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Composants : le jeu en vaut-il la chandelle ?

Composants : le jeu en vaut-il la chandelle ?

par Cheryl Ross
Les développeurs se jettent à  corps perdu dans les composants côté client. Mais nombreux sont ceux qui attendent encore que les composants middlewares tiennent leurs promesses. A première vue, le principe des composants semble être la panacée pour résoudre les soucis quotidiens du développeur, tels que les délais de mise en production et la difficulté à  gérer le code. A l'instar de briques de Lego, les composants s'assemblent rapidement et simplement pour permettre aux développeurs de construire et de maintenir rapidement des applications de gestion. Toutefois, à  l'inverse des composants côté client tels les ActiveX et les JavaBeans, qui ont réussi à  fédérer un soutien non négligeable en leur faveur, les développeurs ne se pressent pas vers les composants distribués côté serveur. Ces derniers se révèlent notoirement plus difficiles à  mettre en oeuvre. L'apparition d'un nouveau modèle de composants middlewares dans l'univers de l'informatique distribuée risque de changer sous peu cet état de fait.

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Attention! Méthode de Bugbuster

Attention! Méthode de Bugbuster

par Jeremy Likness
Les vrais professionnels analysent les problèmes de manière exhaustive avant de recourir au débogueur ILE. Les informaticiens professionnels chargés de repérer et d'éradiquer les bogues ont une priorité : éliminer les problèmes techniques aussi rapidement que possible. Par conséquent, ils ont tendance à  s'en remettre énormément au débogueur ILE RPG. Mais, éradiquer des bogues sur un AS/400 représente bien plus qu'une simple question de commodité. Une bonne stratégie de déboguage implique au moins une part d'analyse manuelle des données et/ou du code source afin de déterminer exactement comment un bogue a pu se glisser entre les mailles du filet. Il est également recommandé de conduire des opérations de suivi afin d'identifier et d'éliminer tout problème potentiel révélé par le processus de déboguage.

En adoptant une stratégie de déboguage exhaustive plutôt qu'une approche de type "le plus rapidement possible", on améliore sa maîtrise de l'AS/400 et de son environnement applicatif. Fort de cette expertise, lorsque vous utiliserez effectivement le débogueur, vous gagnerez énormément de temps. Pour une introduction au "code de conduite de l'exterminateur de bogues averti", consultez l'encadré "Critters 101".

Dans le présent article, je fournis une méthode de base pour le déboguage des systèmes, et présente plusieurs ressources importantes. Pour de plus amples renseignements sur le déboguage sur AS/400, consultez les articles "ILE à  l'oeuvre : le débogueur", NEWSMAGAZINE, octobre 1997 et "Le déboguage des batchs sans peine", NEWSMAGAZINE, mai 1997.

Les informaticiens professionnels ont tendance à  s'en remettre énormément au débogueur ILE RPG

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Une nouvelle avancée pour le RPG

Une nouvelle avancée pour le RPG

par Brian R. Smith
Un nouveau RedBook révèle une profusion de techniques de programmation en RPG IV De temps à  autres, on a la chance de travailler sur un projet vraiment d'actualité. Ce fut le cas en juillet de l'année dernière lorsque j'ai collaboré avec cinq co-auteurs à  la rédaction d'un Redbook à  propos de la programmation en RPG IV, juste au moment où Roger Pence publiait son article " It's Time for IBM to Pull the Plug on RPG " (Il est temps pour IBM de débrancher la prise du RPG, NEWS/400, juillet 1999). Comme notre ouvrage souligne que le RPG IV est un langage moderne et dynamique pour le développement d'applications au 21e siècle, c'est avec surprise que nous avons lu que le RPG est " en état de coma profond dont il ne sortira pas ". A notre avis, le RPG est comme le vin rouge : il se bonifie avec l'âge. Notre livre commence par une section Questions/Réponses regroupant un panel de six programmeurs RPG éminents venus du monde entier (y compris Bryan Meyers, rédacteur technique de NEWS/400). Quand nous leur avons demandé " le RPG est-il mort ? ", ils ont répondu d'une seule voix " Non ! " En fait, bien que tous les membres à  une exception près aient récemment entrepris des projets Java, C ou C++, tous s'en tiennent au RPG IV comme langage principal. Même si le RPG n'est pas le plus beau langage au monde, son adaptabilité et son utilité prolongeront sa présence dans l'environnement AS/400 pendant de nombreuses années. Nous avons écrit notre livre à  l'intention des programmeurs système AS/400 cherchant à  justifier le passage du RPG/400 au RPG IV. Il est plein de petites merveilles que même les programmeurs RPG IV chevronnés apprécieront.

