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Dimensionner son AS/400 pour Lotus Notes/Domino

Tech - Par iTPro.fr - Publié le 24 juin 2010
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par Wilfried Blankertz
Avant d'utiliser Lotus Notes ou Domino sur un AS/400, certains se demanderont peut-être lequel des nombreux modèles de la gamme (AS/400e et iSeries 400) est le mieux adapté au logiciel. C'est ainsi qu'un client m'a demandé " Nous serons 120 utilisateurs de Notes. Quelle taille d'AS/400 nous faut-il ? "

J'ai répondu malicieusement, " prenez le plus petit ". Ensuite, face au regard incrédule du client, j'ai expliqué : " vous ne m'avez pas dit ce que les utilisateurs allaient faire, et à  quelle fréquence. J'ai donc supposé qu'ils ne feraient rien et qu'ils ne soumettraient aucune charge au système ". Après cette boutade, j'ai analysé la situation du client et lui ai répondu plus sérieusement.

On peut se surprendre à  rêver d'une table dans laquelle on trouverait facilement le processeur AS/400, la taille mémoire, et les unités disques nécessaires pour servir correctement 120 utilisateurs ! Malheureusement, ce n'est pas si simple : le nombre d'utilisateurs n'indique absolument pas le nombre de tâches que chacun d'eux exécutera. De plus, Lotus Notes et Domino ont tellement de possibilités que la complexité des applications peut varier à  l'extrême. Il est difficile de connaître la quantité de ressources que chaque tâche exigera du serveur.

Un excellent outil, le Workload Estimator for AS/400, automatise le dimensionnement du serveur pour Notes/Domino et pour de nombreux autres types d'applications. Avant de parler du Workload Estimator, commençons par examiner le processus de dimensionnement du serveur.

Dimensionner son AS/400 pour Lotus Notes/Domino

Les facteurs suivants déterminent la charge de travail d’un ordinateur
:

– Le nombre d’utilisateurs actifs

– Le type de travail qu’ils exécutent

– La fréquence des tâches effectuées par les utilisateurs aux heures de pointe

– La complexité des applications utilisées



L’ensemble de ces facteurs détermine les exigences minimales du matériel et du
serveur : vitesse du processeur, taille de la mémoire, capacité, vitesse et nombre
de bras des disques. Ce sont les considérations les plus importantes à  prendre
à  compte lorsqu’on détermine la taille d’un nouveau système pour Lotus Domino,
même si d’autres éléments matériels (contrôleurs de communication, processeurs
d’I/O, vitesse du bus) peuvent, s’ils sont sous-dimensionnés, causer des goulots
d’étranglement.



Pour trouver la taille système idoine pour une application donnée, le meilleur
moyen consiste à  tester le comportement de multiples configurations soumises aux
charges de travail réelles créées par les utilisateurs. Malheureusement, ce genre
de test n’est pas réaliste, il nécessiterait d’acheter ou de louer un ou plusieurs
serveurs avant de pouvoir décider de sa taille. La plupart des sites n’en ont
pas les moyens.



Par ailleurs, il est difficile et généralement inefficace de conduire des tests
de performances à  grande échelle avec de vrais utilisateurs. Va-t-on recruter
1.000 personnes pour un test ? Veut-on que tous les utilisateurs abandonnent leur
travail habituel pendant un certain temps pour effectuer les tests, simplement
pour connaître la taille du système nécessaire ?



Le plus souvent, la seule méthode pratique de dimensionnement d’un serveur consiste
à  effectuer des benchmarks : on choisit une charge de travail utilisateur, et
on définit et documente le type et la fréquence des tâches exécutées. En principe,
on installe une application test sur un serveur et on utilise des outils de simulation
(SERVER.LOAD, par exemple, un outil de simulation Lotus) pour générer la charge
de travail utilisateur en provenance d’un ou de plusieurs PC. Tout en journalisant
la consommation des ressources système et des temps de réponse, on augmente le
nombre d’utilisateurs émulés jusqu’à  ce que l’une des ressources système soit
saturée. Le nombre maximum d’utilisateurs émulés donne le résultat du benchmark.



On peut, par extrapolation, appliquer les résultats obtenus aux environnements
utilisateurs réels. Bien entendu, le nombre d’utilisateurs d’un benchmark n’a
de sens qu’en conjonction de la charge de travail définie en la circonstance.
Normalement, le fait d’obtenir un certain nombre  » d’utilisateurs de benchmark
 » pour un système particulier ne signifie pas que l’on pourra utiliser la même
taille système pour le même nombre d’utilisateurs réels.

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