Près de 90 % des professionnels informatiques interrogés lors du salon VMworld 2010 ont indiqué que leur entreprise stockait des données en environnement virtuel.
Jusque là rien de bien étonnant. Seulement selon l’étude réalisée par Kroll Ontrack dans les allées du salon, un tiers d’entre eux ont admis que leur entreprise n’avait pas mis à jour, ou qu’ils n’avaient pas connaissance de la mise à jour, de leur plan de continuité d’activité prenant en compte ces mêmes environnements virtuels.
Les principales conclusions montrent que 27 % des personnes interrogées ont subi des pertes de données sur ces environnements.
« La virtualisation ajoute une couche supplémentaire de complexité », explique Paul Dujancourt, Directeur Général de Kroll Ontrack France. « Lorsqu’une perte de données survient, il est primordial d’effectuer la récupération correctement, parce que le volume de données stockées dans un environnement virtuel est nettement plus important que sur un seul serveur physique, et parce que les couches de virtualisation ajoutent à la complexité et augmente le risque d’altérer définitivement les données.
Seulement 24 % des entreprises interrogées ont indiqué avoir confiance en leur réaction en cas de perte de données. La majorité des sondés (71 %) a souligné que leur équipe informatique prenait en charge l’ensemble des incidents liés à la perte de données, alors que 8 % faisaient appel à un spécialiste extérieur.
Près de 150 professionnels de l’informatique ont participé à cette enquête personnalisée destinée à recueillir les points de vue des utilisateurs d’environnements virtuels et non virtuels.
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