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Optimisez vos techniques de lecture en boucle

Optimisez vos techniques de lecture en boucle

par Jef Sutherland
Voici deux techniques de lecture en boucle que vous pourrez utiliser au quotidien dans vos programmes RPG.Cet article explique comment utiliser deux structures logiques de lecture en boucle dans une application RPG pour lire des enregistrements particuliers dans un fichier avec clé. Concrètement, dans une application RPG, on peut vouloir lire en boucle tous les enregistrements des ventes d'une certaine date, ou tous les articles appartenant à  une certaine catégorie de produits. Avant de passer au RPG, voyons les fichiers avec clé, et comment déterminer si les fichiers physiques et logiques de l'AS/400 en comportent.

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Un accès au niveau enregistrement en Java

Un accès au niveau enregistrement en Java

par Dan Darnell
Comment écrire, lire, mettre à  jour des enregistrements base de données avec la AS/400 Toolbox for Java et un accès au niveau enregistrement

L'une des difficultés que pose la modernisation des applications AS/400 avec le langage Java est de comprendre comment accéder à  une base de données. La plupart des programmeurs Java s'habituent rapidement à  l'API JDBC. Cette dernière permet d'écrire des programmes Java pouvant accéder à  une base de données grâce à  des concepts et des techniques centrés sur SQL. Habituellement, cela implique d'exécuter une requête pour sélectionner un groupe d'enregistrements, puis de traiter ces derniers comme un " ensemble de résultats ". L'approche JDBC convient souvent très bien à  une application, et présente l'avantage d'être une solution inter-plates-formes. Mais il arrive que sur l'AS/400 il soit plus efficace et plus simple d'accéder à  la base de données, comme c'est le cas en RPG et en Cobol, c'est-à -dire un enregistrement à  la fois, soit séquentiellement, soit par clé.
La AS/400 Toolbox for Java d'IBM contient des classes permettant d'accéder à  DB2 UDB (Universal Database) pour l'AS/400, exactement comme avec un programme RPG ou Cobol. Ces classes " de niveau enregistrement " permettent de lire et d'écrire des enregistrements séquentiellement, par numéro d'enregistrement relatif, ou par valeur de clé. Le présent article illustre un exemple d'accès au niveau enregistrement avec la méthode par valeur de clé. Au lieu de détailler une solution applicative particulière, je traite un exemple générique que l'on peut extrapoler à  n'importe quel besoin d'accès de niveau enregistrement.

La AS/400 Toolbox for Java contient des classes permettant d'accéder à  DB2 UDB (Universal Database) pour l'AS/400, exactement comme avec un programme RPG ou Cobol

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Sept éléments à  connaître sur l’écriture de programmes RPG modulaires

Sept éléments à  connaître sur l’écriture de programmes RPG modulaires

par Bryan Meyers
Utilisez au mieux les techniques ILE pour écrire du RPG performant et facile à  gérer

La conversion des programmes RPG existants à  la syntaxe RPG IV n'est que la première phase du remaniement des applications nécessaires pour exploiter ILE (Integrated Language Environment). Il faut aussi concevoir et construire les applications au moyen de techniques et outils de modularisation ILE. Des modules contenant une ou plusieurs procédures présentent de nombreux avantages : meilleure productivité, code plus fiable, maintenance plus facile et, parfois, applications plus performantes que le modèle monolithique traditionnel. Je propose ici quelques pistes sur la manière d'examiner les applications existantes et de repenser les techniques de développement pour écrire un code RPG modulaire.

