La consumérisation, ou BYOD pour Bring Your Own Device : voici une thématique au coeur de nombreux débats dans le landernau de l’informatique d’entreprise, bien qu’il soit encore trop tôt pour évaluer son impact sur les organisations.
Comment surfer sur la consumérisation qui déferle en entreprise
Ce concept fait référence à ces collaborateurs qui utilisent l’équipement informatique de leur choix, une liberté qui a des implications- métier et informatiques importantes. D’un point de vue opérationnel, le poids des technologies grand public n’a jamais été aussi important sur les processus métiers. Les leaders sont ceux qui savent capitaliser sur ces technologies grand public pour transformer leurs communications internes et externes, leur chaîne logistique, leur politique de recrutement et de rétention de talents, ou encore leur développement produits. Les autres suivent.
Mais il n’est plus question de se contenter de suivre et les directions informatiques se doivent de prendre les devants.
Comment surfer sur la consumérisation qui déferle en entreprise
Dans l’univers de l’informatique, être visionnaire c’est comprendre les tendances technologiques et les utiliser pour s’octroyer des avantages concurrentiels. Avec la consumérisation, il ne s’agit pas simplement de suivre l’actualité des équipements mobiles qui débarquent sur le marché. Il s’agit plutôt d’intégrer les équipements, les applications et les utilisateurs dans l’objectif d’améliorer les processus existants. À ce jour, si le principal avantage de la consumérisation est la maîtrise des coûts, nous assistons néanmoins à des organisations qui concrétisent de nouvelles applications ou méthodes qui n’étaient tout simplement pas possibles jusqu’à présent.
Cette promesse de la maîtrise des coûts a incité nombre d’organisations à faire le pas de la consumérisation, notamment en ces temps de restrictions budgétaires. En premier lieu, la consumérisation remet à plat les leaderships établis sur le marché des équipements informatiques. La domination du tandem Intel-Windows pour les équipements des utilisateurs finaux sur les 30 dernières années semble être à bout de souffle. En réalité, iOS et Android représentent désormais environ 50 % des systèmes d’exploitation des nouveaux dispositifs des utilisateurs finaux. La vision traditionnelle du poste de travail est révolue et les directions informatiques réaffectent leurs budgets auparavant essentiellement consacrés aux équipements sous Windows et Intel.
92 % des entreprises investissent dans les PC portables
Une étude récente menée par Aruba Networks, BYOD in Europe, Middle East and Africa: An Overview of Adoption, Challenges and Trends s’est penchée sur un panel de 773 entreprises et a ainsi identifié que si 92% d’entre elles continuaient à investir dans des PC portables pour leurs collaborateurs, elles étaient seulement 70% à acquérir des smartphones et 51% à investir dans des tablettes. Ces chiffres illustrent deuxidées : en premier lieu, toutes les organisations ne sont pas totalement prêtes à la consumérisation (bien que 69% de ces organisations sur la zone EMEA l’autorisent de manière plus ou plus importante). D’autre part, et ce point est sans doute le plus important, les entreprises sont en train de transférer le coût des équipements mobiles aux collaborateurs. Les directions informatiques réalisent en effet que l’utilisateur final est prêt à payer pour bénéficier de la convivialité que son équipement personnel favori. De manière générale, les entreprises continuent à proposer à leur collaborateur l’ordinateur portable d’entreprise, mais elles réalisent des économies en permettant à leurs collaborateurs d’opter pour leur propre équipement.
La consumérisation est également source d’allégement des investissements dans les infrastructures. Investir pour bâtir un réseau sans fil robuste devient un impératif. L’enquête d’Aruba Network dénote que 35% des organisations interrogées sur la zone EMEA comptent renforcer la couverture et les capacités de leur réseau sans fil pour prendre en charge la consumérisation.
De plus, 53 % de ces organisations anticipent des investissements supplémentaires dans le sansfil sur l’année à venir. Cependant, ces investissements sont plus que compensés par les économies attendues d’une évolution des réseaux de données commutés traditionnels vers une architecture orientée mobilité.
Les besoins en technologies filaires sont d’ailleurs moins importants, alors que les utilisateurs évoluent de leurs traditionnels postes de travail, PC portables et téléphones de bureau – des équipements qui se connectent au réseau via un câble Ethernet- vers les smartphones et tablettes – qui sont dépourvus de port Ethernet. Aruba Networks a pu constater des économies allant jusqu’à 50% des budgets d’exploitation réseau, compte tenu d’une réduction du nombre de ports Ethernet. Ces économies peuvent être réinvesties pour améliorer la couverture sans fil ou mettre en oeuvre d’autres projets prioritaires.
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