Entre communications unifiées et solutions collaboratives, les enjeux, les problématiques, les acteurs sont divers.
Comment faciliter le travail collaboratif ?
Retour sur le sujet avec Arnaud Villatte, chef produit Webconférence /OmniJoin chez Brother, qui donne sa vision du sujet.
Entre Communications unifiées, communications de réseaux et communications de visioconférence et autres, comment s’y retrouver, peut-on expliquer ces différents termes ?
On peut différencier ces outils en termes d’usage, en fonction de l’utilisation que l’on veut en faire. Il faut avant tout se poser de simples questions : quelle est l’infrastructure de l’entreprise, quels sont les salariés et quelles sont les utilisations et les usages que l’entreprise veut en faire. Est-ce uniquement pour communiquer ? Est-ce pour collaborer ? Est-ce que cette communication et cette collaboration sont réservées à un petit groupe ? A l’ensemble des salariés ? Au final, il n’y a qu’une seule question à se poser : qu’est-ce qu’on veut faire avec cet outil ? C’est toujours la problématique de l’utilisation qui prime.
La communication unifiée répond à plusieurs besoins : comment faire travailler ensemble plusieurs utilisateurs qui sont dans différents environnements (PC/Tablette/Salle de visioconférence etc.). La visoconférence répond aux mêmes besoins mais diffère de la webconférence en termes d’investissement. La visoconférence implique obligatoirement un matériel dédié pour l’utiliser alors que seul pré-requis pour utiliser une solution de webconférence est un ordinateur et une connexion internet.
À qui s’adressent toutes ces solutions ?
Qu’il s’agisse de communication unifiée, de webconférence, ou des nouvelles technologies, ces solutions ne sont plus réservées aux grands groupes et aux multinationales. Ce sont des solutions accessibles financièrement et qui s’adaptent aux tailles des PME. Jusqu’à aujourd’hui, le marché des solutions collaboratives était monopolisé par les acteurs qui offraient des solutions complexes qui nécessitaient de gros investissements. Les acteurs qui auront compris les enjeux de ce nouveau marché vont s’intéresser de plus en plus aux solutions collaboratives plus simples et plus accessibles. Nous vivons de plus en plus dans un monde dématérialisé, la valeur ajoutée d’un entreprise se jouera donc sur la qualité et la fréquence des échanges avec ses clients, ses fournisseurs mais également ses collaborateurs. C’est cette valeur ajoutée qui fera la différence.
Quelles sont les problématiques des DSI et que souhaitent les utilisateurs au quotidien ?
Les solutions de collaboration doivent être simples avant tout car les entreprises doivent être fonctionnelles rapidement. Simples en termes d’implémentation mais également en termes d’intégration (utilisables sur plusieurs systèmes d’exploitation, plusieurs navigateurs web etc.). Les solutions de collaboration doivent avant tout faire face aux nouveaux usages des utilisateurs mais également s’adapter facilement à leur environnement (PC/Tablette/Smartphone). La tendance est au nomadisme et au BYOD (Bring Your Own Device), les utilisateurs doivent donc pouvoir se connecter de n’importe où et à n’importe quel moment. Ils doivent également pouvoir compter sur une solution fiable qui leur permet de travailler de manière optimale.
Quant aux DSI, ils rencontrent d’autres problématiques notamment sur la sécurité et l’interopérabilité des outils qu’ils déploient au sein de leur société. Il leur faut avant tout une solution légère qui demande peu de ressources et qui n’altère pas les performances et la sécurité de l’entreprise. Plus la solution déployée sera interopérable et plus l’évolutivité sera grande. Par exemple, si jamais un DSI doit changer son parc informatique, il ne sera pas obligé de tout reconfigurer. L’aspect financier est également important ; une solution qui se déploie facilement nécessite moins de ressources à monopoliser tant en termes humain, financier que matériel.
Les solutions de Communications unifiées et Collaboratives ont fait leurs preuves, mais quelles vont être ou peuvent être les évolutions ? Quelle suite logique peut-on envisager pour l’environnement professionnel collaboratif ?
Nous entrons de plus en plus dans un monde d’informations où la technologie va arriver en arrière-plan, c’est-à-dire que le volume d’informations en termes qualitatif et quantitatif va nécessairement augmenter. On va donc se retrouver en face de la problématique suivante : comment faire en sorte que la technologie réponde à cette augmentation d’échanges sans remettre en cause la sécurité et la confidentialité des entreprises ? Le souci des entreprises et plus spécifiquement des DSI est de justement permettre et de faciliter ces échanges mais également le travail collaboratif que ce soit en interne ou en externe sans compromettre le niveau de sécurité établie au préalable.
Prenons un exemple spécifique : une équipe d’ingénieurs travaille sur le développement d’un nouveau produit. En premier lieu, ces ingénieurs vont chercher des ressources en interne. Si jamais ils ne trouvent pas la personne susceptible de répondre à leurs besoins, ils se tourneront vers une ressource externe. Il faut donc qu’ils puissent collaborer ensemble sans que cela remette en cause la sécurité de l’entreprise. La personne externe à l’entreprise doit pouvoir échanger de manière constructive sans pour autant qu’il ait accès à l’ensemble des ressources de l’entreprise.
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