On peut utiliser les outils de développement en base de données d'iSeries Navigator, en remplacement ou en complément de WDSc. iSeries Navigator est destiné au développement et à l'administration système mais dans cet article je ne parle que du développement. Etant donné que pendant le développement et le test, vous
Outils iSeries Navigator
aurez probablement à administrer
des bases de données de test, n’ignorez pas les
fonctions administratives d’iSeries Navigator.
Pour accéder aux outils iSeries Navigator, étendez une
connexion iSeries dans l’arbre de navigation pour montrer la
catégorie Databases, puis étendez une base de données sélectionnée
(bien qu’il n’y ait en principe qu’une base de données
sur chaque iSeries, il peut y en avoir davantage). On
lance les outils en sélectionnant les options d’un menu surgissant
pour une certaine bibliothèque ou un certain objet
dans une bibliothèque. On peut aussi lancer plusieurs outils
à partir du Database Navigator, comme je l’explique plus loin.
Le menu surgissant pour une bibliothèque permet de
créer un nouveau ou une nouvelle table, vue, alias, journal,
procédure stockée, UDF ou UDT. Toujours à partir de ce
menu surgissant, on peut aussi lancer le générateur de code
source SQL, expliqué ci-dessous.
Les diverses boîtes de dialogue New Xxx pour créer des
objets base de données supportent la plupart des fonctions
(parfois toutes) de DB2 et SQL pour iSeries. Par exemple, la
boîte de dialogue New Alias supporte les spécifications de membre de fichier base de données, une fonction dont DB2
est dépourvu sur toute autre plate-forme. Le support iSeries
complet est particulièrement utile pour créer des objets qui
ont de nombreuses options standard et spécifiques à
l’iSeries. La boîte de dialogue New Table, par exemple,
contient des pages sensibles au contexte
pour tous les attributs de colonnes pertinents,
y compris les extensions iSeries
comme des noms de systèmes de 10 caractères.
L’outil New Table d’iSeries
Navigator est sans conteste supérieur à la
fonction comparable de WDSc.
Bien que les nouvelles boîtes de dialogue
d’objets soient parfaitement adaptées
à l’iSeries, elles n’offrent que des interfaces
rudimentaires pour des objets
SQL ayant des définitions à la syntaxe complexe. Par
exemple, la boîte de dialogue New View n’aide pas à
construire une instruction Select complexe dans le cadre de
la définition View. De même, les boîtes de dialogue New SQL
Procedure et New SQL Function sont plutôt rudimentaires :
elles offrent des listes d’exemples d’instructions SQL, à choisir.
L’outil SQL Assist, que nous verrons plus loin, offre un
autre moyen pour construire des instructions, mais lui aussi
ne supporte que des structures d’instruction élémentaires.
Les menus surgissants pour des objets contenus dans
une bibliothèque (tables, vues et index de base, par
exemple) permettent d’afficher les propriétés des objets (qui
incluent leurs définitions), de supprimer des objets, et de générer
le code source SQL à partir de l’objet. On peut modifier
les descriptions, mais pas beaucoup plus, pour la plupart
des objets base de données via leurs boîtes de dialogue
Properties respectives. En général, il faut supprimer et recréer
les objets pour changer leurs définitions.
En revanche, la boîte de dialogue Properties pour les
tables de base ne permet pas d’ajouter et de supprimer des
colonnes directement. A partir de cette même boîte de dialogue,
on peut afficher, créer et supprimer des contraintes,
des index et des déclencheurs associés à la table. (Pour modifier
ces éléments, il faut les supprimer et les recréer.) On
peut aussi activer et désactiver les déclencheurs d’une table.
La boîte de dialogue Generate SQL, que proposent les
menus surgissants d’objets de bibliothèque et de base de
données, permet de générer des instructions SQL Create et
autres (Alter, Drop, par exemple) pour un ou plusieurs objets
base de données. Les fonctions SQL pour iSeries sont
parfaitement supportées et il existe plusieurs options pour
contrôler les éléments générés. Pour générer iSeries SQL, cet objet est nettement meilleur que la fonction WDSc comparable.
