de compréhension de la part des départements IT. Les applications classiques offraient déjà beaucoup de moyens de reporting aux utilisateurs. Les données, sous forme de liasse accordéon, étaient livrées chaque matin aux utilisateurs qui n’avaient plus qu’à les découper, les trier et les filtrer. Puis vinrent des relieuses, suivies de systèmes de mailing automatisés. Les départements IT avaient pour mission de procurer de nouveaux rapports aux utilisateurs, en les classant par niveau d’ancienneté et de préséance politique.
A ce stade, même si certains rapports contenaient déjà des informations, les utilisateurs avaient besoin d’outils d’analyse pour convertir à partir des données. Les calculatrices ont cédé la place aux tableurs, et les demandes constantes de rapports se sont tournées vers eux. Des packages de distribution sophistiqués déterminaient d’abord la destination d’un rapport, puis l’imprimaient ou le convertissaient en tableur ou en PDF, pour finalement le remettre par courrier, e-mail, ou en mains propres.
Aujourd’hui, notre bon vieux tableur est encore l’outil d’analyse prédominant pour transformer des données en information. Mais l’IT connaît souvent trop peu la gestion pour dépasser le simple reporting d’entreprise. Collecter des données dans des entrepôts est une tâche relativement simple, mais déterminer quel outil d’analyse offre la meilleure information aux utilisateurs est plus délicat et va bien au-delà de la maintenance et du reporting. Bien sûr, en remplaçant QUERY/400 par DB2 Web Query et en ajoutant quelques jolis graphiques, on ouvre un chemin de migration vers une solution BI. Mais, le plus souvent, ce sont les mêmes données sous un habillage plus plaisant.
Les cadres et dirigeants aussi
La BI permet de répondre aux demandes incessantes de tableurs et de rapports. Les données sont collectées et organisées, et des outils permettent aux utilisateurs d’effectuer leurs propres analyses et mesures. La même source de données est utilisée par tous les analystes, du cadre supérieur aux simples exécutants des transactions quotidiennes.
Voilà plusieurs années, les éditeurs de logiciels constatant que les départements IT ne comprenaient pas les avantages de la BI, s’efforcèrent de vendre aux dirigeants. Fort bien, mais une fois la vente conclue, quand le service informatique devait mettre en musique la solution BI choisie, ses membres se sentaient souvent impuissants, ce qui conduisait à l’échec de la solution.
Imaginons un nouveau scénario : des cadres, munis de leur propre appareil, achètent une appli bon marché capable de trier, filtrer et analyser des données pour les transformer en information, puis stockent le résultat ainsi collecté quelque part hors du contrôle des informaticiens. Eh bien cela se produit déjà aujourd’hui. Cette forme de BI dans le cloud constitue la prochaine génération de tableurs, remplaçant les rapports imprimés. Bien entendu, de la même manière que des outils BI plus élégants et plus fonctionnels remplacent les tableurs, il y aura aussi des outils BI cloud plus élégants et plus puissants.
Étant donné que la BI dans le cloud est probablement dans notre présent et très certainement dans notre futur, il est important de comprendre ce qui nous attend : la BI dans le cloud est souvent le prolongement d’une solution BI déjà en place. Cependant, pour beaucoup de sociétés, la première incursion se fera par la solution BI SaaS. Trouver et mettre en œuvre la bonne BI dans la solution cloud est une opération en plusieurs étapes : déterminer pourquoi il vous faut BI, concevoir l’architecture de la solution, collecter les données, les stocker et les analyser.
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