par Frank G. Soltis
L'AS/400 se définit par cinq concepts architecturaux ; en aucun cas par ses configurations
matérielles ou logicielles.
On me demande souvent, "Quand un AS/400 n'est-il plus un AS/400 ?". Il est vrai
que, compte tenu de toutes les modifications apportées à l'AS/400 au cours des
dernières années, on peut à juste titre considérer que le modèle actuel n'a pas
simplement évolué mais s'est transformé en un produit totalement différent.
A quel stade cesse-t-il d'être un AS/400 ?
Ma réponse à cette question ne varie pas. L'AS/400 n'est pas défini par une configuration
matérielle ou logicielle particulière. Enlevez la technologie du processeur PowerPc,
c'est encore un AS/400. Enlevez le RPG (au grand dam de la plupart des clients
AS/400 !) et le support 5250, on a encore un AS/400. En réalité, ce sont cinq
principes architecturaux fondamentaux qui définissent l'AS/400. Et tout le reste
peut bien changer !
- indépendance vis-à -vis de la technologie
- conception basée objet
- intégration matérielle
- intégration logicielle
- l'espace adressable unique
La plupart des clients connaissent bien ces principes, sans pour autant les considérer
comme les caractéristiques constitutives de l'AS/400. Et, pour de nombreux utilisateurs,
ces concepts vont de soi. Pourtant, on ne saurait surestimer l'importance de ces
cinq principes architecturaux car ils représentent tout ce que les clients AS/400
apprécient dans un ordinateur de gestion.
Le premier principe, et peut-être le plus important, est l’indépendance technologique.
L’AS/400, contrairement aux autres systèmes informatiques, n’est pas défini par
le matériel.
Autrement dit, un programme ne « parle » pas directement au matériel ; il « parle »
à une interface machine indépendante de la technologie (TIMI : technology-independent
machine interface) ou simplement Interface Machine.
Entre cette interface et le matériel proprement dit se trouvent quelques quatre
millions de lignes de logiciel de système d’exploitation appelées SLIC (System
Licensed Internal Code). Cette couche logicielle isole les applications
des caractéristiques du matériel sous-jacent. Un programme AS/400 ignore complètement
ce dernier : cette connaissance réside entièrement dans le SLIC. Par conséquent,
quand la technologie du processeur change, IBM peut réécrire les composants du
SLIC en fonctions de ces changements technologiques, et préserver ainsi l’intégrité
de l’interface machine. Cette indépendance vis-à -vis de la technologie présente
un autre avantage : les programmes applicatifs client ignorent eux aussi les changements
technologiques et peuvent en bénéficier sans aucun inconvénient.L’importance
de ce principe architectural est apparue de façon éclatante quand la technologie
du processeur AS/400 est passée de CISC 48 bits à RISC 64 bits. La plupart des
clients n’ont eu qu’à transférer les programmes des machines CISC sur les nouvelles
machines RISC, pour les exécuter comme des programmes 64 bits. Aucun autre système
ne peut faire cela. Les architectures classiques demandent au minimum une recompilation
des programmes hérités et, généralement, quelques réécritures avant de pouvoir
les faire tourner dans une architecture système différente. L’AS/400, quant à
lui, permet aux clients d’exécuter d’anciennes applications 48 bits comme des
applications 64 bits c’est-à -dire sur un système d’exploitation 64 bits contenant
une base de données relationnelle 64 bits.
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