Des modules contenant une ou plusieurs procédures présentent de nombreux avantages

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Accéder aux membres de fichiers

Accéder aux membres de fichiers

par Jef Sutherland
Comment gérer les membres de fichiers, et quelques astuces de programmation CL pour générer un nom de membre unique Dans un récent article, nous avons vu les chemins d'accès indexés pour fichiers physiques et logiques, et comment lire des enregistrements à  partir d'un fichier avec clé. Aujourd'hui, nous allons examiner un autre aspect des fichiers AS/400 : les membres de fichiers. Nous allons aussi évoquer quelques astuces de programmation CL pour générer un nom de membre unique.

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Personnalisez SEU !

Personnalisez SEU !

par Vincent Taquin
Les commandes définies par l'utilisateur permettent d'optimiser l'éditeur de fichiers sources de l'AS/400L'utilitaire d'édition de sources de l'AS/400 (SEU : Source Entry Utility) n'est peut être pas le meilleur éditeur au monde, mais pour la plupart d'entre nous, c'est le seul disponible. Heureusement, depuis la V4R2, il est possible de personnaliser cet utilitaire en ajoutant des commandes à  celles déjà  fournies par SEU. Dans le présent article, j'explique comment créer des commandes définies par l'utilisateur pour SEU, et fournis plusieurs exemples de ces commandes. Les exemples fournis permettent d' : · appliquer une couleur (bleu, rose, rouge, turquoise, blanc, ou jaune) à  une ligne ou un bloc de lignes dans un membre source · effacer n caractères à  droite ou à  gauche d'un bloc de lignes · scinder le Facteur 2 étendu d'une ligne de calcul RPG ILE ou de scinder une ligne de commentaires En plus d'apporter de nouvelles fonctionnalités à  SEU, ces commandes donnent l'occasion de travailler avec les espaces utilisateur, les pointeurs, les programmes de service et les variables exportées.

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Premier de cordée

Premier de cordée

par Samy Mosimann
En quelques années, le Groupe Mutuel s'est hissé au premier rang des assureurs maladie de Suisse romande. Son ascension mérite que l'on s'y arrête.

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Benchmark à  Rochester!

Benchmark à  Rochester!

par Samy Mosimann
En route pour une expérience enrichissante... Nous nous envolons par l'avion du matin en direction de Chicago, où nous arrivons dans l'après midi. Après les formalités de police et de douane, nous nous dirigeons vers la porte B33 où nous embarquerons sur l'avion de Rochester (MN). On y repère rapidement les malades qui se rendent à  la fameuse Clinique Mayo, ainsi que les IBMers qui ont sorti leurs Thinkpad pour travailler en attendant le départ. Encore une heure de vol et nous arrivons à  destination. A Genève, il est passé minuit !

Le lendemain matin, en route pour le Centre de test des laboratoires AS/400 de Rochester, où nous sommes accueillis par Bill Larson, à  la tête de l'équipe de 3 personnes qui va s'occuper de nous durant toutes les séances du “benchmark test”. Notre équipe (le client) comprend 6 personnes dont un chef de projet, 1 programmeur connaissant le langage C, un business-analyst (chargé de dérouler et de lancer les menus), 1 créateur d'environnement. IBM Suisse a délégué 2 spécialistes dont un chef de projet.

Le Centre de test de Rochester a été créé en 1993. Il a pour but de définir la configuration optimale d'un AS/400 en tenant compte de l'environnement réel d'un client, soit nombre d'utilisateurs, applications en transactionnel et en batch, réserves de capacités nécessaires et temps de réponse requis, etc. Près de 500 “benchmark tests” ont déjà  été effectués à  Rochester. Pour information, un centre identique existe à  Santa Palomba (près de Rome en Italie) à  l'usine où sont assemblés les AS/400 pour l'Europe.

