L'achat d'un nouvel ordinateur peu parfois réserver des surprises. Première surprise
: les gains de performances ne sont pas exceptionnels. En outre, il permet de
découvrir des choses très intéressantes.
J'ai acheté ce mois-ci un nouvel ordinateur Pentium II à 450 MHz comme poste de
travail. L'arrivée du système m'a rappelé que quels que soient les chiffres, les
ordinateurs ne donnent pas l'impression d'aller beaucoup plus vite à chaque itération.
La différence de vitesse entre le nouvel ordinateur et mon système Pentium MMX
à 166 MHz, âgé de deux ans, n'était pas aussi grande que ce que j'attendais. Cette
mise à niveau n'était pas, loin s'en faut, aussi enthousiasmante que celle d'un
système 8088 4,77 MHz vers un 80286 à 6 MHz il y a quelques années.
En revanche, elle m'a permis de faire des découvertes captivantes.
A nouveau matériel, nouveaux logiciels
Une de mes découvertes est la Registered SDRAM. Je n’avais encore jamais eu affaire
à ce type de mémoire jusqu’ici. Le terme Registered fait référence à un registre
supplémentaire ajouté par les éditeurs aux circuits pour rendre la RAM un peu
plus rapide. Ce type de SDRAM coûte un peu plus cher que la SDRAM classique et
(en voilà une surprise !) il faut une carte mère spéciale pour en tirer parti.ECC
facile ?
Le nouveau système possède également un dispositif inhabituel de RAM ECC (Error-Correcting
Code). Ne confondez la capacité de correction d’erreurs de la mémoire avec celle
de contrôle de parité que possèdent les PC depuis 1981. Le contrôle de parité
de la RAM intègre un composant matériel supplémentaire à chaque module de mémoire
et à la carte mère pour détecter les pannes dans les circuits de mémoire. Si un
problème dans la RAM modifie la valeur d’un bit, les circuits de parité détectent
le problème.
L’inconvénient du contrôle de parité est qu’il ne peut corriger les problèmes
qu’il détecte. La plupart des ordinateurs répondent aux erreurs de parité détectées
par leur RAM, en se bloquant, un remède souvent pire que l’erreur ayant provoqué
le verrouillage.La différence de vitesse entre le nouvel ordinateur et mon système
Pentium MMX à 166 MHz n’était pas aussi grande que ce que j’attendaisLa plupart
des constructeurs ont cessé d’utiliser ce type de RAM au début des années 90,
car les circuits de contrôle de parité coûtent cher et ont généré des milliers
d’appels à leur support technique.
Les publicités sur la mémoire ont commencé à faire la différence entre la RAM
avec parité et la RAM sans parité. A partir de 1994, la plupart ont commencé à
adopter la RAM sans parité.Cette tendance m’a gêné, parce que la RAM avec parité
est devenue moins commune juste au moment où Windows NT a fait son apparition.
Mon expérience d’OS/2 m’a appris que, dans bien des cas, les mystérieuses défaillances
système de cet OS et ses instabilités apparentes n’étaient rien de plus que des
erreurs de RAM non diagnostiquées.
J’ai pris l’habitude d’exécuter sur les systèmes des programmes de diagnostic
de mémoire très longs à effectuer, avant d’installer OS/2 et j’ai continué à le
faire avec NT. De nombreuses entreprises ont râlé sur la présence de bugs dans
NT, mais ils ont fini par se rendre compte que les bugs se trouvent dans leurs
modules de mémoire.
J’utilise les testeurs de mémoire CheckIt de TouchStone Software et QAPlus de
Diagsoft. (Les deux produits sont sous DOS, il faut donc une disquette bootable
pour les utiliser sur un système NT).Avec le code correcteur d’erreurs (ECC) l’exécution
des tests de mémoire est tout à fait superflue. De même que les constructeurs
peuvent ajouter des composants à un module mémoire pour détecter les erreurs,
ils peuvent aussi bien en ajouter pour les corriger. Le résultat, à savoir la
mémoire ECC, assure une redondance suffisante pour que le module RAM corrige une
valeur erronée.
