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Les promesses du Cloud selon IBM

Cloud - Par Guillaume Rameaux - Publié le 29 novembre 2010
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Entre 2007 et 2011, les données numériques auront été multipliées par dix. Et on ne compte plus les milliards d’appareils que se connectent à internet d’années en années.

« Il y a une explosion des accès » résume Philippe Jarre, General Manager Global Technology Services chez IBM France.

Environ 66 % des dépenses IT sont consacrées uniquement à la maintenance de l’infrastructure existante, 85% de la capacité de calcul est inactive dans les environnements de calcul distribué, et 82% des cadres déclarent une brèche de sécurité dans leur système. Pour répondre à ce constat, IBM compte sur les promesses du Cloud Computing : réaliser plus avec moins, diminuer les risques, améliorer la qualité de service et accroître la flexibilité.

Des promesses aujourd’hui bien connues des DSI et des entreprises, qui vont investir massivement dans les années à venir. Selon une étude de marché présentée par IBM, les dépenses pour le Cloud devraient augmenter en France de 30,6 % par an jusqu’en 2015, contre 1,2 % pour le reste de l’IT. « Tous les acteurs se positionnent » commente Philippe Jarre. Et IBM tient évidemment à ne pas passer à côté du nuage.

Chiffrement homomorphique et hyperviseur sécurisé

Big Blue a investi 300 millions d’euros en 2009 et possède actuellement 10 Data Centers dans l’hexagone. La société vient par ailleurs d’inaugurer à La Gaude (à quelques kilomètres de Nice), un centre client dédié au Cloud par industrie (finance, hôpitaux, télécommunication), afin de fournir des démonstrations intégrées de solutions cloud computing en fonction des secteurs industriels des clients.

IBM propose aujourd’hui une gamme complète de solutions IaaS (Infrastructure as a Service), PaaS (Platform as a Service) ou SaaS (Software as a Service), en mode privé, public ou hybride. Analytics (Cognos), Collaboration (Lotus Live), Service Management (Tivoli), l’offre IBM couvre un large éventail de services.

L’entreprise affirme obtenir notamment une « réduction de 50% des coûts IT dans la configuration, l’exploitation, la gestion et le suivi et « une » réduction des délais de provisionning de plusieurs semaines à quelques minutes ».

Reste la question de la sécurité. D’après une étude menée auprès de 560 compagnies, 77 % d’entre elles pensent que le cloud rend la vie privée plus difficile à protéger, et 44 % pensent qu’un cloud privé est plus risqué qu’une architecture traditionnelle. « Neuf centres de recherche à fonction opérationnelle gèrent les équipements de sécurité des clients » explique Loïc Guézo, Security Services Area Manager. Neuf autres, eux-aussi installés partout dans le monde, sont dédiés à la recherche sur les questions de sécurité. Selon Loïc Guézo, plusieurs brevets sont en cours de dépôts, notamment sur le chiffrement homomorphique. Un procédé qui permettrait de travailler sur des données sans avoir à les déchiffrer.

L’expert sécurité a également présenté l’IBM Security Framework, qui va protéger l’environnement Cloud autour de cinq piliers : identité, données, applications, réseaux et serveurs, et également infrastructures physiques. Enfin, la société propose de sécuriser directement l’hyperviseur. Selon le dernier rapport X-Force d’IBM, 4396 nouvelles vulnérabilités ont été découvertes au premier semestre 2010. 200 concernaient la virtualisation, et parmi elles, 35 % venait de l’hyperviseur. La nouvelle solution d’IBM

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