Près de 500 “benchmark tests” ont déjà  été effectués à  Rochester

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Une informatique de gestion

Une informatique de gestion

par Catherine China
Société de négoce de vins basée à  Beaune, Vinipar vient de terminer le développement d'une application client-serveur de gestion des forces de vente en environnement AS/400. Conçu à  partir de l'AGL Adelia d'Hardis, cet applicatif permettra notamment d'optimiser la gestion de relevés de linéaires, dans une optique de passage An 2000. Depuis plusieurs générations, l'entreprise familiale Vinipar relève le défi du négoce de vins. Dans un secteur devenu de plus en plus concurrentiel, être à  la pointe de l'informatique est devenu son fer de lance. Cela fait près de 8 ans, qu'elle travaille avec l'éditeur grenoblois Hardis pour le développement d'applications de gestion sur mesure.
Son équipe informatique vient ainsi de terminer le développement d'une nouvelle application de gestion des forces de vente basée sur l'AGL Adelia. “ Il y a trois ans, nous avions choisi d'installer leprogiciel Nomade de gestion des forces de ventes, mais l'application ne passant pas l'an 2000, il nous fallait trouver une alternative. Deux solutions s'offraient à  nous : soit trouver un autre progiciel du marché qui passe l'an 2000, soit développer l'application en interne ” explique ainsi Yves Ganavat, directeur informatique chez Vinipar.

Etre à  la pointe de l'informatique est devenu le fer de lance de Vinipar

Après une étude réalisée auprès des différents éditeurs du marché à  la fin 1998, c'est finalement l'option du développement sur mesure qui a été retenue. “ Avec Hardis, c'est avant tout une affaire de confiance. Cela fait plusieurs années que nous travaillons ensemble pour le développement de nos applicatifs de gestion commerciale et de production. Nous avons ainsi préféré faire appel à  une société que nous connaissions déjà  pour nous accompagner dans le développement complet de ce nouvel applicatif, et en nous basant sur un AGL que nos équipes de développement maîtrisait déjà  ” ajoute le directeur informatique.

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Comment diviser la charge de ses projets par trois

Comment diviser la charge de ses projets par trois

par François Rihen
Paul Dequidt Torréfacteur solde sa mise en conformité AN 2000 avec les briques logicielles de F.I-T, tout en réduisant les charges initialement prévues et en identifiant des solutions d'avenir. Vendre à  distance ? La Société Paul Dequidt Torréfacteur n'a pas attendu Internet pour promouvoir ses produits. Depuis le début des années 80, Paul Dequidt parcourt sans cesse le monde à  la recherche d'arabicas précieux et de mokas rares, issus des meilleures plantations de caféiers. Oui, c'est bien de café dont on parle. Et désormais, l'entreprise fait chaque jour le bonheur de milliers de clients ; les paquets rouge et or de Paul Dequidt Torréfacteur sont distribués à  travers tout l'hexagone.

La vente par correspondance a depuis bien longtemps dompté l'énergie informatique pour utiliser au mieux les informations dont on dispose, et ce sont des milliers de courriers qui partent régulièrement de Wormhout (59), siège de l'entreprise. Comme beaucoup d'entreprises, Paul Dequidt Torréfacteur a été atteint par le virus de ces derniers mois : l'AN 2000, bien sûr.

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Comment utiliser SAP R/3 quand on ne pèse que 300 MF de CA

