par Kent Milligan
La V4R5 pousse encore plus loin les améliorations de DB2 UDB apportées par la V4R4
La V4R4 a été une importante mouture de la base de données, avec
DB2 Universal Database for AS/400 (DB2 UDB) arborant une multitude de nouvelles
fonctions, notamment les BLOB (Binary Large OBjects), les UDF (User-Defined
Functions) ou encore les datalinks. Certes moins riche en nouveautés, la V4R5
propose pour sa part de nombreuses améliorations, à travers une large variété
de fonctions et interfaces DB2 UDB permettant aux développeurs AS/400 d'intégrer
leurs applications stratégiques dans l'univers e-business.
La plus importante amélioration réside dans l'adjonction de
Visual Explain à la boîte d'outils bases de données d'OpsNav
En V4R4, Operations Navigator (OpsNav) améliorait de façon substantielle
les interfaces d’accès aux bases de données, et cette tendance se confirme avec
la V4R5, qui rend DB2 UDB encore plus facile d’emploi. La plus importante amélioration
réside dans l’adjonction de Visual Explain à la boîte d’outils bases de données
d’OpsNav. Visual Explain est un outil qui affiche graphiquement l’implémentation
d’une requête par l’optimiseur de requêtes. Avant la V4R5, pour analyser les
choix effectués par l’optimiseur, il fallait obligatoirement consulter les messages
du débogueur de l’optimiseur dans le journal ou un fichier spoule de la tâche
correspondante.
La figure 1 présente le résultat affiché par Visual Explain suite à une requête
de jointure. A l’extrême droite de la fenêtre de gauche, une icône est affichée
pour chaque table impliquée dans la jointure. Cette icône représente la méthode
d’accès (scan index ou scan table) utilisée pour accéder aux données de chaque
table. L’icône du milieu représente quant à elle, l’algorithme (nested loop
join ou hash join) utilisé pour joindre les données des différentes tables.
Pour une analyse plus poussée, il faut regarder les statistiques détaillées
dans la fenêtre Attributes, située à droite ou placer la souris sur l’icône
afin d’afficher une fenêtre contextuelle contenant une sélection réduite des
statistiques d’optimisation (illustrée par la fenêtre jaune « Index Scan – Key
Positionning » de la figure 1).
La fenêtre Run SQL Scripts d’OpsNav ajoute une nouvelle option à l’interface,
dans la barre de menu, permettant d’accéder à la boîte à outils Visual Explain.
A l’aide de Visual Explain, il est maintenant possible d’obtenir le résultat
graphique des instructions SQL exécutées dans la fenêtre SQL Script ou des instructions
SQL exécutées par les autres utilisateurs ou travaux. Avant d’obtenir le résultat
graphique des instructions SQL exécutées dans les autres travaux, on doit au
préalable réunir les données du moniteur de performances pour ces travaux. Si
les données du moniteur ont été collectées, il faut pointer l’outil Visual Explain
sur les données du moniteur de base de données à analyser. Il faut noter que
Visual Explain ne gère pas tous les types de requêtes.
Une autre amélioration substantielle d’OpsNav réside dans l’accès en mode graphique
aux informations générées par la commande DSPFD (Display File Description) pour
les tables, les vues et les index. Dans les versions antérieures, il fallait
absolument exécuter la commande DSPFD dans une session écran 5250 pour obtenir
des informations telles que la taille d’une table ou le nombre de lignes contenues
dans celle-ci. Désormais, ces informations sont à la portée d’un simple clic
de souris dans OpsNav. Un clic sur le bouton droit de la souris en pointant
sur une table, une vue ou un index puis une sélection de la tâche Description
suffisent pour accéder à ces informations. La figure 2 présente le résultat
de la Description d’une table de base de données.
En V4R5, si on clique sur le bouton droit de la souris en pointant sur une table
ou un fichier physique, on voit apparaître une nouvelle option permettant d’afficher
les verrouillages des lignes de la table. Cette option fournit des fonctionnalités
semblables à la commande CL DSPRCDLCK (Display Record Locks).
Une amélioration OpsNav de moindre envergure, mais qui agrémente considérablement
la convivialité, réside dans la mémoire des bibliothèques à afficher entre deux
sessions OpsNav. Jusqu’à présent, si dans une session OpsNav on ajoutait une
bibliothèque au répertoire des bibliothèques des bases de données qu’on souhaite
visualiser, lors d’un redémarrage de OpsNav, il faut à nouveau ajouter cette
bibliothèque au répertoire des bases de données, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Quelques modifications supplémentaires apportées à OpsNav améliorent
l’analyse et l’optimisation des performances SQL
Outre l’apport de Visual Explain, quelques modifications supplémentaires
apportées à OpsNav améliorent l’analyse et l’optimisation des performances SQL.
Désormais, si un utilisateur final s’interroge sur la lenteur de son travail,
il est possible de consulter l’instruction SQL qu’il exécute sans lui demander
de la relancer, ni démarrer le moniteur de performances des bases de données.
On peut afficher l’instruction SQL en cours de travail simplement en cliquant
sur le bouton droit de la souris tout en pointant sur l’icône de la base de
données et en sélectionnant l’option Current SQL pour un travail.
Cette option affiche une fenêtre contenant une liste de travaux actuellement
actifs sur le système et permet de sélectionner un travail particulier. Une
fois le travail sélectionné, le texte de l’instruction SQL en cours d’exécution
(ou celui de la dernière instruction exécutée) apparaît dans la fenêtre. Si
on a besoin des données détaillées du moniteur de bases de données pour analyser
le problème de l’utilisateur en profondeur, on peut démarrer le moniteur de
performances de bases de données « classique » (STRDBMON) en précisant Detailed
SQL Performance Monitor. Dans les versions précédentes, à partir de l’interface
OpsNav, il était impossible de n’utiliser que le moniteur de performances de
bases de données chargé en mémoire (lequel synthétise les données du moniteur).
Téléchargez cette ressource
Comment lutter contre le Phishing ?
Dans un environnement cyber en constante mutation, le phishing évolue vers des attaques toujours plus sophistiquées combinant IA, automatisation et industrialisation. Découvrez les réponses technologiques préconisées par les experts Eviden et les perspectives associées à leur mise en œuvre.