Protection des données, résilience et maturité professionnelle, rigueur et efficacité sont les maîtres mots. Frans Imbert-Vier, Président de l’agence de conseil spécialisée en cybersécurité, UBCOM, et ancien DSI nous éclaire sur le sujet. L’agence accompagne les DSI pour construire la valeur ajoutée sur les technologies qu’ils possèdent.
Apporter de la valeur ajoutée aux DSI
Répondre aux exigences très élevées
Le cœur du métier d’UBCOM se situe précisément dans la prévention du risque cyber en intégrant la culture et l’ADN du client et en réinventant et adaptant systématiquement le format de réponse, « cela nous permet de gagner la confiance de sociétés avec des niveaux d’exigence très élevés et en cybersécurité, c’est un enjeu tellement pluridisciplinaire et agile ».
En effet, il est urgent de répondre de manière pragmatique et efficiente aux demandes « afin que les DSI intègrent les bons paramètres dans leur gouvernance et leurs équipes ». Sans oublier l’accompagnement en interne pour pallier la carence en compétences, suivre les clients dans leur intégration et leur exploitation et faire baisser les tensions.
On accompagne les DSI et on leur apprend à faire en sorte que l’outil technologique qu’ils ont, ne se retourne pas contre eux
Gérer une crise cyber
Pourquoi UBCOM ? La réponse ne se fait pas attendre et est très claire, « j’avais envie de poser des modèles de réponse dans des formats que j’aurais aimé entendre de la part des partenaires lorsque j’étais DSI » explique, d’emblée, Frans Imbert-Vier.
En effet, en situation de crise, il faut les bons outils cyber qui répondent efficacement et vite. « Face à des événements de crise, le DSI était bien souvent tout seul, aujourd’hui il a davantage le soutien de son exécutif mais c’est encore très limité » poursuit Frans Imbert-Vier, « Le DSI est contraint de s’appuyer sur son réseau, avec en général une attente interne d’une pression phénoménale ».
S’adapter au cœur du métier
Les clients ont des demandes précises « on a bien compris que chaque client est différent, on adapte notre réponse en fonction du métier d’une part, mais aussi des cultures selon les pays, en effet les modèles sociaux sont bien différents ».
La cybersécurité, c’est d’abord un cadre et une culture, « la première chose qu’on fait chez un client, c’est de regarder les contrats, car c’est par ce biais unique qu’il pourra prétendre à une indemnisation si besoin ».
Et la tendance cyber sécurité en 2018 ?
L’effet médiatique des grandes attaques de masse contribue, aujourd’hui, à porter un message de sensibilisation au regard de l’usage des données.
« Avec les événements fortement médiatisés 2017, les entreprises se sensibilisent de force », là, on touche directement à l’éducation et à l’évangélisation car « on se retrouve face au changement et à un bouleversement des zones de confort ». Les décideurs ont pris conscience que « c’est un enjeu qui contribue à la valeur ajoutée de l’entreprise et non plus une contrainte » commente Frans Imbert-Vier.
2017 a aussi en quelque sorte redistribué les cartes du marché sécurité, notamment pour les petits acteurs et start-up.
« Si la tendance Sécurité 2018 n’est pas bonne, les effet de masse sont plus importants. Les entreprises se posent des questions, et vont sans doute arrêter de travailler avec des leaders cybersécurité, pour se tourner et s’orienter vers des PME, des sociétés agiles passionnées par leur métier ».
Les usages augmentent, les pays émergents deviennent de plus en plus les premiers facteurs d’exposition, les risques se multiplient, et les mafias se structurent avec des moyens budgétaires colossaux, supérieurs aux moyens des états.
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