Il est temps de commencer à étudier sous quelle forme la suite Office 365 pourrait évoluer dans sa prochaine itération majeure.
Ce dossier est issu de notre publication Exchange Server (05/11). Pour consulter les schémas et illustrations associés, rendez-vous dans le club abonnés.
Si nous revenons en arrière, la première version appelée BPOS (Business Productivity Online Services) fut lancée aux Etats-Unis en Novembre 2008 sur la base des logiciels « 2007 » (Exchange Server 2007, SharePoint 2007, Office Communications Server 2007, Live Meeting) et à quelques mois près, il aura fallu attendre 3 ans pour disposer de la plateforme « 2010 ».
La prochaine vague des produits de collaboration, dont les noms de code terminent par « 15 », en sont aux premières phases de développement, même si des versions bêta ou CTP (Community Technology Preview) devraient apparaître en 2012, il ne fait aucun doute que ces nouvelles versions ne seront disponibles qu’à partir de l’année d’après soit 2013.
Donc, en ce qui concerne la succession d’Office 365, faudra-t-il attendre 2014 dans l’hypothèse la plus favorable pour disposer de la génération suivante ? Cela n’est pas évident, et pour deux raisons que je vais essayer d’exposer ci-après :
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Le cycle de vie des applications en mode cloud et leur adoption suivent un rythme plus rapide que les applications traditionnelles. On le constate tous les jours en surfant sur Internet. En 3 ans, en 5 ans, une application sur le cloud peut passer d’un statut pour initiés à un standard utilisé par des millions, des centaines de millions de personnes (comme Facebook par exemple). Dans le cloud, le monde se fait ou se défait à un rythme effréné et dans cette réalité, 3 ou 4 ans entre chaque version apparaît comme un millénaire numérique. En résumé, le fait que Microsoft ait décidé de s’appuyer sur des produits traditionnels risque d’apparaître de manière de plus en plus flagrante comme un frein au développement de ses applications dans le nuage.
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Après avoir commercialisé BPOS, l’équipe qui avait participé à son développement a été en majorité réaffectée à d’autres opérations, ce qui est généralement assez courant dans le monde du développement traditionnel. Ceci a entraîné un effet de latence non négligeable pour la construction d’Office 365, et qu’au-delà des correctifs apportés pendant le cycle de conception, il a fallu reprendre la construction d’Office 365 à partir d’une feuille blanche, ce qui amène à deux résultats : Les plateformes BPOS et Office 365 doivent coexister dans le centre de données Microsoft, ce qui induit forcément un coût significatif pour l’éditeur autant pour les besoins en infrastructure que pour la maintenance en condition opérationnelle. Plus problématique, la migration des utilisateurs de BPOS vers Office 365 demandera un certain temps, si ce n’est pas plusieurs années et même si Microsoft aspire à la conduire sur un cycle court d’un an uniquement, dans les faits, il y a de fortes probabilités que cette période soit prolongée. Soyons réalistes, migrer 130.000.000 boîtes aux lettres en un an, est-ce réalisable ?
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