La mémoire ECC n’est pas une nouveauté ; elle existe depuis longtemps dans les
serveurs haut de gamme, les systèmes intermédiaires (type AS/400) et les mainframes.
Mais la RAM ECC coûtait cher. J’ai vu un serveur Compaq avec de la mémoire ECC
il y a 8 ans de cela, mais le système coûtait beaucoup plus cher que certains
mini ordinateurs.
Pourtant, il y a deux ans les prix de la mémoire ECC ont chuté et la mémoire ECC
est presque offerte en cadeau. Le seul défaut de cette baisse des prix est qu’il
faut acheter de la mémoire avec parité plutôt que sans parité pour utiliser ECC.
Pour la plupart des cartes mères, il n’y a rien d’autre à faire pour activer ECC
que de mettre un peu de mémoire avec parité dans l’ordinateur et de lui indiquer
de l’appliquer, au moyen de paramètres situés dans son BIOS, souvent dans la section
Advanced Chipset.
Pour les deux clones que j’ai achetés jusqu’ici, j’ai ajouté de la mémoire avec
parité et paramétré les machines pour qu’elles l’utilisent. J’aime me savoir protégé
d’un incident de RAM occasionnel. La tranquillité d’esprit qu’on y gagne vaut
bien le coût et l’effort.Le nouvel système m’a donné l’occasion d’expérimenter
la beta 3 de Windows 2000J’ai installé de la RAM avec parité sur mon nouvel ordinateur
pour pouvoir supporter la fonction ECC. Le processeur à 450 MHz de la machine
utilise un bus 100 MHz externe plutôt que le bus à 66 MHz utilisé par la plupart
des processeurs d’Intel ces dernières années.
Comme la vitesse externe de la CPU est plus rapide, j’avais besoin d’une RAM plus
rapide que la mémoire achetée pour mes autres machines. Après m’être procuré le
système, j’ai fait le tour des fournisseurs en quête de prix intéressants pour
une SDRAM à 128 MHz pouvant tourner à 100 MHz. J’ai été étonné par les choix de
RAM que j’ai trouvés.
De tout ce que j’ai vu, la seule SDRAM à 100 MHz disponible est à parité, je n’ai
pas pu en trouver sans parité.
J’ai acheté la SDRAM avec parité, inséré la mémoire, lancé l’ordinateur et je
suis entré dans le programme de setup du BIOS, avec l’intention d’activer ECC.
J’ai pu alors constater que les options d’ECC des cartes-mères AOpen n’étaient
pas on et off, mais off et auto. » Chouette « , me suis-je dit, je n’ai même pas
besoin de savoir quel type de mémoire j’installe.
Le système utilisera l’ECC, s’il trouve une RAM ECC, mais fonctionnera tout de
même s’il n’en trouve pas « . Mais j’ai été stupéfait de constater, en retournant
une deuxième fois dans le BIOS, que la valeur ECC par défaut était off. Je l’ai
réglée sur auto sans problème, mais la valeur ECC par défaut m’a prouvé une fois
de plus le manque de clairvoyance des constructeurs d’ordinateurs.
Téléchargez cette ressource
Sécuriser votre système d’impression
Longtemps sous-estimée, la sécurisation d’un système d’impression d’entreprise doit être pleinement prise en compte afin de limiter le risque de fuite d’informations sensibles. Voici les 3 principales précautions à prendre.
Les articles les plus consultés
- Partager vos images, vidéos, musique et imprimante avec le Groupe résidentiel
- Et si les clients n’avaient plus le choix ?
- Activer la mise en veille prolongée dans Windows 10
- N° 2 : Il faut supporter des langues multiples dans SharePoint Portal Server
- Cybersécurité Active Directory et les attaques de nouvelle génération
Les plus consultés sur iTPro.fr
- Azul permet aux entreprises de simplifier leurs environnements Java
- AI Speech double toutes vos vidéos !
- Finance : l’IA générative plébiscitée pour les décisions stratégiques
- Cybersécurité : les comportements à risque des collaborateurs
- Prédictions 2025 : voici comment l’intelligence artificielle va redéfinir la sécurité de 3 façons