(Malgré cela, les options de génération d’iSeries
Navigator sont un peu justes par rapport à ce que j’ai
constaté avec un outil similaire que Microsoft fournit pour
son produit SQL Server.) L’outil iSeries Navigator génèrera
aussi des instructions Create pour les fichiers physiques et
logiques « hérités » créés à partir de DDS.
L’outil Run SQL Scripts permet de construire et d’exécuter
une ou plusieurs instructions SQL. (Lancez cet outil à partir
du menu surgissant pour une base de données dans
l’arbre iSeries Navigator ou à partir du panneau Database
Tasks en bas de la fenêtre iSeries Navigator.) La boîte de dialogue
Run SQL Scripts (figure 3) offre une zone d’entrée
d’instruction et des zones d’affichage de résultats et de messages.
Pour commencer à créer une instruction, on peut insérer
des exemples préconstruits parmi la centaine proposée. On
peut aussi utiliser l’outil SQL Assist (figure 4) pour construire
des instructions Select, Insert, Update et Delete. On l’a vu
plus haut, SQL Assist ne supporte que des instructions de
structure relativement simple, et l’interface utilisateur ne
brille pas par sa simplicité. A mon avis, le SQL Statement
Builder de WDSc est préférable pour créer des instructions
Select, Insert, Update et Delete.
L’outil Run SQL Scripts offre beaucoup plus de possibilités
comme moyen de test et de réglage des performances.
En plus d’exécuter des instructions SQL, on peut appeler des
procédures stockées et voir les valeurs de paramètres, les jeux de résultats et les messages renvoyés.
On peut aussi exécuter des instructions
en mode débogage pour obtenir
des données d’optimisation et
utiliser l’outil Visual Explain pour voir
en détail le mode de traitement d’une
instruction. Le développement d’une
base de données devrait toujours intégrer
l’évaluation et le réglage des performances
pendant le développement
et quand une application est mise en
production. A cet égard, Visual Explain
est un outil très utile.
Le dernier outil présenté sera
Database Navigator, qui fournit un
schéma graphique des relations entre
certains objets base de données. Pour
utiliser Database Navigator, on crée
d’abord une « mappe », qui est stockée
comme un fichier base de données sur
l’iSeries. On utilise ensuite la fenêtre
Database Navigator pour ajouter des
objets à la mappe et pour effectuer des
opérations sur ces derniers, comme le
montre la figure 5. Un clic droit appliqué
à l’icône d’un objet affiche un
menu surgissant contenant les opérations
appropriées : affichage des propriétés,
génération de SQL et autres,
également disponibles à partir de l’interface
iSeries Navigator principale,
comme on l’a vu précédemment.
Certains développeurs utiliseront la représentation
de la base de données de
Database Navigator pour la plupart des
opérations. Je considère pour ma part
que c’est un moyen rapide de définir
un « ensemble de travail » temporaire
d’objets associés, plutôt que mon outil
principal.
Téléchargez cette ressource
Travail à distance – Guide IT et Métiers
Le travail à distance met à l'épreuve la maturité numérique des entreprises en termes de Cybersécurité, d'espace de travail, de bien-être des collaborateurs, de communication et gestion de projet à distance. Découvrez, dans ce nouveau Guide Kyocera, quels leviers activer prioritairement pour mettre en place des solutions de travail à domicile efficaces, pérennes et sécurisées.
Les articles les plus consultés
Les plus consultés sur iTPro.fr
- Azul permet aux entreprises de simplifier leurs environnements Java
- AI Speech double toutes vos vidéos !
- Finance : l’IA générative plébiscitée pour les décisions stratégiques
- Cybersécurité : les comportements à risque des collaborateurs
- Prédictions 2025 : voici comment l’intelligence artificielle va redéfinir la sécurité de 3 façons