Comment utiliser SAP R/3 quand on ne pèse que 300 MF de CA

par Benoît Herr
Premier à  utiliser la méthodologie ASAP en France, Takasago Europe Perfumery Laboratory (TEPL), la filiale européenne du groupe japonais Takasago est aujourd'hui équipé de SAP R/3 sur AS/400. Il y a à  peine deux ans, la filiale française du groupe japonais Takasago prenait la décision d'installer SAP R/3. Et à  l'heure où vous lisez ces lignes, ils ont déjà  un an d'expérience d'utilisation de six modules de R/3 sur AS/400!
Le secret de cette implémentation rapide et couronnée de succès ? ASAP, qui veut dire Accelerated SAP. Il s'agit d'une méthodologie d'implémentation rapide de R/3 mise au point par la filiale américaine de SAP. Le client signe pour une mise en place en six ou neuf mois, et SAP et son DVA (Distributeur à  Valeur Ajoutée) fait le reste… ou presque! Non, pas vraiment, car l'implication du client doit également être très grande, mais le support DVA, assuré dans le cas de Takasago par la société Excelsius, filiale du groupe IBS, est essentiel. La méthodologie va d'une simple check-list des éléments à  mettre en place à  une suivi extrêmement étroit et précis de l'avancement des travaux en passant par un planning rigoureux et méticuleux, faisant parfois apparaître très tôt des choses auxquelles on aurait beaucoup plus tard, comme la formation par exemple. Sans oublier les fameux "accélérateurs", qui font partie intégrante de la méthodologie: il s'agit de simples documents Word ou Excel par exemple, mais préformatés pour des besoins tels que suivi du budget, compte-rendus de réunions ou guides uutilisateurs. Il ne restait plus à  Takasago qu'à  apposer son logo sur les documents… et à  les remplir, bien sûr. Cependant, ASAP "mâche" considérablement le travail, par rapport à  une conduite de projet classique.

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Virgin: sur la trace des NS

Virgin: sur la trace des NS

Par Sabine Terrey
Virgin Megastore s'est lancé dans une gestion centralisée du système d'information de ses magasins européens, depuis son site de Paris. Virgin Megastore, maison de disques bien connue créée par Richard Branson dans les années 70, a ouvert son premier magasin en France en 1988 sur les Champs-Elysées.
Aujourd'hui, avec une activité de distribution débordant largement celle du disque puisque Virgin Mégastore propose également par exemple des livres ou du matériel électronique et informatique, le groupe compte 28 magasins en Europe continentale, répartis dans six pays (Italie, Portugal, Autriche, Belgique, Pays Bas et France). L'objectif de Virgin : tout magasin se doit avant tout d'être un « lieu de vie » avec une ambiance bien particulière que les clients aiment retrouver. Le groupe Virgin s'attaque également à  d'autres marchés, aussi divers que l'aviation (BA AA, no way!), le train, les assurances, « Virgin cola », « Virgin Vie »…toutes activités qui représentent désormais 200 sociétés de par le monde.
Quant à  l'activité des Mégastores, elle est représentée par VEG (Virgin Entertainment Group).

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Ils ont osé… et ils ont bien fait

Ils ont osé… et ils ont bien fait

par Dominique Douchet
Si le choix était à  refaire 8 ans après, c'est encore à  l'AS/400 en mode client/serveur (choix audacieux pour l'époque) que Messieurs Reitz et Dutsh feraient confiance. Ce qui pouvait sembler être un pari en 1992 s'est avéré être un choix stratégique et une réussite pour la caisse Nationale des Entrepreneurs des Travaux publics (CNETP).
Cet organisme, chargé de gérer les congés payés et le paiement des salariés privés d'emploi du fait des intempéries dans le secteur des Travaux Publics a une tâche de grande envergure puisqu'avec 130 employés, il gère 220000 salariés et 5500 entreprises cotisantes. Un système informatique performant est donc un élément déterminant pour son bon fonctionnement.
Ce système informatique, qui datait des années 70, devenait alors obsolète, et de moins en moins fiable, d'autant que de nombreux développements périphériques s'étaient avérés nécessaires au cours des années pour s'adapter aux évolutions du métier et aux exigences des utilisateurs. D'autre part, les échéances de l'an 2000 et du passage à  l'Euro approchaient; il fallait donc repenser le système d'information.
En 1991, la CNETP décide de la refonte totale du système. Il lui fallait alors un système pouvant s'adapter très facilement aux diverses et nombreuses évolutions législatives et professionnelles, un système qui s'adapte aux adhérents (et surtout pas le contraire), et il lui fallait également aller plus loin dans les automatismes, en privilégiant un faible coût de fonctionnement, même si l'investissement de départ s'avérait un peu élevé, le système étant destiné à  être exploité longtemps (au final, le montant global du projet évoqué ici se situera tout de même aux alentours de 60 à  70MF).

