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Azure en libre service (1/2)

Tech - Par Renaud ROSSET - Publié le 24 juin 2010
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Les développeurs vont-ils piocher dans la plate-forme Microsoft sous forme de service ?

Au cours de sa PDC (Professional Developers Conference) d’octobre 2008, Microsoft a réveillé l’assistance à 8 h 30 du matin en émaillant son discours d’introduction de nouvelles surprenantes risquant de bouleverser son modèle d’application traditionnel.

Ray Ozzie a présenté un système d’exploitation Windows destiné au cloud et à même de proposer les services de calcul et de stockage destinés aux applications orientées services s’exécutant sur les serveurs Windows 2008 dans les propres centres de données de Microsoft. Ray Ozzie a également dévoilé la plate-forme de services Azure (Azure Services Platform) pour les développeurs, laquelle peut étendre les applications locales avec des services et créer des systèmes Windows orientés Internet.

La première CTP de la plate-forme de services a été présentée aux visiteurs de la PDC et est constituée des services .NET, de SQL Services et de Live Services pour le contrôle des accès, l’intégration du bus de services, l’identité fédérée, le stockage de données et la synchronisation avec des périphériques, ainsi que de la famille d’applications Live de Microsoft. Selon l’éditeur, ces outils et services sont utilisables à la carte pour créer et tester des applications orientées services conçues pour une évolutivité verticale ou horizontale, sur les PC des développeurs dans Visual Studio (VS) 2008.

Si le vent de ce changement radical n’a pas marqué fortement les plus de 8000 développeurs Windows et .NET présents, un coup d’oeil à Office 14 et les projets de Microsoft concernant les versions Web de Word, Excel et PowerPoint ont délivré un message extrêmement clair. L’ère des logiciels étoffés par les services a le vent en poupe chez Microsoft. Bob Muglia, vice-président senior de la division Server and Tools Business chez Microsoft, a expliqué que les services constituent la « plate-forme de cinquième génération » après les applications monolithiques, le client-serveur, le Web et les services Web (ou architecture orientée services (SOA)).

« Nous assistons à une évolution importante entre la plate-forme SOA et la plateforme de services telle qu’Azure dans le contexte d’applications SOA créées par les utilisateurs », explique Muglia. « A mesure qu’ils les modifient pour tirer parti des caractéristiques d’évolutivité horizontale d’Azure, ils peuvent reprendre et réutiliser une grande partie du travail qu’ils ont accompli. » (Cf. l’interview à bâtons rompus de Muglia dans l’article « Un stratège qui voit grand ».)

De quelle manière le rôle de l’informatique traditionnelle va-t-il évoluer dans un scénario de services Azure ? La simple externalisation de Windows Server ou de SQL Server sur le nuage Internet ne modifie pas fondamentalement le coût de vos opérations, affirme Muglia. L’architecture des plates-formes de services est telle qu’elles se passent de toute intervention humaine pour rester opérationnelles.

« C’est en cela que nous parlons d’un nouveau modèle de programmation », explique-t-il. « Si vous réécrivez le logiciel en vue d’une auto-maintenance, les coûts associés peuvent être réduits de manière spectaculaire et nous pouvons faire faire des économies incroyables à l’informatique. C’est précisément là que se situe l’enjeu sur le long terme. » 

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