Découvrir le cloud dans les nuages. Pour son deuxième séminaire de rentrée, la société Diademys, opérateur et intégrateur de solutions IT, a pris le concept d’informatique en nuages au pied de la lettre et a emmené les participants à bord d'un Boeing 737-700 de la compagnie Europe Airpost.
120 directeurs informatiques, accompagnés d’une dizaine de partenaires se sont ainsi envolés « au cœur du cloud », en direction de l’Hôtel du Palais, à Biarritz, pour une journée consacrée à ces technologies.
Et pour montrer à l’audience l’efficacité de son infrastructure redondante, Diademys a purement et simplement coupé l’alimentation de son datacenter primaire afin que les personnes sur place puissent constater la continuité du service. Pour obtenir ce résultat, Diademys dispose d’un second site dédié au PRA et qui lui permet de se prémunir de toute interruption brutale. Baptisé Cirrus 2, ce centre basé à Courbevoie est connecté au premier site d’Aubervilliers (Cirrus 1) par fibre optique. Deux datacenters de ses clients Eneria (Caterpillar) et Europe Airpost ont subi le même sort. Les services associés s’en sont à chaque fois tirer sans encombres.
« Nous allons démontrer qu’aujourd’hui « avoir la tête dans les nuages » est synonyme de performances », déclarait Fabrice Tetu, Directeur général de Diademys, avant le séminaire. Partenaires (IBM, VMware, DataCore, Citrix,…) et clients de Diademys sont effectivement venus en nombre pour démontrer l’intérêt de l’offre.
Benjamin Gérard, DSI du cabinet DS Avocats, était à la tête d’un système d’information centralisé à Paris. Une situation qui ne permettait pas de répondre aux besoins de ses 200 utilisateurs répartis dans plusieurs pays (France, Allemagne, Espagne, Belgique, Italie, Chine, Vietnam, Singapour, Argentine et Tunisie). « Nous avons des bureaux partout dans le monde qui nécessitent une informatique disponible 24h/24 », explique-t-il. Diademys a donc virtualisé serveurs, stockage, applications et desktops et mis en place des mécanismes de continuité d’activité sur les deux sites parisiens. En plus d’obtenir la disponibilité souhaitée, DS Avocats a vu son espace d’hébergement divisé par deux.
Nacco, plus important loueur européen de wagons de marchandises, devait se débattre avec un ERP développé en internet et une infrastructure vieillissante dont la maintenance laissait peu de place au développement du SI. Une analyse TCO (coût total de possession) réalisée par Diademys a abouti à l’adoption d’une solution cloud computing leur permettant de déléguer à une équipe spécialisée la gestion de l’infrastructure et se concentrer ainsi sur leur métier.
Martin Cassagne est lui Directeur production informatique chez NRJ. Le groupe audiovisuel français disposait de deux salles informatiques dans le 16ème arrondissement de Paris pour opérer 120 serveurs contenant 25 To de données. Les deux sites, distants de 700 mètres, n’étaient pas répliqués. « Nous avions besoin d’un service disponible en continu, notamment pour nos éditions de nuit et capable d’absorber une activité non constante, composée de pics et de creux en fonction des audiences », explique-t-il. Un cloud privé a donc été mis en place. 4 serveurs IBM dernière génération ont remplacé les 120 serveurs HP. L’association des technologies VMware (virtualisation de serveurs) et DataCore (virtualisation du stockage) ont permis de réduire l’espace d’hébergement dans les salles blanches de 200 % et de diminuer la facture énergétique de 70 000 euros par an.
Diademys, qui table sur 14 millions de chiffre d’affaires cette année, contre 9,7 millions en 2010, compte bien poursuivre son ascension en amenant de nombreux clients vers le cloud. L’entreprise veut passer la barre de 25 millions d’euros de CA d’ici 2013.
Longtemps sous-estimée, la sécurisation d’un système d’impression d’entreprise doit être pleinement prise en compte afin de limiter le risque de fuite d’informations sensibles. Voici les 3 principales précautions à prendre.