La dissociation de la conception et de la réalisation paraît indispensable pour conserver une plus grande indépendance
Monsieur Reitz, Directeur Informatique de la CNETP

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8 sites compatibles Euro en 6 mois et demi

8 sites compatibles Euro en 6 mois et demi

par Dominique Douchet
Un outil adapté et une grande motivation de toute l'équipe projet ont permis à  Landis & Staefa de mener à  bien son projet Euro dans des temps records. L'équipe informatique de Landis & Staefa venait de travailler pendant 9 mois à  la personnalisation et à  l'implémentation de la V4.05 CD de BPCS, sur les 17 sites européens du groupe. Les utilisateurs et la Direction de l'entreprise se félicitaient du succès de ce projet de mise en conformité an 2000, réalisé dans des délais et avec des coûts maîtrisés. L'introduction imminente de la monnaie unique européenne a poussé Siemens à  s'engager auprès de ses partenaires commerciaux et de ses actionnaires pour effectuer ses échanges en Euro à  partir du 1er janvier 1999, et à  convertir les divers systèmes comptables des pays concernés dès le 1er octobre 1999. Un nouveau grand chantier informatique venait d'être identifié : rendre rapidement les systèmes compatibles Euro. Géry Gedlek, Directeur Informatique de Landis & Staefa, était toutefois confiant; l'éditeur, SSA proposait la V4.05 CD de BPCS, compatible an 2000, et s'employait à  terminer la mise au point de la V4.05 CDE, compatible Euro. Géry Gedlek se tenait constamment informé des délais de disponibilité de cette dernière version. En novembre 1998, tout semblait indiquer que la V4.05 CDE et les programmes de conversion associés seraient livrés dans les temps. Géry Gedlek et son équipe disposaient alors d'un délai suffisant pour réaliser les tests d'assurance qualité et la mise en place complexe de la nouvelle version sur les 8 sites européens avant la date butoir. Le projet concernait les pays suivants : Belgique, France, Espagne, Finlande, Italie, Autriche, Portugal et Hollande.

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Dilemme : augmenter les effectifs ou les performances machine ?

Dilemme : augmenter les effectifs ou les performances machine ?

par Isabelle Nougier
La société Maurin ne pourrait aujourd'hui plus se passer des produits qui lui ont permis d'absorber un doublement de ses effectifs globaux sans avoir à  augmenter les effectifs de son Service Informatique.Créé en 1871 par Emile Maurin et implanté à  Lyon depuis cette même date, le Groupe Maurin est aujourd'hui l'un des plus grands fournisseurs industriels du pays. Il est dirigé aujourd'hui par la 4ème et la 5ème génération de Maurin (ce qui constitue l'une des fiertés du Groupe), et s'organise autour de 2 sociétés d'exploitation, Emile Maurin et Michaud Chailly, réparties sur 18 sites dispersés sur tout le territoire français.
Le service informatique est quant à  lui centralisé à  Lyon. Il jouit d'une forte culture IBM, et les S/36 des débuts n'ont été remplacés par un AS/400 unique qu'en 1994. Actuellement le matériel se compose d'un AS/400 modèle 620 avec plus de 250 terminaux et une centaine de PC. N'ayant pas succombé aux sirènes des ERP, qu'elle n'exclut toutefois pas d'adopter un jour, la société utilise aujourd'hui un logiciel de gestion issu de l'IBM S/36, développé en interne et modifié pour le passage à  l'an 2000. On notera au passage que la société est déjà  prête pour l'Euro !
40000 dossiers clients et 23000 factures sont traités par mois, 300 personnes sont connectées en permanence , 6 jours sur 7, autant dire que l'informatique est un élément vital pour la société qui se verrait paralysée en cas de rupture de service.

