par Benoît Herr
La 81ème conférence de COMMON US qui s'est tenue du 22 au 26 octobre dernier à
Baltimore, Maryland, a marqué l'entrée de l'association dans sa quarante et unième
année. Un anniversaire fêté en grande pompe et marqué par une très forte présence
d'IBM.
Une fois n'est pas coutume : cette fois, ils étaient tous là . Depuis les experts
techniques de Rochester jusqu'à Bill Zeitler en passant par Tom Jarosh, Frank
Soltis ou encore Malcolm Haines, à qui l'on doit la chorégraphie du spectacle
de gala commémoratif. Sans compter tous les participants non-IBM, anonymes ou
moins anonymes, comme Al Barsa ou Rick Turner par exemple. Impossible bien sûr
de nommer tous les 3000 participants à cette 81ème conférence de COMMON US, mais
l'ensemble de la communauté mondiale de l'AS/400 s'était donné rendez-vous à Baltimore
fin octobre. Fidèle au poste, notre ami de Suisse romande Samy Mosimann a même
du faire les 250 derniers miles séparant Genève de Baltimore en bus au beau milieu
de la nuit, pour s'entendre dire à l'arrivée qu'il n'y avait pas de chambre pour
lui…
L'ensemble de la communauté mondiale de l'AS/400 s'était donné rendez-vous
à Baltimore fin octobre
L'éternel second En marge de la conférence COMMON, Kelly Schmotzer, iSeries Domino Marketing Manager nous a confirmé que l'AS/400 était et restait toujours la seconde plate-forme en termes de nombre d'installations de Domino, parmi les sept sur lesquelles tourne le logiciel. "Mais nous ne serons jamais numéro un", explique-t-elle, "et ceci pour une raison bien simple : nous remplaçons souvent 40 à 50 serveurs Windows NT par un seul serveur AS/400. La lutte est arithmétiquement inégale. Cela ne nous empêche pas, avec plus de 70.000 ventes aujourd'hui, d'avoir plus de parts de marché avec Lotus que AIX, Sun, et HP réunis." Kelly Schmotzer nous confirme aussi que 25% des ventes actuelles d'AS/400 sont en rapport avec une installation de Domino, qu'il s'agisse de machines dédiées, de machines mixtes, hébergeant à la fois Domino et des applications de gestion, ou d'upgrades commandés spécifiquement pour répondre aux besoins de Domino. "Mais il est vrai", ajoute-t-elle, "que Domino sur AS/400 se porte bien mieux en Amérique du Nord qu'en Europe. Cet état de fait est du à un problème de ressources, que nous avons identifié et sur lequel nous sommes en train de nous pencher en ce moment même". BH |