BT, sponsor et partenaire technologique de l’écurie, fait découvrir à quelques journalistes européens le quartier général à Grove, près d’Oxford, en Angleterre.
BT – Williams Martini Racing : le carburant, c’est la donnée
La Formule 1 est la branche où l’on innove sans cesse pour améliorer les performances automobiles. Ainsi, Claire Williams, fière fille du fondateur, révèle qu’un véhicule sans pilote commandé à distance a déjà vu le jour au sein de l’écurie en 1992. A l’image des entreprises plus traditionnelles qui effectuent leurs transformations numériques, l’équipe de Williams Martini Racing s’accorde à valoriser ses données et ce, toujours dans le même but, aller plus vite sur le macadam des différents circuits du monde.
Dans toutes les écuries, l’objectif reste le même, parvenir à innover par différents moyens, fabriquer une formule 1 plus rapide mais aussi pouvoir revendre ces concepts à d’autres constructeurs. Chez Williams Martini Racing, plus de 600 designers et ingénieurs consacrent leurs journées à l’innovation de technologies ‘maison’, aérodynamisme, mécanique ou autres. Lorsque Graeme Hackland, IT Director de l’entreprise, arrive en janvier 2014, il relève un défi de taille, celui de modifier la manière dont les équipes travaillent pour redorer le blason de l’écurie. Il redonne de l’agilité et de la réactivité à moindre coût. Ce dernier point est très important car, à contrario des trois plus grandes écuries, le budget de Williams Martini Racing s’élève à 142 millions d’euros en 2015.
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L’IT est devenue un standard
Pour bien comprendre l’enjeu, chaque weekend, deux F1 avec pas moins de 200 capteurs chacune génèrent quelques 60 Go de données à traiter en temps-réel et la semaine suivante, et autant de Go en vidéo qu’il est également indispensable d’analyser. Explosion de données puisqu’en 1997 comme l’IT Director le précise « toutes les données d’une course tenaient sur une disquette ».
Désormais la donne a changé et lesécuries se sont adaptées. 60 personnes seulement sont autorisées dans l’équipe et les circuits ne sont plus disponibles pour des essais durant l’année. Comment remédier à ce règlement ? Par l’IT ! Selon Graeme Hackland, « pour Mexico, avant même d’être sur place, nous avions déjà préparé la voiture configurée pour le circuit grâce aux multiples simulations réalisées en amont ». Ainsi, le weekend de la course, vendredi plus précisément, les pilotes et les équipes disposent de deux sessions pour finaliser les derniers détails concernant la F1. Entre 2013 et 2014, les équipes IT sont parvenues à faire gagner 2 secondes par tour, à l’écurie sur le circuit de Singapour… Une saison est donc très intensive, il est impératif de s’intéresser aux moindres détails, concevoir, designer et fabriquer de nouvelles pièces tout en prenant en compte des données annexes, météorologie, nature du bitume …
Et là, BT fournit de grandes avancées, notamment au niveau de ce fameux nombre de personnes restreint. Williams Martini Racing utilise quelques ingénieurs/analystes sur place et un contingent plus important au sein du complexe de Grove. La principale difficulté st réglée par BT et son expérience importante dans le domaine. La communication entre Grove et le pilote attestait d’une latence de 2 à 5 secondes et les voix se trouvaient parfois pixélisées, latence présente également dans l’envoi et la réception des fameuses données. Désormais, place à une latence avec un réseau de qualité à 100Mbps.
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Concernant les solutions futures, Graeme Hackland souhaite mettre en placeun cloud hybride pour alléger les équipements présents sur chaque course précisant que le siège utilise Skype For Business, quelques services cloud et Office 365. Il évoque sa vision « Cloud First » pour tous les nouveaux projets avec l’aide de ses deux sponsors, BT et Avanade. De plus, il confie son envie de développer un projet Data Analytics en temps-réel pour faciliter la prise de décision pendant la course notamment sur le choix du moment du pit-stop.
Dans le casque du pilote
Si la machine est sans cesse améliorée, le pilote lui ne peut mécaniquement se transformer. Cependant, la manière dont le numérique s’est durablement installé, a profondément changé la préparation et la vision du pilote. Alex Lynn, pilote de Red Bull en GP2 Séries, et pilote de développement chez Williams, explique être né avec ces écrans tout autour de lui, la donnée est devenue une habitude. Il ajoute que ce soit en simulation ou sur le circuit, « les ingénieurs voient tout ce que vous êtes en train de faire et signalent quand il faut freiner, accélérer ou s’arrêter ».
Avec ce simulateur perfectionné en immersion totale, Alex Lynn est enthousiaste « c’est d’une grande aide et tellement fidèle à la réalité ! Mêmes sensations, mêmes châssis, même électronique…».
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