La société ayant doublé ses effectifs et son chiffre d'affaire, il fallait optimiser les performances de l'existant

La société ayant doublé ses effectifs et son chiffre d'affaire en 4 ans, il fallait, pour que l'informatique s'adapte à  cette montée en charge, soit envisager une augmentation de ses propres effectifs (qui étaient et sont toujours de 10 personnes dont 7 au développement, une à  l'exploitation, une pour la micro et une assistante), soit adopter des solutions permettant d'optimiser les performances du matériel existant. C'est la deuxième solution qui a été retenue.
Il fallait donc limiter les pertes de temps dues à  d'éventuels bogues, optimiser les performances de la machine, gérer les pointes d'activité, et assister 2 fois plus d'utilisateurs qu'auparavant ; l'ensemble de ce cahier des charges paraissait satisfait par les solutions logicielles de la société Tango/04. Le Groupe Maurin s'est alors muni de plusieurs modules de la solution VISUAL Control Center de chez Tango/04, à  savoir VISUAL Support Pro, VISUAL Control for Windows, VISUAL Control for pools et VISUAL Control for jobs. Ces modules ont permis d'augmenter considérablement l'efficacité de la gestion de tous les problèmes utilisateurs, et ont permis de d'optimiser les performances de l'AS/400. L'ensemble de ces modules a très vite été complété par Bug Detector, un autre produit Tango/04, permettant le monitoring automatique des messages.

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Pour un management informatique efficace

Pour un management informatique efficace

par Jeremy Likness
Apprenez à  constituer une équipe et à  maintenir sa productivité Dans l'univers sportif, les entraîneurs de football mettent à  la disposition de leurs joueurs d'une part des séances d'entraînement et une équipe d'encadrement, et d'autre part, ils leurs communiquent des stratégies ciblant l'objectif ultime, à  savoir : remporter la victoire.

Pour atteindre cet objectif, les joueurs assument leurs rôles respectifs, marquant des points ou bloquant les avancées de l'équipe adverse.

En raison des changements rapides dans les technologies de l'information, une équipe compétente et motivée est essentielle au succès et à  la croissance d'une entreprise. Aussi, les directeurs informatiques (entraîneurs dans l'univers informatique) doivent encourager leurs équipes afin de travailler à  un niveau optimal. Mais comment motiver une équipe pour qu'elle donne le meilleur d'elle-même ?

Voici quelques stratégies clés pouvant contribuer à  vous aider à  devenir un meilleur chef d'équipe informatique.

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Plus de sang neuf – moins de lunettes à  double-foyer

Plus de sang neuf – moins de lunettes à  double-foyer

par Robert Tipton
A quelles "tranches d'âge" vous et vos collègues AS/400 appartenez-vous ? Faites-vous partie du Baby-boom ou de la Generation X ? Quels sont vos chanteurs préférés ? : Les trois ténors, Elton John ou Metallica ? Si votre analyse corrobore la mienne, vous constaterez qu'environ 99% de vos collègues AS/400 sont nés avant 1970. Et c'est un sacré problème !

Où sont les jeunes enthousiastes sur le marché de l'AS/400 ? Et en quoi cela vous concerne-t-il ?

Récemment, un client AS/400 de longue date m'a brutalement posé ce problème. Alors qu'il envisageait d'installer un nouveau serveur pour supporter Domino, il a décidé de s'intéresser à  NT pour une raison simple : le recrutement de nouvelles compétences AS/400 était difficile et coûteux. Pour aggraver son problème, le CEO était convaincu que les ressources NT étaient “ abondantes ” et bien meilleur marché. Ce client a donc choisi NT — et pour de mauvaises raisons.

Par rapport au nombre des systèmes vendus, l'offre de spécialistes AS/400 s'amenuise. Les ventes record d'AS/400 en 1998 ont été acclamées — sauf quand il a fallu trouver des gens pour travailler sur les nouveaux systèmes. Et ne nous attendons pas à  ce que ce fort rythme de ventes continue si la prochaine génération informatique ne connaît pas l'AS/400.

Sans injection de sang neuf dans les rangs de l'AS/400, le marché se tarira tout seul. Triste perspective.

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Le test d’applications : un art méconnu

Le test d’applications : un art méconnu

par Colin Armitage
Les tests systématiques devraient être placés en haute priorité dans votre service informatique. Combien de temps votre département informatique passe-t-il à  corriger des erreurs et à  effectuer des modifications que vous auriez dû réaliser avant de déployer une application ? Si votre réponse est "beaucoup", alors vous devriez vous appesantir à  nouveau sur un aspect souvent négligé du développement d'applications : les tests.L'année dernière, à  l'occasion du lancement du produit TestBench400, mis sur le marché par mon entreprise, nous avons eu l'occasion de discuter des techniques de test applicatifs en environnement AS/400, avec plusieurs entreprises informatiques basées en Amérique du Nord et en Europe.

Cette expérience nous a permis d'acquérir une perspicacité unique dans les approches de tests en vigueur et dans la manière dont les techniciens professionnels perçoivent généralement l'équilibre indispensable coût/bénéfice quand il s'agit de tests.
La première chose dont nous nous sommes aperçus est le sérieux problème d'image dont souffre l'art de tester les logiciels.

En effet, ce domaine est largement perçu comme étant plus qu'obscur. Aussi, personne ne souhaite s'y investir. De plus, ceux qui acceptent de le faire, voudraient en finir le plus tôt possible. Considérez les scénarii de tests suivants :

La première chose dont nous nous sommes aperçus est le sérieux problème d'image dont souffre l'art de tester les logicielsTests unitaires.

Si vous travaillez sur un site où les développeurs ne sont pas responsables de leurs propres tests unitaires, alors félicitations. Le reste du monde doit avoir perdu la tête.

Après tout, pourquoi se donner tant de peine à  demander aux développeurs d'assurer le bon fonctionnent de leurs propres programmes ? D'une manière générale, les développeurs adorent développer mais ils ont horreur de tester. Seuls de rares et précieux développeurs essaient véritablement de tester les failles potentielles de leurs propre code de manière imaginative. Il ne faut que deux développeurs pour mettre en place une politique de vérification croisée.

En revanche, si on ne peut pas se le permettre, il faut se résigner à  accepter les tests unitaires réalisés par le programmeur ayant conçu le code tels qu'ils sont, c'est-à -dire, incertains.

Cependant, ces tests peuvent avoir un intérêt si vous fournissez des fiches de test prédéfinies et qui attesteront de l'adhésion à  des standards de conception (par exemple pour la présentation de rapports, les couleurs et la disposition des écrans), et de la fiabilité de tous les embranchements à  travers le programme.

Tests des systèmes.


Les tests des systèmes sont souvent réalisés par les membres seniors d'une équipe. Responsables de la livraison de systèmes dans leur ensemble, ces derniers sont généralement motivés pour réaliser les tests nécessaires.

Cependant, il y a deux obstacles majeurs à  la réalisation des tests de systèmes. En effet, les responsables informatiques planifient souvent les tests comme étant la dernière activité importante à  réaliser dans un cycle de développement. D'autre part, ces tests sont généralement programmés alors qu'une date de mise en production du logiciel a déjà  été fixée.

Aussi, lorsque les autres tâches du cycle de développement prennent du retard, le temps disponible pour effectuer les tests s'en trouvent réduits d'autant. Voilà  comment finalement on ne teste que ce que l'on peut, au lieu tester tout ce dont on a besoin.

Par ailleurs, la mauvaise qualité des tests unitaires oblige souvent les testeurs à  reprendre plusieurs fois une même série de tests des systèmes. Après le troisième ou quatrième cycle de tests, même le testeur le plus consciencieux ne testera plus que les corrections. C'est précisément à  ces moments là  que les bogues en profitent pour passer à  travers les mailles du filet.

Tests d'acceptation.

Dans certaines entreprises, les tests

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